Inventaire d'archives : Chartrier de Tournon (XIIIe-XIXe siècle)

Contenu :

La famille de Tournon et ses alliés.
1. Branche aînée : les Tournon (cf. tableaux généalogiques 1 et 2).
La famille de Tournon, qui prit son nom de la ville de Tournon, située sur la rive droite du Rhône, dans le Vivarais, était connue dès la fin du XIe siècle avec Pons de Tournon, abbé de La Chaise-Dieu en 1094, évêque du Puy en 1102, et son frère Gilbert, croisé en 1096, mais sa filiation remonterait à 1188, c'est-à-dire à l'hommage lige prêté par Odon de Tournon à Philippe-Auguste pour son château de Tournon. Le fils d'Odon, Guigon Ier (ou Gui) prêta lui-même hommage à l'évêque de Valence, Humbert de Mirabel, en 1216, et au roi Louis VIII, au camp d'Avignon, en 1226. Par son mariage avec une fille de Rostaing de Sabran, en 1211, Guigon ajouta à son domaine une partie de la terre de Saint-Victor, dans le Haut-Vivarais. Le fils de Guigon, Guillaume Ier de Tournon, fit hommage, comme ses prédécesseurs au roi de France, le 17 février 1241. La même année, il épousa Azelmodée de Sabran, héritière d'une autre partie sans doute de la terre de Saint-Victor, qui lui aurait apporté en dot 500 marcs d'argent. En secondes noces, il épousa Aymare d'Adhémare, fille du seigneur de Montélimar, dont il eut cinq enfants, parmi lesquels Odon et Gui II, qui furent successivement seigneurs de Tournon. Il testa en 1270.
Le fils aîné de Guillaume Ier, Odon, acquit en 1280, des chanoines de l'abbaye de Saint-Barnard de Romans, la terre de Saint-Victor, dans laquelle les seigneurs de Tournon avaient déjà un pied, suite au double mariage du père et du grand-père d'Odon avec des filles de la maison de Sabran. C'est aussi du temps d'Odon que les domaines de la maison de Tournon s'accrurent de le terre d'Empurany, qui lui fut donnée en 1280 par Sibylle, l'héritière de cette seigneurie. Odon mourut en 1295 sans postérité. Il eut pour successeur son frère Gui II, qui, en 1303, donna son adhésion à l'appel du roi Philippe le Bel excommunié par Boniface VIII. La même année, Gui II assista à une assemblée de nobles de la sénéchaussée de Beaucaire, et en 1304, il fut compris dans la convocation de toute la noblesse de Flandre, où il combattit. Gui II testa le 8 septembre 1314. Il avait épousé Alix de la Roche-en-Renier.
Guillaume II, fils aîné de Gui II, lui succéda. En décembre 1316, il fit hommage de toutes ses possessions seigneuriales au roi Philippe V. En 1325, il acquit d'Eustache de Lamastre la terre de Colombier-le-Jeune. Par acte du 28 avril 1333 passé en plein chapitre de Saint-Just à Lyon, le seigneur de Tournon fut reconnu de la famille de Saint-Just, évêque de Lyon, et il se chargea, en cette qualité, de veiller aux affaires du chapitre comme aux siennes propres. Il prit en même temps possession du canonicat honoraire attaché à la famille de Tournon. Guillaume II mourut en 1353. Il avait été marié trois fois, à Azelmodée de Sabran, à Marguerite de Villars puis à Paule de Montlaur. La deuxième seule lui donna des enfants, qui furent Guillaume III, Louis, auteur de la branche cadette de Contagnet et de la Chèze, et Eléonore. Il avait eu de plus une fille naturelle, Alix de Tournon, mariée à Lambert de Godet.
Guillaume III de Tournon épousa en premières noces Marguerite de Montagny puis (1362) Alix (ou Alasie) d'Uzès. Devenue veuve, celle-ci se remaria avec Hugues, seigneur de Vinay, et vécut au moins jusqu'à 1430. La Guerre de Cent Ans tint une grande place dans la vie de Guillaume III. Ce dernier fit en effet partie, avec Humbert de Villars, seigneur d'Annonay, Guillaume de Fay et d'autres seigneurs du Vivarais, de l'armée qui sous les ordres de Jacques de Bourbon, comte de Forez, combattit les routiers à Brignais, le 13 avril 1362. Il avait été fait chevalier la veille. Le lendemain, il était prisonnier et eut à payer une forte rançon. Parmi les seigneurs du Vivarais qui étaient en 1374 aux gages du duc d'Anjou, gouverneur du Languedoc, on trouve le sire de Tournon avec une vingtaine d'hommes d'armes. C'est en 1378 que Guillaume III acheta, de Jacques de Roussillon, seigneur d'Annonay, la terre de Serrières, qu'il légua par la suite à l'un de ses fils, Odon. Les dernières années de Guillaume III furent marquées par les troubles connus en Languedoc sous le nom de révolte des Tuchins, entre 1380 et 1382.
Guillaume III et Alix d'Uzès avaient eu quatre enfants : Jacques Ier et Guillaume IV, qui furent successivement seigneurs de Tournon, Odon, seigneur de Serrières, Guyotte, seconde femme de Guillaume, seigneur de Murol en Auvergne et enfin Simone, mariée à Jean de Coligny, seigneur de Grecia, qui fut tué avec son beau-frère Jacques Ier de Tournon à la bataille de Nicopolis, gagnée en 1396 par Bajazet Ier sur Sigismond, roi de Hongrie. Par testament du 10 octobre 1382, Guillaume III avait institué Jacques son héritier universel, en lui substituant Guillaume IV, son frère, dans le cas où Jacques Ier mourrait sans enfant mâle.
Jacques Ier, fils aîné de Guillaume III, fut marié deux fois. La dot de sa première femme, Alix de Retourtour, fille unique de Briand de Retourtour et de Jeanne de Beauvoir, eut pour résultat de doubler ses domaines, en lui apportant les seigneuries de Retourtour, Désaignes, Beauchastel, Argental, Ozon, La Farre, Vaux, Châteauneuf-de-Vernoux, Mahun, Seray et Vocance. Alix mourut fort jeune, sans enfants, et Jacques Ier se remaria en 1387 avec Catherine de Giac. Jacques Ier possédait à sa mort, en 1396, les terres et les baronnies de Tournon, Beauchastel, Argental, Désaignes et Mahun avec leurs dépendances, et il avait laissé à Catherine l'administration de ses biens avec la direction de la personne de sa fille, Jeanne. De 1398 à 1407, la succession de Jacques Ier occasionna des procès entre Jeanne et Guillaume IV de Tournon. Un arrêt du 12 mars 1399 déclara Jeanne maintenue en possession seulement du tiers de la portion légitime qui revenait à Jacques sur les biens de Guillaume III, son père et du tiers des biens possédés par Jacques Ier au moment de sa mort, et d'autre part maintint Guillaume IV en possession de tous les autres biens contentieux qui étaient jadis de Guillaume III et de Briand de Retourtour.
Guillaume IV avait épousé en 1396 Helmorgée de Grolée, dame de Vassalieu, de Quintenas, d'Ay, de la Tour Vinay et de Montseroit, fille unique d'Archambaud de Grolée. Il testa le 114 mars 1415 et mourut peu après, ne laissant que des enfants mineurs. L'héritier de la maison de Tournon, Guillaume V, fut marié, quoique fort jeune, le 18 mars 1423, avec Antoinette de la Roue, fille d'Armand, seigneur de la Roue et d'Isabeau de Chalancon. Guillaume V participa honorablement aux grands événements de l'époque, avec les autres seigneurs du Languedoc qui tous soutinrent la cause de Charles VII. Il testa le 2 mai 1463 mais ne mourut qu'en 1467. Charles, l'aîné des enfants de Guillaume V, étant mort avant son père sans postérité, et Imbert, le second, étant chanoine de Saint-Just à Lyon, ce fut le troisième, Jacques II, substitué aux deux autres dans le testament paternel, qui succéda à son père dans les biens de la famille de Tournon.
