Page d'histoire : Benjamin Péret Rezé (Loire-Atlantique), 4 juillet 1899 - Paris, 18 septembre 1959

André Breton, Paul Éluard, Tristan Tzara et Benjamin Péret
© Rue des Archives /TAL

Péret débute dans la vie avec la guerre de 1914-1918. Ce qui a tout facilité, dira-t-il ! En 1920, il rencontre André Breton. Il restera son ami jusqu'à sa mort. De 1929 à 1931, il séjourne au Brésil, d'où on l'expulsera pour activités subversives : il est membre de la ligue communiste d'opposition. En 1936, Péret part pour l'Espagne combattre aux côtés des républicains. Mobilisé en 1940, arrêté pour activités politiques, il est libéré à la faveur de la débâcle, puis parvient à gagner le Mexique. Il ne reviendra en France qu'en 1948.

Il a collaboré à toutes les revues et participé à toutes les grandes manifestations surréalistes. Du Passager du transatlantique (1921) à Je sublime (1936), de Je ne mange pas de ce pain-là (1936) à l' Anthologie des mythes, légendes et contes populaires d'Amérique (1959), en passant par Air mexicain (1952) et Le Déshonneur des poètes (1945), de l' Anthologie de l'amour sublime (1956) aux contes du Gigot, sa vie, son œuvre (1957), l'œuvre de Péret est non seulement inséparable mais constitutive du surréalisme dont il est l'une des plus pures figures.

Claude Courtot
président de l'Association des Amis de Benjamin Péret

Source: Commemorations Collection 1999

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