Le poste de vice-chancelier des universités est une spécificité de l'académie de Paris. Cette fonction tire son origine de celle de recteur d'académie adjoint au recteur de l'académie de Paris créée par le décret n°66-469 du 1er juillet 1966 afin d'apporter un soutien au recteur en fonction. Ceci notamment pour faire face à la massification des effectifs étudiants dans l'université et, par la suite, à l'application de la loi Faure de 1968. Selon l'article 1, «
». Le recteur de l'académie de Paris est assisté d'un adjoint, recteur d'académie.Il peut lui déléguer sa signature dans toutes les matières relevant de sa compétence ; en cas d'absence ou d'empêchement, il est suppléé par lui dans ses fonctions à l'exception de la présidence des séances du conseil de l'université de Paris. Le recteur adjoint est membre de droit dudit conseil
De 1966 à 1976, six personnes, nommées par décret ont occupé cette fonction. Il s'agit de :
- Henri Gauthier (décret du 1er juillet 1966, en poste jusqu'au mois de janvier 1967) ;
- Claude Chalin (décret du 1er février 1967, en poste jusqu'au mois de mai 1969) ;
- Jacques Bompaire (décret du 30 mai 1969, en poste jusqu'au mois de juin 1970) ;
- Jacques Dehaussy (décret du 9 juin 1969, en poste jusqu'au 9 mars 1971 comme professeur chargé des fonctions de recteur d'académie adjoint et du 9 mars 1971 au 23 juillet 1976 comme recteur d'académie adjoint au recteur de l'académie de Paris).
- Raymond Weil (décret du 23 juin 1970, en poste jusqu'au mois d'avril 1971).
- Jean-Louis Brüch (décret du 9 avril 1971, en poste jusqu'au mois d'avril 1972).
Le décret n°71-1023 du 22 décembre 1971 ayant trait à la modification de la circonscription académique de Paris liée à la création de celles de Créteil et de Versailles confirme dans son article 6 l'existence de ce poste de recteur adjoint : « . » Art. 6. Le recteur de l'académie de Paris, est assisté d'un adjoint recteur d'académie, qui le supplée en cas d'absence ou d'empêchement et auquel il peut déléguer sa signature
Il est d'ailleurs à noter que de manière concomitante se déroulent l'achèvement du processus de partition de l'académie de Paris notamment par la création des CROUS de Versailles et Créteil (décret du 17 décembre 1974), et la disparition du poste de recteur adjoint, effective en juillet 1976. Jean-Louis Brüch et Jacques Dehaussy deviendront ainsi tous deux recteurs de l'académie de Créteil.
À la rentrée 1976, le décret n°76-876 du 17 septembre relatif aux services académiques de Paris définit, dans ses deux premiers articles, les rôles de l'inspecteur d'académie de Paris directeur des services académiques d'éducation et du vice-chancelier des universités de Paris qui remplace le recteur adjoint.
«
Art.1 - L'article 4 du décret susvisé n°71-938 du 24 novembre 1971 est abrogé et remplacé par les dispositions suivantes :
« L'inspecteur d'académie de Paris, directeur des services académiques d'éducation est l'adjoint du recteur de l'académie de Paris pour toutes les questions relatives aux écoles, aux collèges et aux lycées.
Il est choisi parmi les inspecteurs généraux de l'instruction publique et nommé par décret du Président de la République.
Il est assisté par un secrétaire général. Le recteur peut déléguer sa signature à celui-ci en cas d'absence ou d'empêchement de l'inspecteur d'académie de Paris, directeur des services académiques d'éducation.
Art. 2 - L'article 6 du décret susvisé n°71-1023 du 22 décembre 1971 est remplacé par les dispositions ci-après :
« Pour les questions relatives aux enseignements supérieurs et pour les questions communes aux enseignements secondaires et supérieurs, le recteur de l'académie de Paris est assisté par un adjoint qui prend le titre de vice-chancelier des universités de Paris, nommé par décret du Président de la République et auquel il peut déléguer sa signature.
». Le vice-chancelier est lui-même assisté par un secrétaire général ; le recteur peut déléguer sa signature à ce dernier en cas d'absence ou d'empêchement du vice-chancelier
Sous la responsabilité du vice-chancelier et du secrétaire général qui l'assiste ont été placés un certain nombre de divisions et services, notamment :
- la division des établissements et de la vie universitaire (DEVU) ;
- la division des personnels du supérieur (DPSUP) ;
- la mission des Archives Nationales auprès du rectorat (devenue par la suite le service des archives) ;
- le service des vigiles universitaires devenu division de la sécurité générale (DSG) ;
- le service d'administration et de gestion de la chancellerie (SAGC) qui a pris par la suite le nom de division de l'administration de la chancellerie (DAC) ;
- le service constructeur de l'académie de Paris (SCAP) qui a disparu avec la création de la division du patrimoine et des constructions universitaires (DPCU) ;
- le service de l'intendance du rectorat (SIR) devenu par la suite une division transversale commune à la chancellerie et à la direction de l'académie sous le nom de division de l'intendance et de la logistique (DIL).