Après la mort de son père, le nouveau seigneur de Tournon, Jacques II, fut inquiété dans ses seigneuries de Beauchastel et de Châteauneuf-de-Vernoux par Aymar de Poitiers, seigneur de Saint-Vallier et de Chalancon-en-Boutières, qui se prétendait seigneur dominant de ces seigneuries. Jacques de Tournon fut fait chevalier de la reine Anne de Bretagne en 1491, et chambellan du roi en 1501. En 1498, il fut un des témoins du mariage du futur roi Louis XII avec Anne de Bretagne. La même année, il fut l'un des personnages qui figurèrent à la ratification à Nantes de la paix conclue entre les rois de France et d'Angleterre.
En 1502, Jacques II apporta à Tournon des lettres royales pour l'établissement de deux foires dans cette ville. Avec sa femme Jeanne de Polignac, il se signala par un grand nombre de fondations pieuses, dont la principale fut l'établissement des Cordeliers à Tournon, en 1473, en vertu d'une bulle de Sixte IV de 1471. En 1497, le seigneur et la dame de Tournon firent une autre fondation à l'église des Célestins de Colombier. De Jeanne de Polignac, Jacques II avait eu :
  • Christophe, échanson de Charles VIII en 1498, mort avant son père sans enfants de sa femme Catherine d'Amboise ;
  • Just, qui succéda à son père dans la baronnie de Tournon ;
  • Gaspard, évêque de Valence en 1503, mort en 1520 ;
  • Antoine, qui épousa en 1502 Marie de Clavières, et qui testa en 1531 ;
  • le cardinal François (1489-1562), archevêque d’Embrun (1517), de Bourges (1525), d’Auch (1537) et de Lyon (1551) ;
  • Charles, chanoine-comte de Lyon puis évêque de Rodez, mort en 1504 ;
  • Antoinette, mariée à Jacques de Laire, seigneur de Ciornillon et de la Mothe de Grigny ;
  • Louise, mariée en 1484 à Jacques de Lévis, baron de Châteaumorand ;
  • Blanche, mariée à Raymond d'Agoult, baron de Sault, puis à Jacques de Coligny, seigneur de Châtillon, oncle de l'amiral de Coligny ;
  • Jeanne, mariée à Jean de Saint-Priest, seigneur de Saint-Chamond.
Avant son mariage, Jacques II avait eu d'Antoinette de Saint-Priest un fils naturel, Alexandre de Tournon, qui fut légitimé en 1499. Alexandre épousa Marguerite de Meyres, fille unique et héritière de sa maison, et il fut l'auteur de la branche des Tournon de Meyres, seigneurs de Désaignes et Lamastre, de Retourtour et du Vergier.
La maison de Tournon prit au XVIe siècle une importance croissante, tant à cause des services rendus et du mérite de quelques-uns de ses membres (le cardinal François, ambassadeur de François Ier), que de la charge de bailli du Vivarais, qu'elle conserva de 1498 à 1644. Le premier à en être pourvu fut Christophe, seigneur de Beauchastel, fils aîné de Jacques II et de Jeanne de Polignac, de 1498 à sa mort, en septembre 1500. Dès le mois suivant, le titulaire de cette charge fut Just Ier, chevalier, frère du précédent, devenu peu après, suite à la mort de Jacques II, baron de Tournon et sénéchal d'Auvergne. Just Ier était capitaine de 50 lances et gouverneur pour la reine du château de Mehun-sur-Yonne. En 1500, le roi lui fit don de la seigneurie de la Bâtie d'Andaure. Just siégea aux États du Languedoc ouverts à Tournon, le 13 novembre 1503, dans le réfectoire du couvent des Carmes. Il fut tué à Pavie, le 24 février 1525. De Jeanne de Vissac, fille et héritière d'Antoine, seigneur d'Arlènes, il avait eu six garçons et six filles :
  • Antoine, qui lui succéda dans la baronnie de Tournon et autres terres du Vivarais, mais qui fut tué au siège de Naples en 1528 ;
  • Jean, héritier de sa mère à la baronnie d'Arlenc, maître d'hôtel du roi, qui périt également à Naples ;
  • Charles, abbé de la Chaise-Dieu puis évêque de Viviers en 1542, mort en 1550 ;
  • Jacques, évêque de Castres en 1531, coadjuteur de son oncle, le cardinal, en l'abbaye de Tournus, évêque de Valence en 1537, doyen de l'église de Lyon en 1539, mort en 1553 ;
  • Just II, qui continua la lignée ;
  • Henri, mort sans postérité ;
  • Antoinette, abbesse des Bénédictines de Saint-Andoche d'Autun en 1545 et 1576 ;
  • Hélène, troisième femme de Jean de la Baume, comte de Montrevel, gouvernante du prince de Piémont en 1563 ;
  • Justine, mariée en 1526 à François Alleman, seigneur de Champs-en-Diois ;
  • Anne, qui épousa en 1529 Gaspard de Castellane, comte de Grignan ;
  • Blanche, mariée à Claude de Pontville, vicomte de Rochechouart ;
  • Suzanne, religieuse.
Le cinquième fils de Just Ier, Just II, eut de Claudine de La Tour-Turenne Just-Louis Ier, comte de Roussillon, baron de Chalancon, sénéchal d'Auvergne, qui épousa en 1583 Madeleine de La Rochefoucauld. Leur fils, Just-Henri, comte de Tournon, maréchal de camp, marié en 1616 à Charlotte de Lévis-Ventadour, puis en 1620 à Louise de Montmorençy-Boutteville, fut père de Just-Louis II, comte de Tournon et de Roussillon, sénéchal d'Auvergne, maréchal de camp, tué en 1644 au siège de Philipsbourg, sans postérité. Avec lui s'éteignit la branche aînée des Tournon. Les seigneuries de Just-Louis passèrent, non pas aux Tournon de Meyres, branche cadette, mais à Marguerite de Montmorency, duchesse de Ventadour, grand-mère maternelle de Just-Louis, puis aux Lévis-Ventadour.
2. Branche cadette des Tournon : les Tournon de Meyres (cf. tableau généalogique 3).
Fils naturel légitimé de Jacques II de Tournon et d'Antoinette de Saint-Priest, Alexandre de Tournon fut l'auteur de la branche des Tournon de Meyres. Il fut mêlé à la vie de la province. De 1514 à 1532, il assista en effet aux États du Vivarais en qualité de bailli de Viviers et il y joua un rôle marquant puisqu'il fut presque constamment élu membre de la principale commission, celle du gect (répartition des tailles). En 1524 et 1525, il était qualifié de bailli de Viviers et de Tournon. Enfin, il présida en 1529 plusieurs assemblées des États du Vivarais. Alexandre fut aussi un preux chevalier, ami et compagnon de Bayard dans toutes ses campagnes. Il mourut après 1532. En 1494, Alexandre de Tournon avait épousé Marguerite de Meyres. Il en eut plusieurs enfants, dont Gaspard, seigneur de Meyres et de Rouveyrolles, qui épousa en 1541 Antoinette Itier de Giorand et testa en 1567. Gaspard de Tournon siégea aux états du Vivarais en 1537 et 1539 comme bailli de Viviers. Il testa en 1567.
À Gaspard succéda François, seigneur de Meyres, Désaignes, Rouveyrolles et Lamastre, qui eut de son mariage avec Marguerite de la Gruterie, François de Tournon de Meyres. Ce dernier eut de sa première femme, Suzanne de Barjac, François, baron de Lamastre (mort sans postérité d'Anne de Fay de La Tour Maubourg), et de sa deuxième femme, Blanche de Challans, François-Christophe, seigneur de Meyres, baron de Retourtour, maintenu noble en 1666.
