Le 16 juillet 1942, débute à Paris et dans sa proche banlieue une vague d'arrestations massives de Juifs, menée par la Préfecture de police de Paris à l’initiative des autorités nazies. Les personnes seules et les couples sans enfants sont dirigés vers le camp de Drancy ; les familles sont enfermées au Vélodrome d'Hiver dans des conditions épouvantables avant d'être transférées vers les centres de Drancy, Pithiviers et Beaune-la-Rolande, utilisés depuis 1941 par le gouvernement de Vichy pour y interner les Juifs avant leur déportation.

Les Archives de Saint-Denis consacrent une page spéciale à la rafle du Vél d'Hiv dont on célèbre en 2022 le 80e anniversaire : parmi les 13 152 personnes arrêtées entre le 16 et le 20 juillet, 111 au moins l'ont été à Saint-Denis. Constitué des pages numérisées envoyées par les proches des disparus à Yad Vashem, l'Institut international pour la mémoire de la Shoah, ce focus documente l'histoire de la rafle, notamment l'origine des Dyonisiens arrêtés puis envoyés à Auschwitz-Birkenau.

Pour aller plus loin, les Archives nationales proposent une fiche d'aide à la recherche sur la déportation dans les camps nazis et celles des Alpes-de-Haute-Provence une exposition itinérante, "Vichy et les Juifs".

 

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