Les différents bureaux occupés par les vice-chanceliers successifs ont été installés en Sorbonne ainsi que le logement de fonction qui y était rattaché.
Depuis l'origine, quatorze vice-chanceliers se sont succédés entre 1976 et 2014 :
- Jean-Louis Sourioux (nommé par décret du 19 octobre 1976)
- Daniel Laurent (nommé par décret de 1978) ;
- Danièle Blondel (nommée par décret du 5 août 1981) ;
- Jacques Georgel (nommé par décret du 2 mars 1982) ;
- Christian Gras (nommé par décret du 10 octobre 1984) ;
- Francis Balle (nommé par décret du 29 juillet 1986) ;
- Marc Javoy (nommé par décret du 31 mai 1989) ;
- Maurice Garden (nommé par décret du 26 février 1993) ;
- Daniel Vitry (nommé par décret du 11 octobre 1993) ;
- Alain Dubrulle (nommé par décret du 11 février 1999) ;
- Jean-Dominique Lafay (nommé par décret du 31 décembre 2002);
- Pierre Grégory (nommé par décret du 23 mai 2005) ;
- Édouard Husson (nommé par décret du 2 août 2010) ;
- Marie-Laure Coquelet (nommée par décret du 4 décembre 2012).
Les six premiers qui ont occupé ce poste, de 1976 à 1989, et dont les archives sont présentées dans ce répertoire, peuvent être ainsi présentés :
Jean-Louis Sourioux (1976-1978)
Professeur émérite de l'université Panthéon-Assas rattaché à la structure EA 3384 - Laboratoire de droit civil, spécialisé en droit privé. Ses thèmes de recherche ont notamment porté sur le langage du droit et la langue juridique, la théorie générale du droit, l'histoire et la sociologie du droit. Il est également membre de la commission de terminologie juridique au ministère de la justice.
Il a notamment publié :
- "Y a-t-il lieu de distinguer le langage du droit et le langage juridique", mélanges Philippe Malinvaud, Litec, 2007, pp. 577-585 ;
- "La vie du mot commerce", Le code de commerce, Livre du Bicentenaire, Dalloz, 2007, p 53-60 ;
- "Un qualificatif peut en cacher un autre", Revue des contacts, 2007 2, LGDJ, p. 583-587 ; - "A la recherche de la notion de droit fondamental" dans , Bruylant, 2005, p. 451-455 ; Les droits fondamentaux
- "Notule sur le droit comparé dans les travaux préparatoires du code civil de français", Mélanges Blanc-Jouvan, 2005, société de législation comparée, p. 159-163.
Source : site internet de l'université Paris-II (
www.u-paris2.fr).
Daniel Laurent (1978-1981)
Né le 11 novembre 1942 à Marseille, fils de François Laurent officier de police et de Marie Platon, il se maria le 31 juillet 1965 avec Mlle Francine Icart. Ils eurent deux enfants.
Daniel Laurent fit ses études au pensionnat de l'Immaculée Conception à Béziers puis dans les facultés des sciences de Montpellier et de Paris et obtint un doctorat d'État ès-sciences dans le domaine de la théorie des graphes appliquée à la chimie.
De 1965 à 1968, il fut ingénieur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), puis ingénieur chef de projet à l'Association française de cybernétique économique et technique (1968-1971), chargé de cours (1971), maître de conférences (1973), professeur titulaire spécialiste de l'informatique (à partir de 1978) à l'université Paris-VII.
Au sein des ministères il fut expert scientifique au ministère de la Défense nationale (1971-1978), conseiller technique puis chargé de mission (1978) au cabinet d'Alice Saunier-Seité (ministre des universités).
Vice-chancelier des universités de 1978 au 5 août 1981, chargé de mission auprès du président du Groupe Axa (à partir de 1986) puis conseiller scientifique du président du conseil de surveillance d'AXA, Claude Bébéar, chargé de la création de l'université de Marne-la-Vallée de 1989 à 1996, il présida cet établissement (1992-1996).
Il fut élu conseiller général de l'Ariège (1979-1985) et conseiller municipal de Saint-Girons (1983-1989).