En 1630, François-Christophe s'allia à Louise-Geneviève de Chanaleilles, fille de François, seigneur du Pin et de la Valette, baron de Retourtour. Il en eut Jean-Antoine, né en 1653, baron de Retourtour, marié en 1686 à Marie de Beaulieu du Mazel, puis en 1691 à Marie-Louise de Simiane-Moncha. Du premier lit vint François, allié à Marie-Hélène de Rostaing, père d'Hugues-François, comte de Tournon, qui épousa Jeanne-Marie de Souverain de Trélemont et en eut un fils, dit le vicomte de Tournon, avec lequel la branche s'éteignit. Du deuxième lit vinrent plusieurs enfants dont :
  • François de Paule, qui épousa Louise de Lestrange en 1719 ;
  • Marc, créé marquis de Claveson en 1754, qui épousa en 1747 Anne-Catherine de Romanet et en eut Jean-Baptiste-Marc, marquis de Claveson, né en 1751, qui épousa sa cousine, Rose-Marie-Hélène de Tournon de Meyres mais qui mourut sans postérité ;
  • Jacques, baron de Banon, seigneur de Saumane et de l'Hospitalet, héritier en 1748 de sa tante, Anne de Siminane-Moncha ; il fut le fondateur de la branche des Tournon-Simiane.
3. Branche cadette des Tournon de Meyres : les Tournon-Simiane (cf. tableau généalogique 4).
Né en 1702, fils de Jean-Antoine de Tournon de Meyres et de Marie-Louise de Simiane-Moncha, Jacques de Tournon fut donataire, en 1748, de terres en Provence appartenant à sa tante maternelle Anne de Simiane-Moncha, marquise de Villeneuve, à condition d'ajouter à son nom et à ses armes ceux des Simiane. Il mourut en 1751. Il avait eu de Marie-Anne de Chastan deux enfants :
  • Alexandre-François-Xavier, comte de Tournon-Simiane, marquis de Claveson, baron de Banon et de Retourtour, seigneur du Vergier, de Lamastre, de Désaignes, de Saumane, de la Roche et de l'Hospitalet, officier au régiment des Gardes-françaises, qui épousa en 1744 Marie-Alix-Aldonce-Philippine-Eugénie-Geneviève de Seytres-Caumont ;
  • Marie-Françoise-Delphine de Tournon, qui épousa en 1783 Jean-Baptiste Carme de Bruguière.
Alexandre-François-Xavier de Tournon-Simiane eut onze enfants :
  • Claude-Philippe (1775-1809), créé comte de Tournon-Simiane en 1808, chambellan de l'Empereur, allié en 1797 à Marie-Eléonore de Mascon et père de Just-Charles-François, titré marquis de Tournon-Simiane, marié en 1838 à Ludivine Arod de Montmélas, d'où une fille qui épousa Philippe-Antoine de Tournon, son cousin ;
  • Philippe-Camille-Casimir-Marcellin, créé baron de Tournon en 1810, préfet de Rome, conseiller d'Etat, pair de France en 1823, marié en 1811 à Augustine-Adèle-Denise Mayneaud de Pancemont, d'où Just-Joseph-François, mort en 1841, et Philippe-Antoine, comte de Tournon-Simiane, mort en 1905, qui ne laissa qu'une fille de sa cousine, Louise-Hélène-Léonie de Tournon ;
  • Alix-Eugène, chevalier de Malte, marié en 1800 à Adèle-Renée d'Autric-Vintimille, père de Philippe-Alexandre-Camille, mort en 1895 ;
  • Just-Hippolyte de Tournon (1783-1870), chevalier de Malte, allié en 1839 à Jeanne-Pierrette de Murard d'Yvours, père de Just-Eugène-Pierre, comte de Tournon-Simiane, qui épousa en 1876 Anne-Marie-Ghislaine de Villegas de Saint-Pierre et mourut en 1912 ne laissant qu'une fille ;
  • Victor de Tournon, né en 1790, officier de cuirassiers ;
  • Pauline de Tournon, née en 1776, mariée en 1796 à Antoine-François-Louis-Richard de Vernoux ;
  • Mélanie de Tournon, née en 1784, qui épousa en 1804 Antoine-Jacques du Fournel, s.p. ;
  • Alix de Tournon, née en 1786, femme (1806) de Joseph-Maurice, comte de Seytres-Caumont ;
  • Alexandrine-Philippine-Rose-Hélène, née en 1786, alliée en 1810 à Henri-François-Joseph d'Hérisson ;
  • Hortense de Tournon, née en 1789, qui épousa en 1811 Jean-Antoine de Romanet de l'Estrange ;
  • Louise de Tournon, née en 1793, mariée en 1814 à Aimé de Taffanel de La Jonquière.
Le nom des Tournon-Simiane s'éteignit avec les fils de Philippe-Camille-Casimir-Marcellin et de Just-Hippolyte, Philippe-Antoine et Just-Pierre-Marie-Eugène. De nos jours, cette famille est représentée par les descendants de la fille de Philippe-Antoine, Louise-Hélène-Françoise de Tournon-Simiane, épouse de Jean-Victurnien-Jacques de Chabanes-la-Palice.
4. Familles alliées.
4-1. Familles alliées des Tournon et des Tournon de Meyres.
Famille de Retourtour.
Retourtour (Ardèche, commune de Lamastre, arrondissement de Tournon) fut le berceau de cette famille, éteinte dans les Tournon par le mariage d'Alix de Retourtour avec Jacques, sire de Tournon, en 1376.
En 1197, Armand de Retourtour, seigneur de Retourtour, Beauchastel, Désaignes, Montfauxcon-du-Velay, abandonna au chapitre de Saint-Ruff ses droits sur l'île de Soyons. Il devint seigneur de Dunières par son mariage avec Seigneuresse de Dunières. Son arrière-arrière-petit-fils, Briand de Retourtour, dit de Beauchastel, chevalier, baron d'Argental et de Mahun, seigneur de Beauchastel, La Faye, Chastaubas-de-Dunières et Saint-Just, épousa successivement Eléonore de Canillac, Jeanne de Beauvoir et Maragde de la Roue. Alix était issue du deuxième mariage de Briand. Son père lui légua ses immenses biens (seigneuries de Retourtour, Désaignes, Beauchastel, Ozon, la Faye, Vaux, Châteauneuf-de-Vernoux, Mahun, Seray, Vocance) et donna l'usufruit de Dunières, Montfaucon et Saint-Just à Maragde. Mais Alix mourut sans postérité, fort jeune (elle n'avait que douze ans quand fut signé son contrat de mariage) et ses biens passèrent à Guillaume IV de Tournon, sauf Dunières, Montfaucon et Saint-Just qui restèrent la propriété de Maragde de la Roue.
Famille de Meyres (cf. tableau généalogique 5).
En 1494, Alexandre, fils naturel de Jacques II de Tournon, épousa Marguerite de Meyres, fille et héritière de Rodet de Meyres. La famille de Meyres était une des plus vielles familles nobles de la région. On lui devait la construction du château de Désaignes. Les Meyres avaient des biens à Beaudiner, Arlebosc, Beauchastel, mais surtout à Désaignes et aux environs.
L'un des Meyres, Pons, rendit hommage à Briand de Retourtour, seigneur de Beauchastel et de Désaignes, avec dénombrement de tout ce qu'il tenait en fief dudit seigneur, en 1340. Les années suivantes, Briand de Retourtour, en considération des services rendus par son vassal, lui fit un grand nombre de donations. Qualifié de substitut au bailliage royal de Boucieu en 1356, Pons de Meyres testa en 1374. Il avait épousé en premières noces Marguerite de Sahune, dont il eut des enfants qui moururent avant leur père. Devenu veuf, il se remaria avec Béatrix d'Ay, dont il eut plusieurs enfants.
Jean de Meyres, le quatrième des enfants de Pons et son héritier universel, épousa en 1366 Marguerite de Vaugelas puis, en 1377, Arthaude de Chambaud. Il testa en 1392.
