<p>Robert Charnet est un artiste-peintre amateur de Courmangoux. Utilisant la plume et l'aquarelle, il s'éfforce de redonner vie au patrimoine architectural, privé ou public de l'Ain, en se basant sur des plans, croquis et informations tirés des archives. Il reconstitua notamment des châteaux (château des Allymes, château de Pont-de-Veyle), des églises (église de Saint-Paul-de-Varx, église de Saint-André-le-Bagé, ...) et quelques monuments de Bourg-en-Bresse (ancienne rue du Palais, portail des Jacobins, ...).</p>

<p>La chartreuse s'est établie sur un ancien prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, fondé en 1170 par Hugues d'Asnières des Bois et a existé jusqu'à la Révolution française. C'est en 1210 que le prieuré bénédictin d'origine se range sous l'ordre de Saint-Bruno. Il s'appela alors "Domus Sanctue Marie Montismerulae" (maison de Saint-marie de Montmerle) en 1211, mais les armoiries rappelaient le nom primitif : "d'argent à un Saint Étienne de carnation vêtu en diacre de geules, tenant de sa main droite des pierres d'or ensenglantées de gueules, et de sa main senestre soutenant le lettre M, en gothique d'azur, et au-dessus une croix à deux croissants de même, au pied fiché dans le milieu de cette lettre, et, au-dessous, une étoile, aussi azur".</p><p>Lors de la Révolution française, quelques chartreux quittèrent le monastère avant que les autres ne partent définitivement en 1792. Par la suite, la chartreuse devint un atelier de fabrication de salpêtre puis fut vendue et détruite.</p><p>Il faut noter que le portail d'entrée de la chartreuse était encadré par deux statues sur les cotés. L'une à droite représentait Saint Bruno, fondateur de l'ordre,l'autre à gauche Saint Étienne à qui la chartreuse était dédiée.Au centre, au-dessus du portail se trouvait une statue de la Vierge</p>