Il présida la fondation d'Euromed à partir de mai 2010 et fut, plus récemment, membre de la commission "Université-Emploi", et co-président du Comité de suivi de stages et de professionnalisation des cursus universitaires installé par Valérie Pécresse et Xavier Bertrand et fit partie du comité d'orientation de la nouvelle licence, installé le 7 février 2011.
Daniel Laurent, membre de l'Institut Montaigne, fut également l'initiateur du classement de cet établissement dédié aux laboratoires et départements universitaires. Il a été décoré chevalier de la Légion d'honneur et officier de l'ordre national du Mérite.
Ses œuvres comprennent de nombreuses publications scientifiques dans le domaine des applications de l'informatique à la chimie et de l'infographie (système DARC) utilisée en France et à l'étranger.
Sources : site internet www.educpros.fr bio ise à jour en février 2011 ; et , 1995-1996. graphie mWho's Who in France
Danièle Blondel (1981-1982)
Née le 6 mars 1935 à Issy-les-Moulineaux dans les Hauts-de-Seine, Danièle Blondel a fait ses études secondaires au lycée Duruy à Paris et a obtenu son baccalauréat mathématiques élémentaires en 1952, avant d'intégrer une classe préparatoire de lettres supérieures au lycée Fénelon.
Formée à la faculté de droit et à l'Institut d'études politiques de Paris, elle obtint sa licence de droit et son diplôme de l'IEP en 1956. Elle prépara ensuite un DES d'économie politique et un DES de sciences économiques. Après son mariage en 1959 avec Claude Blondel, elle s'installa à Strasbourg, obtint un DES de droit public et devint en criminologie assistante à la faculté de Strasbourg.
De retour à Paris, elle fut assistante en sciences économiques à la faculté de droit où elle soutint en 1964 une thèse sur la coordination de l'énergie dans l'Europe des six.
Chargée de cours d'économie à Poitiers, elle réussit le concours d'agrégation de sciences économiques en 1968. De 1968 à 1975, professeur à Orléans, elle assura également un enseignement à l'université Paris Dauphine (Paris-IX) où elle fut nommée professeur de sciences économiques en 1976.
D'août 1981 à mars 1982, elle exerça la fonction de vice-chancelier des universités de Paris, avant d'être ensuite nommée directeur des Enseignements supérieurs puis, de juillet 1985 à décembre 1987, directeur du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (CEREQ). Membre du Comité national d'évaluation de la recherche de novembre 1989 à novembre 1992, elle fut conseiller spécial du président de la Commission de l'UNESCO "Education pour le XXIe siècle" de 1992 à 1995 et elle fut choisie comme membre associé au conseil des applications de l'Académie des sciences (CADAS) en 1993, puis comme membre en 1994.
Professeur émérite de l'université Paris-Dauphine (Paris-IX) et membre fondateur de l'Académie des technologies, son enseignement et ses recherches ont porté essentiellement sur la monnaie, le travail, l'éducation et l'innovation.
Publications :
- « L'énergie dans l'Europe des six : fondements d'une politique énergétique commune », Thèse, Cujas, 1966.
- « Cadres de gestion : les qualifications pour demain », Revue française de gestion, novembre-décembre 1987.
- « A new type of Teacher training in France : the Instituts universitaires de formation des maîtres », European Journal of Education, Vol. 26 n° 3 ,1991.
- « L'ajustement de l'offre et de la demande de qualifications : le rôle du système éducatif », Communication au colloque annuel de l'Association française de Sciences économiques, septembre 1991, la Revue Economique - juillet 1992.
Elle est aussi l'auteur de nombreux autres articles de sciences économiques.
Source : site internet de l'INRP (www.inrp.fr.).
Jacques Georgel (1982-1984)
Né en 1932 à Rennes, Jacques Georgel, fils de Louis Georgel avocat et de Mathilde Rochon, se maria le 28 décembre 1956 avec Mlle Monique Botrel et eut deux enfants.
Étudiant au lycée de Rennes puis à la faculté de droit de Rennes, il prépara une licence de lettres puis un doctorat d'État en Science politique qu'il soutint en 1958. Agrégé en droit en 1962, il fut nommé à un poste de professeur à la faculté de droit de l'université de Rennes (1963-1976), puis à l'Institut universitaire européen de Florence (1976-1980). Il dirigea le département des sciences politiques et sociales de cet institut (1979-1980).
Il fut nommé vice-chancelier le 2 mars 1982 avant de devenir le premier recteur de l'académie de la Réunion (décembre 1984-avril 1987). Il redevint professeur à l'université de Rennes de 1987 à 1997. Il présida le jury du concours d'agrégation de droit public (1989-1990), fut directeur de collection aux éditions Érasme et devint membre de l'association des amis d'Alain. Il a été décoré chevalier de la Légion d'honneur et des Palmes académiques.