Le fils de Jean et d'Arthaude, également prénommé Jean, épousa en 1407 Alasie de Bonneville. En 1412, il fit hommage à dame Anne Dauphine, duchesse de Bourbon, de tout ce qu'il prenait en la terre de Rochebloine. En 1423, la dame de Tournon, Helmorgée de Grolée, donna à Jean de Meyres l'autorisation de réédifier et d'agrandir en longueur et en largeur la tour qu'il avait dans le castrum de Désaignes. Alasie était veuve et tutrice des enfants en 1431, date à laquelle Jarenton de Rochain, châtelain de Désaignes, convoqua les créanciers de la famille.
Le fils de Jean et d'Alasie, Pierre de Meyres, épousa en 1438 Anne de Saint-Didier. L'année suivante, à la Voulte, devant le châtelain dudit lieu, il exhiba son terrier, contenant les reconnaissances de diverses personnes faites à ses prédécesseurs. En 1463, noble Pierre de Meyres, écuyer, châtelain de Désaignes, reçut de Guillaume de Tournon l'investiture de certains cens et revenus que lui avait vendus Antoine de Rochain, écuyer.
Le fils de Pierre, Rodet, épousa Jeanne de Servissas, qui devenue veuve, convola en secondes noces vers 1480 avec un habitant de Désaignes. Ce fut leur fille Marguerite qui fut mariée en 1494 à Alexandre de Tournon.
Famille de la Gruterie (cf. tableau généalogique 6).
La Gruterie, situé entre Lamastre et Désaignes, serait le berceau de la famille de La Gruterie, alliée aux Tournon de Meyres par le mariage de Marguerite de la Gruterie et de François de Tournon de Meyres, en 1572. La généalogie de cette maison remonte à Briand de Montjau de Chassaigne, qui épousa vers 1480 Anne de Chazotte, dame de la Gruterie et des Ollières, dont il prit le nom. Leur fils, Guillaume de la Gruterie, écuyer, seigneur de la Gruterie et des Ollières, auquel remontent les preuves de maintenue de noblesse, épousa Béatrix de la Vernade et en eut Christophe, écuyer, seigneur de Maisonseule du chef de sa femme, Phélise, alias Philippa de Sahune, dame de Maisonseule, dont il adopta les armes. Cette dernière était fille et unique héritière de Balthazar, seigneur de Maisonseule, et de Françoise de Barjac. Ce fut leur fille Marguerite qui épousa François de Tournon de Meyres, fils aîné de Gaspard, seigneur de Meyres, et d'Antonia Itier de Giorand, le 28 juillet 1572.
Famille de Chanaleilles (cf. tableau généalogique 7).
La famille de Chanaleilles semble avoir pris son nom d'une terre du diocèse de Viviers et prouvait sa filiation depuis Raymond de Chanaleilles, seigneur de la Valette, qui reçut un hommage lige en 1274. Raymond laissa deux fils, Raymond et Béraud, qui épousa Astorge, héritière du château de Vals, près du Puy, et qui continua la lignée. L'un de ses descendants, François, seigneur du Pin et de la Valette, baron de Retourtour, eut d'Anne du Vergier une fille, Louise-Geneviève, qui épousa François-Christophe de Tournon de Meyres en 1630. Anne du Vergier était elle-même fille de Gaspard du Vergier et de Phélize de Maisonseule.
Famille Beaulieu du Mazel.
Jean-Antoine de Tournon de Meyres se maria une première fois, en 1686, avec Marie de Beaulieu du Mazel.
Famille de Simiane-Moncha (cf. tableau généalogique 8).
En 1691, Jean-Antoine de Tournon de Meyres se remaria avec Marie-Louise de Simiane-Moncha.
Originaire de Provence, la famille de Simiane tirait son nom de la ville de Simiane, non loin de Forcalquier. Elle était connue dès le XIe siècle, avec Humbert, seigneur d'Apt et de Caseneuve, dont l'arrière-petit-fils, Rambaud d'Agoult (mort en 1113), épousa Sancie, dame de Simiane. Le fils de Rambaud, Guirand Ier, prit le premier le nom de Simiane. L'un de ses descendants, Guirand VI, baron de Cazeneuve et de Gordes, épousa Marguerite Forbin en 1482 et assista aux États de Provence, tenus à Aix, en 1487. Son fils, Bertrand-Rambaud II, reçu maître des requêtes en 1548 et président au grand conseil en 1551, fut ambassadeur à la cour de Rome en 1556. Il épousa en 1509 Perrette de Pontèves qui lui donna dix-huit enfants, dont Bertrand-Rambaud III, baron de Caseneuve et de Gordes, gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi, lieutenant général au gouvernement de Dauphiné, Gaspard, seigneur d'Evaunes, et Aymar, seigneur de la Rochegiron et de Saumane.
Fils aîné de Bertrand-Rambaud II, Bertrand-Rambaud III épousa en 1551 Guyonne Allemand, dont il eut Balthazar, qui s'allia en 1581 à Anne de Saint-Marcel. Son fils, Guillaume, créé marquis de Gordes en 1615, se maria en 1612 à Gabrielle de Pontèves et fut père de François, marquis de Gordes, lieutenant général en Provence, et grand-père de Anne-Marie-Thérèse, qui épousa son cousin Edme-Claude-Louis de Simiane-Moncha.
Huitième fils de Bertrand-Rambaud II, Gaspard de Simiane fut l'auteur de la branche des comtes de Moncha, en Forez. Gentilhomme ordinaire de la Chambre du roi en 1598, il fut blessé et fait prisonnier à la bataille de Moncontour, sous les yeux du roi de Navarre, qui eut de grands égards pour lui dans sa prison. En 1576, il avait épousé Catherine Mitte, fille de Jean, seigneur de Chevrières. Il en eut plusieurs enfants, dont Bertrand, qui suit, Jacques, seigneur d'Evaunes, capitaine au régiment des gardes françaises en 1632 puis gouverneur de Valence en Dauphiné et lieutenant général des armées du roi, Edme, Gabriel, seigneur de Saint-Nazaire, et Charlotte, mariée en 1598 à Claude-Antoine de Vichi, seigneur de Champrond.
Bertrand de Simiane, comte de Moncha, seigneur de Jaunage et de la Rochegiron, était colonel d'un régiment d'infanterie de son nom, en 1630. Il épousa Louise de Malain, fille d'Edme, lieutenant général au gouvernement de Bourgogne, et en eut Edme-Claude et Marie, seconde femme de Louis, duc d'Arpajon.
Edme-Claude de Simiane, lieutenant général des armées du roi, fait prisonnier à la bataille de Rocroi en 1642, épousa en 1649 Claude-Renée de Ligniville (morte en 1715), fille unique de Ferry IV, comte du Saint-Empire, seigneur de Tantonville, et de Marie de Choiseul. De cette union naquirent douze enfants, mais quatre seulement sont connus : François-Louis-Claude-Edme, qui épousa en 1682 Anne-Thérèse de Simiane, sa cousine (fille de François, marquis de Gordes), Françoise-Ursule, comtesse du Roure, Anne, marquise de Villeneuve, et Marie-Louise, qui eut, de son mariage avec Jean-Antoine de Tournon de Meyres, Jacques, adopté par sa tante, la marquise de Villeneuve, à condition de relever le nom et les armes des Simiane.
Aymar de Simiane, onzième fils de Bertrand-Rambaud II, épousa en 1587 Hortense de Cenami, veuve de N. Sauvin, seigneur du Cheilar en Dauphiné, dont il n'eut qu'un fils, nommé Paul, qui mourut sans alliance.
La famille de Simiane était alliée aux familles de Pontèves (mariage de Bertrand-Rambaud II et de Perrette de Pontèves en 1509), de Miollens, seigneurs de Chevrières (mariage de Gaspard de Simiane et de Catherine de Chevrières en 1576), de Malain (mariage de Bertrand de Simiane-Moncha et de Louise de Malain au début du XVIIe siècle) et de Ligneville (mariage d'Edme-Claude de Simiane-Moncha et de Claudine-Renée de Ligneville en 1649).
Famille Romanet de Lestrange (cf tableau généalogique 9).
La famille Romanet de Lestrange, originaire de Satillieu, faisait remonter ses preuves de noblesse à Just de Romanet, qui épousa en 1450 Pierrette de Boulien. Leur fils Jean de Romanet, écuyer, épousa Antoinette de Fornas puis Benoîte de Vaux dite de Serres. Du deuxième lit naquit Aymé (ou Antoine) de Romanet, écuyer, seigneur de la Porte, qui prit une part active dans le parti catholique, et qui testa en 1586. Son fils Jean II de Romanet, baron de Beaudiner (baronnie acquise des ducs d'Uzès en 1620), suivit comme son père la carrière des armes. Il reçut du duc de Nemours, commandant à Lyon, les revenus de la châtellenie de Pailharès et de Rochebloine, à titre de récompense. Il épousa Catherine Granjon, dame de la Faurie, fille unique héritière de Blaise Granjon, châtelain d'Ay, Seray et Mahun. Il mourut le 8 juin 1629, laissant Charles (1627-1681), seigneur de la Faurie, baron de Beaudiner et des Etats du Velay, capitaine de chevau-légers.
Le deuxième fils de Charles, prénommé Just-Louis, eut quatre enfants, dont Charles-Antoine, qui poursuivit la lignée et Anne-Catherine, mariée en 1747 à Marc de Tournon de Meyres, marquis de Claveson, fils de Jean-Antoine de Tournon de Meyres et de Marie-Louise de Simiane-Moncha. Charles-Antoine de Romanet, marquis de Lestrange, prit les armes de la famille de sa femme, Catherine-Claudine de Lestrange, fille et héritière du marquis Henri-César, seigneur de Saint-Jeurre-d'Andaurre, Grozon, Gilhose, la Bâtie. La famille de Lestrange s'était elle-même alliée aux Tournon de Meyres, par le mariage de François de Paule de Tournon de Meyres et de Louise de Lestrange, en 1720.
L'un des petits-fils de Charles-Antoine de Romanet de Lestrange, Jean-Antoine-Louis, comte de Romanet de Lestrange, épousa Dorothée-Hortense de Tournon-Simiane, fille d'Alexandre-Xavier, marquis de Claveson et d'Alix de Seytres-Caumont.
Famille Souverain de Trélemont (cf. tableaux généalogiques 10 et 11).
Les Souverain de Trélemont étaient originaires du Velay. Un de leurs premiers représentants, Guillaume de Trélemont, seigneur de Maisonseule, épousa en 1531 Phélize d'Asseme. Un de leurs descendants, Mathieu, fut anobli par sa charge de conseiller-notaire et secrétaire du roi. Ce fut lui, qui, en 1578, acquit près d'Yssingeaux le domaine et château de Trélemont. Le fils de Mathieu, Pierre, écuyer, seigneur de Trélemont, reçut l'investiture pour ses moulins et domaines du Sablon, en 1683. Son arrière-petit-fils, Mathieu II, seigneur de Trélemont et du Sablon, légua tous ses biens à sa fille, Jeanne-Marie de Souverain, dame de Trélemont, qui les apporta en 1755 à son mari, Hugues-François de Tournon de Meyres. ce dernier céda Trélemont à Marc-Antoine Faure de Lavarenne, en 1769. Les Souverain de Trélemont étaient alliés aux Buisson.
4-2. Familles alliées des Tournon-Simiane.
Famille Chastan d'Ortigues (cf. tableau généalogique 12).
Fille de Jean-Mathieu Chastan d'Ortigues, receveur du clergé de France au diocèse d'Apt, Marie-Anne de Chastan épousa Jacques de Tournon-Simiane en 1746. Les Chastan étaient alliées aux Remerville.
Famille Seytres-Caumont.
La famille Seytres-Caumont établissait sa filiation depuis Guillaume de Seytres, seigneur de Puy-Saint-Martin, testant en 1230. Elle s'allia à deux reprises aux Tournon-Simiane, en 1774 (mariage d'Alexandre-François-Xavier de Tournon-Simiane et de Marie-Alix-Aldonce-Philippine-Eugénie-Geneviève de Seytres-Caumont) et en 1806 (mariage de Maurice, duc de Caumont, et de sa cousine Alix de Tournon-Simiane).
Famille d'Autric-Vintimille.
Les Autric-Vintimille s'allièrent aux Tournon-Simiane par le mariage d'Adèle-Renée d'Autric-Vintimille et d'Alix-Eugène, troisième fils d'Alexandre-François-Xavier de Tournon-Simiane, en 1800.
Famille Murard d'Yvours.
Originaire de Lyon, la famille Murard faisait remonter sa généalogie à Pons Murard, échevin de Lyon, en 1574. Elle comptait un conseiller à la cour des monnaies de Lyon en 1726, ainsi qu'un président au parlement de Paris en 1758. Au début du XIXe siècle, Claude de Murard (1778-1852) épousa une Terrasse d'Yvours et en eut une fille, Jeanne-Pierrette, qui épousa Just-Hippolyte, quatrième fils d'Alexandre-François-Xavier de Tournon-Simiane, en 1839.
5. Seigneuries.
5-1. Seigneuries en Vivarais.
Baronnie de Désaignes et fief du Vergier.
Alexandre de Tournon reçut un fief dans la baronnie de Désaignes par son mariage avec Marguerite de Meyres en 1494. Comme l'avaient fait les seigneurs de Meyres, les Tournon de Meyres (branche cadette) rendirent hommage aux Tournon (branche aînée) pour les biens qu'ils possédaient en fief et rentes dans la baronnie de Désaignes. Un long procès (de 1693 à 1708) opposa Jean-Antoine de Tournon de Meyres à Antoine-Marie de Maisonseule, qui, en 1692, avait acheté la baronnie de Désaignes aux ducs de Ventadour, successeurs de Marguerite de Montmorency, grand-mère maternelle et héritière de Just-Louis de Tournon, dernier représentant de la branche aînée.
Les Tournon de Meyres entrèrent en possession du fief du Vergier grâce au mariage de François-Christophe de Tournon de Meyres et de Louise-Geneviève de Chanaleilles, fille d'Anne du Vergier, en 1630.
Baronnie de Retourtour et fief de la Gruterie.
Les Tournon de Meyres entrèrent en possession de la baronnie de Retourtour grâce au mariage de François-Christophe de Tournon de Meyres et de Louise-Geneviève de Chanaleilles, en 1630. Le père de Louise-Geneviève avait lui-même acheté Retourtour à Abel de Lauras, seigneur de Montplaisant, en 1618.
Le fief de la Gruterie fut acheté aux demoiselles de Prarond par Hugues-François de Tournon de Meyres, en 1765.
Baronnie de Lamastre.
En 1603, François de Tournon de Meyres acheta la baronnie de Lamastre au prince Henri de Bourbon, duc de Montpensier, et à Catherine de Joyeuse, son épouse. En 1644, son petit-fils, François-Christophe de Tournon de Meyres, vendit Lamastre à Claude de Maisonseule.
Autres seigneuries.
Les Tournon de Meyres et les Tournon-Simiane étaient également seigneurs du Pin et de Fogeroles, de la Farre, de Rochebloine, de Macheville, d'Empurany (mariage d'Odon de Tournon et de Sibylle d'Empurany, en 1280), de Fay et Brottes, de la Bâtie d'Andaure, d'Arlebosc, de Beauchastel, de Beaudiner, de Chalençon, de Châteauneuf, de Claveson, de Fain, de Freycenet, de Jaujac, de Mahun, de Monteil, de Montregard, de Rouveyrolles, de Satillieu, de Tournon, de Vaulx et d'Yvours.
5-2. Seigneuries provençales.
C'est en 1748 que les baronnies de Banon, de Saumane, de la Rochegiron et de l'Hospitalet, jusque là possessions des Simiane-Moncha, passèrent aux Tournon-Simiane, avec la donation d'Anne de Simiane-Moncha, marquise de Villeneuve, au profit de son neveu Jacques de Tournon.
Consulter les documents annexes ci-joint