Il décéda le jeudi 13 décembre 2012 à Paris.
Parmi ses publications :
- « Dictionnaire des affaires - Argent et politique (Apogée, 2000) », écrit avec Anne-Marie Thorel.
- « Sexe et politique » (Apogée, 1999)
- « L'Italie au XX
e
siècle - 1919-1999 » (La documentation française, 1999)
- « Les eurodictatures » (Apogée, 1999) : étude comparative, Allemagne, Espagne, Italie, Portugal. - « Marianne et ses amants (1958-1998) - De Charles le singulier a Jacques le dissolvant (Apogée, 2000) : comment chaque président a usé d'une république aujourd'hui à bout de souffle ». -« La République portugaise 1974-1995 » (Apogée, 1998)
- « Le Brûlot judiciaire - La justice sous la Ve République » (Apogée, 1999), écrit avec Anne-Marie Thorel.
- « Répertoire de l'Occident » (Ellipses, 1998)
- « Répertoire des institutions européennes » (Ellipses, 1998)
- « Les libertés de communication » (Dalloz-Sirey, 1996)
- « Gens sans terres » (traduction, 1995)
- « Répertoire de l'Occident » (1995)
- « Édouard m'a tuer » (roman, 1995)
- « L'enseignement privé en France du VIIIe au XXe siècle » (Dalloz-Sirey, 1995), écrit avec Anne Marie Thorel.
- « Mon royaume pour un mouchoir » (traduction, 1993)
- « Vent du Sud » (traduction, 1993)
- « Mendès France inconnu » (Éditions de l'Espace Européen, 1992)
- « Député, député chéri » (sous le pseudonyme de Marianne, 1991)
- « La Cinquième République : une démonarchie » (1990)
- « Anti-manuel de droit public » (1989)
- « Mémoires d'un esthète » (traduction 1989)
- « Sur la piste des cultures du monde » (1986)
- « Les Bourbons de Naples » (traduction, 1986)
- « La femme de l'Arno » (roman, 1985)
- « Les derniers Médicis » (traduction 1984)
- « Le Salazarisme, histoire et bilan » (1981)
- « Les régimes électoraux dans la communauté européenne » (Cujas, 1979)
- « Le Franquisme, histoire et bilan » (1970)
- « Le Sénat dans l'adversité » (Cujas, 1968) : analyse des années 1962-1966.
- « Politique de Chateaubriand » (1966)
- « Éléments de sociologie politique » (1966)
- « Critiques et reforme des Constitutions de la République » (1959).
Sources : sites internet ( www.manuscrit.com ; www.bibliomonde.com.) et , 1995-1996. Who's Who in France
Christian Gras (1984-1989)
Né le 2 avril 1935 à Oran (Algérie) de Christian Gras, négociant et d'Éva Arnaud, il se maria le 20 septembre 1957 avec Mlle Solange Georges et eut, avec elle, deux enfants.
Christian Gras étudia au lycée Lamoricière à Oran puis au lycée français de Londres et en Sorbonne. Agrégé d'histoire et docteur ès lettres (histoire), il fut professeur au lycée Grandmont de Tours (1959-1964), attaché de recherche au CNRS (1964-1968), assistant (1968-1969), maître-assistant (1969-1970), chargé d'enseignement (1970-1971), maître de conférences (1971-1972), professeur sans chaire (1972-1975), professeur d'histoire contemporaine (1975-1981) à l'université de Strasbourg-II et chargé de mission auprès du Premier ministre (1981) avant d'être nommé recteur de l'académie d'Amiens par décret du 5 août 1981.
Le 10 octobre 1984, il devint vice-chancelier des universités de Paris, fonction qu'il occupa jusqu'au 29 juillet 1986. Professeur à l'université Panthéon-Sorbonne (Paris-I) à partir de 1989, il fut recteur de l'académie de Rouen, chancelier des universités de Rouen et du Havre (1991-1993). Il a été décoré chevalier de la Légion d'honneur.
Parmi ses publications :
- « Histoire de la première République mittérandienne » (1991)
- « La Révolte des régions d'Europe occidentale de 1916 à nos jours » (1982)
- « Les États marxistes-léninistes depuis 1916 » (1979)
- « Régions et régionalisme en France de la fin du XVIIIe siècle à nos jours » (1977)
- « Alfred Rosmer et le mouvement révolutionnaire international » (1971)
Source : , 1995-1996. Who's Who in France
décret juillet
Francis Balle(nommé par du 29 1986)
Francis Balle est né le 15 juin 1939 à Fourmies, fils de Marcel Balle et de Madeleine Leprohon, tous deux professeurs, il se maria le 26 juin 1972 à Mlle Marie Derieux et eut avec elle trois enfants.