Cote :

513AP/1-513AP/155

Publication :

Archives Nationales
2002

Informations sur le producteur :

Tournon (famille de ; XIIIe s.-....)

Informations sur l'acquisition :

Historique de conservation :
Historique de la conservation.
Le chartrier de Tournon, qui représente douze mètres linéaires, couvre huit siècles (XIIIe-début du XXe siècle). Suite aux différentes alliances matrimoniales, aux successions, aux dons et aux achats de terres, de nombreuses pièces sont venues enrichir le fonds.
Ainsi, lorsque Alexandre de Tournon, par son alliance avec Marguerite de Meyres, en 1494, reçut des censives dans les mandements de Désaignes, Retourtour, La Farre, Fay, Brottes, Costes, Rochebloine, La Bâtie d'Andaure, Beauchastel, Saint-Marcel, Mahun, Satillieu, Rouveyrolle, Empurany, les titres correspondants vinrent s'adjoindre au chartrier. En 1603, François de Tournon de Meyres acheta la baronnie de Lamastre au prince Henri de Bourbon, duc de Montpensier, et à Catherine-Henriette de Joyeuse, son épouse, et il récupéra les titres antérieurs à cette date. En 1644, son petit-fils, François-Christophe de Tournon de Meyres, vendit la baronnie à Claude de Maisonseule et remit à ce dernier un certain nombre de titres. Toutefois, on trouve dans le fonds les titres des rentes non liquidées, récupérées par Jean-Antoine de Tournon de Meyres. En 1630, François-Christophe de Tournon de Meyres, en recevant le fief du Vergier par son mariage avec Louise-Geneviève de Chanaleilles, fille d'Anne du Vergier, se vit transmettre les titres de ce fief. Son beau-père, François de Chanaleilles, lui céda aussi les titres de la baronnie de Retourtour qu'il avait achetée en 1618. En 1682, en engageant la seigneurie du Pin, cédée par François de Chanaleilles à François-Christophe de Tournon de Meyres, Jean-Antoine de Tournon de Meyres dut remettre les titres à Gabriel de Gardon, son créancier. Néanmoins, il conserva les lièves. Enfin, François-Hugues de Tournon de Meyres récupéra les titres du fief de la Gruterie lorsqu'il l'acheta aux demoiselles de Prarond, en 1765.
La transmission des seigneuries de Just-Louis de Tournon, dernier représentant de la branche aînée, à sa grand-mère maternelle Marguerite de Monmorency explique la quasi-absence des archives seigneuriales des Tournon dans le fonds. Les quelques archives personnelles des membres de la branche aînée proviennent en fait de la collection de François-Charles-Antoine du Faure, marquis de Satillieu (né en 1752, mort sans postérité après 1818), qui, après une carrière militaire, s'intéressa à l'histoire de sa région et qui, sous le Consulat, se vit confier par le préfet de l'Ardèche la recherche des chartes concernant l'histoire de ce département. Bibliothécaire de l'école centrale de Tournon, le marquis de Satillieu fit une proposition de cession de tous les titres qu'il avait réunis concernant la famille de Tournon à Philippe-Casimir-Marcellin de Tournon-Simiane (lettre du 14 octobre 1814, manuscrit Z71 conservé au château d'Avrilly). Sa collection fut dispersée avant sa mort.
Le chartrier de Tournon fut conservé au château du Vergier et transmis de génération en génération jusqu'à ce que François de Chabanes-la Palice, propriétaire du château et petit-fils de Louise-Hélène-Françoise de Tournon-Simiane, épouse de Jean-Victurnien-Jacques de Chabanes-la-Palice, vende le fonds au libraire Paul Jammes à la fin des années 1970 à l'exception de vingt pièces d'archives, oubliées et encore conservées par les descendants des Tournon-Simiane. En 1990, le fils de Paul Jammes, André Jammes, vendit le chartrier aux Archives nationales.

Description :