Il étudia au lycée de Dunkerque et à la faculté des lettres de Paris. Docteur d'État ès lettres et diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'Institut français de presse, il commença sa carrière dans l'éducation comme professeur de philosophie au lycée français d'Oran (1963-1964), puis à l'École normale d'Oran (1964-1965) puis devint assistant à la faculté des lettres et directeur des études à l'école de Journalisme d'Alger (1965-1967). En 1967, il devint l'assistant de Raymond Aron à la Sorbonne, puis maître‑assistant la même année et maître de Conférences en 1972, dispensant le premier cours en France de licence sur les médias à l'université Panthéon-Assas. Il fut nommé directeur de l'Institut français de presse (IFP) (1976-1986) puis, en 1978 professeur à l'université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris. Aux États-Unis, il fut visiting professor à l'université de Stantford en Californie (1981 et 1983). Membre du Haut-conseil de l'Audiovisuel (1977-1980), membre du comité consultatif des universités (1979-1981), il devint directeur de l'Institut de recherche et d'études sur la communication (IREC) à partir de 1986 et vice-chancelier des universités de Paris du 29 juillet 1986 au 31 mai 1989.
Au ministère de l'Éducation nationale, il fut directeur de l'Information et des technologies nouvelles (1993-1995) et directeur de l'Information scientifique et technique et des bibliothèques. Il fut aussi secrétaire général du Conseil français des études et recherches sur l'informatique et la communication, membre de l'association internationale de communication, de la section française de l'Institut international des communications et de l'association internationale de sciences politiques.
Membre du Comité éditorial de « La Gazette » et du « Mass Communication Review Yearbook », ancien cofondateur et codirecteur des « Cahiers de la communication », il devint, de 1989 à 1993, membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), en charge des nouvelles normes et technologies.
Il fut nommé en août 2004 membre du Conseil d'administration de la société Radio-France.
Au cours de sa carrière, il créa tout d'abord le Master de recherche Médias, sociétés et mondialisation (ex. DEA Médias et Multimédias) en 1985, et, en 1999, le Master professionnel Communication et Multimédia (ex. DESS Communication et Multimédia). Chevalier des Palmes académiques et officier de l'Ordre national du Mérite, il fut promu, en avril 2007, commandeur de la Légion d'honneur.
Parmi ses publications :
- « Lexique Information-Communication » (Dalloz, 2006), sous sa direction.
- « Médias et Sociétés - Edition-Presse-Cinéma-Radio-Télévision-Internet - Montchrestien » - (15e éd. - 2011)
- « Les médias » (PUF, Que sais-je ?, 5e éd. 2010)
- « Dictionnaire du web avec Laurent-Cohen-Tanugi » (Dalloz, 2001)
- « Convergence de l'audiovisuel, de l'informatique et des télécommunications : mythes et réalités » (Clés pour le siècle, Dalloz, 2000)
- « Les médias » (Coll. Dominos Flammarion, 2000)
- « Dictionnaire des médias » (Larousse, 1998)
- « La politique audiovisuelle extérieure de la France, Rapport officiel pour le Ministère des Affaires Étrangères » (1996)
- « Les nouveaux médias » (PUF, Que sais-je ?, 1996)
- « Le Mandarin et le marchand : le juste pouvoir des médias » (Flammarion)
- « La Télévision » (1987)
- « Et si la presse n'existait pas » (Lattes, 1987)
- « The media Revolution in America and western Europe » (1985)
- « Les nouveau médias » (1983)
- « Médias et sociétés » (1980, 7e édition en 1994, couronné par l'Académie des sciences morales et politiques)
- « Encyclopédie de la sociologie « (1975)
- « Sociologie de l'information » (1973)
- « Institutions et publics des moyens d'information » (1973)
- « Pour comprendre les médias, Mc Luhan » (1972)
- « Guide de l'étudiant en sociologie » (1971)
Depuis 2007, la Revue européenne des médias est conçue et réalisée par l'Institut de recherche et d'études sur la communication (IREC), dirigé par Francis Balle, professeur à l'université Paris 2.
Source : site internet (www.wikipédia.org) et , 1995-1996. Who's Who in France
Durant cette période, de 1976 à 1989, quatre recteurs de l'académie de Paris se sont également succédés. Il s'agit de Robert Mallet (1969-1980), Pierre Tabatoni (1980-1982), Hélène Ahrweiler (1982-1989) et Michèle Gendreau-Massaloux (1989-1998).