Mise en forme :
Présentation du fonds et de son traitement.
Le chartrier de Tournon comprend des papiers familiaux et des archives seigneuriales et domaniales.
Les papiers familiaux (513 AP 1-54) ont été classés suivant une logique généalogique, respectant l'individualité de chacune des branches de la maison de Tournon. Ainsi, les quelques documents provenant des Tournon (branche aînée, 513 AP 1-10) sont suivis des archives des Tournon de Meyres (branche cadette des Tournon, 513 AP 11-22) et des Tournon-Simiane (branche cadette des Tournon de Meyres, 513 AP 23-37). Au sein de ces trois branches, les papiers sont classés par individu, avec, pour chaque génération, le chef de famille, sa (ses) femme(s) et ses enfants les plus jeunes et occasionnellement les branches réduites qui en résultent. Viennent ensuite les archives des familles alliées (513 AP 38-54), par ordre d'alliance avec les Tournon, les Tournon de Meyres et les Tournon-Simiane, avec éventuellement leurs propres familles alliées (famille de Simiane). On trouvera très peu de choses sur le cardinal François de Tournon (513 AP 8, dossier 3), les sénéchaux d'Auvergne, Just II et Just-Henri de Tournon (513 AP 9-10), ou le préfet de Rome, Philippe-Camille-Casimir-Marcellin de Tournon-Simiane (513 AP 26). Les personnages les mieux représentés dans le fonds sont Hugues-François de Tournon de Meyres (513 AP 19, dossier 1), sa fille Rose-Marie-Hélène, vicomtesse du Barry puis marquise de Claveson (513AP 19, dossier 4), son oncle, Marc de Tournon de Meyres, marquis de Claveson (513 AP 20, dossier 1), son neveu Jean-Baptiste de Tournon de Meyres (513 AP 20, dossier 2), et son cousin, Just-Hippolyte de Tournon-Simiane (513 AP 28 à 31). Les Tournon de Meyres et les Tournon-Simiane ont récupéré très peu de papiers de leurs familles alliées, à l'exception des Simiane-Moncha (513 AP 43-51) et d'Anne, marquise de Villeneuve et tante de Jacques de Tournon-Simiane (513 AP 49, dossier 3).
Les archives seigneuriales et domaniales (513 AP 55-154) sont classées par seigneurie et non pas par producteur, la série organique prime ici sur le producteur d'archives. On a distingué les seigneuries du Vivarais (513 AP 55-149), les seigneuries provençales héritées des Simiane-Moncha (513 AP 150-153) et les autres possessions, à Paris, en Auvergne et dans le Jura (513 AP 154).
Les archives relatives aux domaines des Tournon en Vivarais ont été réparties en différents ensembles. En tête, ont été classés les documents communs à toutes les seigneuries. Viennent ensuite les documents classés par seigneurie. Ces ensembles ont été classés les uns après les autres selon deux critères : année d'acquisition et importance de la seigneurie. Les papiers relatifs aux trois principales seigneuries, baronnie de Désaignes et fiefs du Vergier et de Grouille (513 AP 65-91), baronnie de Retourtour et fief de la Gruterie (513 AP 92-108) et baronnie de Lamastre (513 AP 109-118), sont ainsi suivis de ceux concernant les seigneuries de Le Pin et Fogeroles (513 AP 119), La Farre (513 AP 120), Rochebloine (513 AP 121), Macheville (513 AP 122), Empurany (513 AP 123), Fay et Brottes (513 AP 124), et La Bâtie d'Andaure (513 AP 125). Les titres des seigneuries plus petites ou moins représentées dans le fonds viennent après, dans l'ordre alphabétique des noms de lieux (513 AP 126-145). Les papiers des seigneuries non identifiées ont été classés tout à la fin (513 AP 146-149).
Lors du classement des papiers relatifs aux seigneuries du Vivarais, une attention particulière a été portée au mandement. Le mandement était une circonscription seigneuriale dans l'étendue de laquelle fonctionnaient une cour de justice, un organisme de perception des tailles et redevances et une direction de la commission des estimes pour chaque paroisse. Le siège du mandement se trouvait le plus souvent au château fort. La difficulté résidait dans le fait que le mandement était composé, non pas de plusieurs paroisses, mais de parties de paroisses. Ainsi les tènements situés dans la paroisse de Désaignes étaient-ils les uns dans le mandement de Désaignes, les autres dans le mandement de Retourtour. De même les tènements de la paroisse de Lamastre étaient partagés entre le mandement de Lamastre et le mandement de Retourtour. Il a donc fallu identifier les lieux concernés par chaque pièce pour en connaître l'appartenance à l'un ou l'autre mandement, et ainsi classer le document dans les archives de la seigneurie correspondante.
Pour chacune des seigneuries, les actes ont été classés dans l'ordre suivant, conformément à la circulaire AD 54-16 du 29 juin 1954 :
- titres de propriété ;
- droits seigneuriaux :
  • papiers de greffe ;
  • tailles ;
  • fondations de chapelle ;
- droits féodaux :
  • directe féodale : hommages ; dénombrements ;
  • directe censuelle : arrentements ; divisions de rentes ; terriers et reconnaissances ; lièves ; lods ;
- droits fonciers.
On a suivi la même méthode de classement pour les papiers des seigneuries provençales (513 AP 150-153) : documents communs (513 AP 150-151) puis classés par seigneuries, baronnie de Banon (513 AP 152) et seigneuries de La Faye, L'Hospitalet, Jouage, Moncha, La Rochegiron et Saumane (513 AP 153).
Les documents sans lien avec le chartrier de Tournon ont été classés tout à la fin du fonds (513 AP 155).

Ressources complémentaires :

Sources complémentaires.
Centre historique des Archives nationales.
Section ancienne
Série G8, Agence générale du clergé
- G8 589b : rôle du cardinal de Tournon lors du colloque de Poissy et de l'établissement des Jésuites en France
Série H1, pays d'Etats, intendances
- H1 1293 : lettres et documents adressés par l'intendant de Provence au Contrôleur général, dont secours et remboursement de dépenses pour la guerre (Marseille, Fréjus, Salon, Tournon, etc.), 1593-1749
Série H4, Commission des péages
- H4 2948, 1958-2965 : registres de recettes concernant les péages de la ferme de Soubise, notamment ceux de Beauchastel, la Roche-de-Glun, Tournon, 1757-1768
Séries J et JJ , Trésor des chartes
Les séries J et JJ concernent essentiellement l'activité diplomatique du cardinal de Tournon :
- J 666 : traité de Madrid
- J 669, 922 : rachat des enfants de France
- J 679 : mariage de Jacques V d'Ecosse
- J 921 : traité de Cambrai
- J 965 : lettres du cardinal de Tournon
- J 1022 : guerre de Piémont, 1536
- JJ 197 : foires à Tournon
Séries K et KK, Monuments historiques
Ces séries concernent surtout les Tournon (branche aînée) et le cardinal François de Tournon :
- K 84-89 : cartons François Ier
- K 90-91 : cartons Henri II
- K 92 : François II
- K 98 : Charles IX
- K 1338 : traité de Crépy
- 21 Mi 1-278 [K 1482-1497] : archives de Simancas : rachat des enfants de France
- KK 1230 : seigneur de Tournon : productions dans un procès relatif à ses péages (copies de 1540), 1188-1534
- KK 1397 : documents du règne de François Ier
Série M, Mélanges
- M 592 : contrat de mariage de Just de Tournon
Série P, Chambre des comptes de Paris
- P 7251 : prestation de serment du cardinal de Tournon pour l'archevêché de Bourges
Série Q1, Titres domaniaux
- Q1 31 : titres de l'arrondissement de Tournon, XVIIe-XVIIIe siècles
- Q1 31* : péages de Tournon et de la Roche-de-Glun, XVe siècle
Section du XIXe siècle
Série F1b, Intérieur, administration générale
- F1b I 174/11 : dossier de carrière de Philippe Camille Casimir Marcellin de Tournon-Simiane, préfet de Rome, conseiller d'Etat et pair de France
Série BB11, Naturalisations
- BB11 4342 : demande de transmission du majorat de Philippe Antoine François de Tournon-Simiane par son frère, Just François Joseph de Tournon-Simiane, attaché au ministère des Affaires étrangères, 17 janvier 1840
Série LH, Dossiers de Légion d'honneur
- LH 2620001 : Alix Eugène de Tournon-Simiane (frère de Just-Hippolyte)
- LH 2620004 : Just Marie Eugène Pierre de Tournon-Simiane (fils de Just-Hippolyte)
- LH 2620005 : Philippe Antoine François de Tournon-Simiane
Minutier central des notaires parisiens
- ET/LXIX/1113 : cession de droits sur des terrains et mines concédés en 1723 dans les Etats du Missouri et de l'Illinois, liquidation de la succession de Philippe Francois Renaut, directeur des mines de l'Illinois, dont Augustine Anne Louise Adèle Meynaud de Pancemont, veuve de Philippe-Camille-Casimir de Tournon-Simiane, est l'une des héritières, 1851
- ET/LXXXVIII/660 : quittance pour l'achat d'une maison donnée par Jean Marie Richard, receveur général des finances à Tours, à d'Anne Catherine Romanet de Beaudiné, veuve de Marc de Tournon de Meyres, marquis de Claveson, avril 1761
Section des archives privées
Série AP, archives personnelles et familiales
- 18 AP (fonds Berg de Bréda) : lettre de François Ier au cardinal de Tournon le chargeant de recherche quelles terres appartenant en France à des sujets de l'Empereur pourraient être données au capitaine Hans de Bréda, avant 1526
- 90 AP 7 (chartrier de Saint-Fargeau): procès au parlement de Paris entre Nicolas d'Anjou, marquis de Mézières, et Gabrielle de Mareuil, sa femme, d'une part, et François, cardinal de Tournon, et son neveu, Just de Tournon, d'autre part, à cause de la moitié du comté de Roussillon vendue par ledit Nicolas d'Anjou au cardinal de Tournon en janvier 1542 pour la somme de 25 000 livres tournois, 1540-1554
- 100 AP (fonds Rostaing) : papiers personnels des Rostaing de Vauchette, alliés des Tournon de Meyres (branche cadette) suite aux mariages de François de Tournon de Meyres avec Marie-Hélène de Rostaing, en 1726, puis avec Marie-Anne de Rostaing, en 1741)
- 109 AP 16, d. 3 (fonds Gourgues): lettre de la comtesse de Tournon, avril 1880
- 124 AP 1, d. 4 (fonds Claude Eymar) : rapport de police sur Tournon, Bourg-Saint-Andéol, Largentière (9 juillet-13 août 1814)
- 138 AP 26, pièces 23A, 156B et 52A, 138 AP 102, 138 AP 137, 138 AP 139, d. 2, 138 AP 143, d. 2, 138 AP 145, d. 4 (fonds Daru) : lettres et rapports de Camille, comte de Tournon-Simiane, intendant de la principauté de Bayreuth puis préfet de Rome, adressés au baron Daru, 1807-1811
- 257 AP 33 à 41 (fonds et collection Maurepas) : travaux d'érudition du comte Jean Chabannes-La Palice
- 265 AP 203, 486 (chartrier d'Uzès) : actes divers sur la famille de Tournon, XVe siècle
- 273 AP 70 à 71 et 72, d. 5 (fonds Rohan-Bouillon) : papiers personnels de la famille de Lévis-Ventadour, alliée aux Tournon (branche aînée), dont provision de l'office de sénéchal d'Auvergne à Just-Henri de Tournon, 15 septembre 1617, règlement de la succession du comte Just-Louis II de Tournon, petit-fils de Marguerite de Montmorency, duchesse de Ventadour, 1650-1683
- 292 AP, d. 1 (fonds Adhémar) : papiers des Simiane, alliés aux Adhémar
Série AB XIX, documents isolés et petits fonds
- AB XIX 3622, d. 2 : copie de lettre écrite à Morelet et adressée par lui au cardinal François de Tournon sur la situation des princes allemands, 4 février 1557
Série AB XXVIII, thèses d'Ecole des chartes
- AB XXVIII 310 : thèse de Jacques Mourier sur « Tournon : étude des structures urbaines (vers 1420-vers 1520)», 1984, 3 volumes et 1 album
Archives départementales de l'Ardèche.
Série D, Instruction publique, sciences et arts
- D7 : fonds du Collège de Tournon, fondé en 1536 par le cardinal de Tournon
Série E, notaires
- 2 E : dix registres de minutes d'Escoffier, Rabarin, Valond, notaires à Lamastre et Désaignes, qui ont instrumenté pour les seigneurs de Tournon de Meyres, 1510-1560
Série G, Clergé séculier
- G1 95 : collégiale Saint-Julien de Tournon
Série J, documents entrés par voie extraordinaire
- 1 J 3 : chartrier de la branche Tournon-Arras
Série 1 Mi, documents microfilmés
- 1 Mi 629 et 1 Mi 623 : microfilm de deux liasses conservées au château d'Avrilly (Allier) provenant des Tournon de Meyres et des Tournon-Simiane
- 1 Mi 845 : microfilm de terriers, recueils de titres provenant des seigneurs de Tournon de Meyres, récupérés par l'abbé Arthauld, aumônier et précepteur des Tournon-Simiane au XIXe siècle, conservés au château du Vergier (Ardèche)
- 1 Mi 846 : microfilm d'inventaires de meubles et titres, arrentement, … provenant des Tournon de Meyres, conservés au château de la Faurie (Ardèche, commune des Saint-Alban d'Ay)
- microfilm des pièces oubliées lors de la vente à Paul Jammes et encore conservées au château du Vergier
Les archives communales de Tournon ont été versées aux Archives départementales de l'Ardèche à la fin du XIXe siècle.
Série CC, Finances et contributions
- compoix de 1448 et comptes des syndics
Série DD, Biens communaux, Eaux et forêts, Travaux publics, Voirie
Série FF, Justice et Police
Bibliothèque nationale de France
Fonds français
- 1271 : arbre des batailles d'Honoré Bonnet avec registre des naissances de la famille de Tournon
- 5125 : registre des dépêches de Tournon, lieutenant général en 1536
- 5484 : famille de Tournon
- 10485 : lettres du cardinal de Tournon à Jean, cardinal du Bellay
- 13085 : lettres de François Ier au cardinal de Tournon
- 24786 : manuscrit (Christine de Pisan) ayant appartenu à la famille de Tournon
Collection Clairambault
- 231 : titres originaux ; biens du cardinal de Tournon à Fontainebleau
- 1140 : famille de Tournon
Mélanges Colbert
- 16 : lettres du cardinal de Tournon à Montmorency
Pièces originales
- 2869 : famille de Tournon
Dossiers bleus
- 644 : famille de Tournon
Carrés d'Hozier
- 607 : famille de Tournon

Références bibliographiques :

Branche aînée et branches cadettes : les Tournon, les Tournon de Meyres et les Tournon-Simiane.
- ARNAUD, Etienne. t. 3. Paris : Berger-Levrault, 1982. Répertoire de généalogies françaises imprimées.
- LA CHENAYE-DESBOIS, BADIER. t. 19. Paris : Schlesinger frères, 1876. Dictionnaire de la noblesse.
- COURCELLES, Le chevalier de. t.2. Paris: impr. de Moreau, 1822. Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume et des maisons princières de l'Europe.
- ENTREVAUX, Florentin Benoît d'. 1973. Armorial du Vivarais.
- HOEFER (Le docteur). t. 45. Paris : Firmin Didot frères, fils et Cie, 1865. Nouvelle biographie générale.
- JOUGLAS DE MORENAS, Henri. t. 6. Paris : Société du grand armorial de France, 1945. Grand armorial de France, catalogue général des armoiries des familles nobles de France.
- JOURDA DE VAUX, Gaston de. Lyon, 1924-1933. Le nobiliaire de Velay et de l'ancien diocèse du Puy.
- LALANNE, Ludovic. Paris : Librairie Hachette et Cie, 1877. Dictionnaire historique de la France.
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Localisation physique :

Pierrefitte

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAN_IR_004394

Archives nationales

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