Inventaire d'archives : Fonds Emile Ollivier (1822-1945)
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Vie d'Emile Ollivier (1825-1913)
Né à Marseille le 2 juillet 1825 et orphelin de mère à l'âge de huit ans, Emile Ollivier connaît une enfance difficile en Provence puis à Paris, son père, Démosthène, ardent républicain, manifestant peu de dons pour les affaires commerciales qu'il dirige . Après ses études de droit, Emile Ollivier s'inscrit au barreau de Paris puis, grâce aux relations paternelles, est nommé, le 27 février 1848, commissaire du gouvernement provisoire de la République pour les départements des Bouches-du-Rhône et du Var. De Marseille, où il a dû faire face aux émeutes de juin et connu ses premiers émois sentimentaux, il est muté à la préfecture de la Haute-Marne au début de juillet 1848, ce qui équivaut à une semi-disgrâce, puis révoqué en janvier 1849.
Sur les origines assez mystérieuses de la famille paternelle d'Emile Ollivier, voir l'article de Jean-Claude Léonide, Georges Reynaud et Jean Gavot, " L'Enigme des origines d'Emile Ollivier est-elle résolue ? ", dans Anne Troisier de Diaz dir., , Paris, 1985, p. 29-46 (arbre généalogique p. 39). Regards sur Emile Ollivier
Rendu à la vie privée, Emile Ollivier commence véritablement sa carrière d'avocat en 1850 et mène d'abord une vie austère et peu fortunée. Ses premiers succès dans des affaires délicates face aux ténors du barreau (notamment le procès de la marquise de Guerry contre la communauté de Picpus défendue par Berryer) le font connaître et lui apportent l'aisance. D'abord farouchement hostile à l'Empire qui a exilé son père, il est élu député républicain de Paris en 1857 puis 1863 et appartient au fameux groupe des cinq , malgré son peu de sympathie pour certains de ses collègues. En octobre 1857 à Florence, il épouse la fille de Liszt et de Marie d'Agoult, Blandine, qui mourra en 1862 après lui avoir donné un fils, Daniel.
Emile Ollivier est élu en 1857 dans la 4 circonscription de la Seine, qui correspond approximativement aux arrondissements du centre, avec une pointe au nord jusqu'à la Porte-Saint-Denis. Les circonscriptions étant redécoupés pour chaque élection, Ollivier l'emportera en 1863 dans la 3 . ee
Premier groupe parlementaire d'opposition républicaine à l'Empire, formé de Jules Favre, Alfred Darimon, Jacques-Louis Hénon, Emile Ollivier et Ernest Picard.
Le député de Paris va s'imposer rapidement au Corps législatif par son éloquence et son refus de toute opposition intransigeante, attitude qui le met vite en délicatesse avec ses amis de la gauche républicaine. Se proclamant libéral plus qu'authentique républicain, Ollivier commence à rêver de réconcilier l'Empire avec les libertés publiques et de transformer progressivement le régime en une monarchie constitutionnelle, seul moyen, estime-t-il, d'épargner une nouvelle révolution violente au pays. Dès le début des années 1860 il pratique une opposition " ouverte " et sa désignation par Morny comme rapporteur de la loi sur les coalitions au printemps 1864 marque sa rupture définitive avec les républicains . L'année suivante, il rencontre pour la première fois l'empereur qui, en 1867, songera sérieusement à l'appeler aux affaires.
Autre tournant, d'ordre professionnel : Emile Ollivier est nommé commissaire du vice-roi d'Egypte auprès de la Compagnie du canal de Suez et cette fonction (fort lucrative pour une activité assez peu absorbante) provoque sa radiation du barreau de Paris en 1865.
Rejeté aux élections de 1869 par les républicains, Ollivier est battu à Paris mais élu dans le Var dont il est déjà conseiller général. Le 23 septembre, il épouse Marie-Thérèse Gravier, jeune fille de dix-neuf ans qui lui vouera dans la vie comme dans la mort un véritable culte. Au même moment commence avec Napoléon III une délicate négociation qui se conclut le 27 décembre, quand l'empereur charge officiellement Ollivier de former un ministère libéral. Ce dernier est constitué le 2 janvier 1870 et, sans autre titre que celui de ministre de la Justice et des Cultes, Emile Ollivier y exerce de fait une très large prépondérance, limitée toutefois par l'autorité du souverain, notamment en matière diplomatique et militaire, ce qui ne sera pas sans conséquences. Le 7 avril, il est élu à l'Académie française, au fauteuil de son cher Lamartine.
Emile Ollivier veut sincèrement la paix, mais il est entraîné par l'affaire de la candidature Hohenzollern et déclare accepter la guerre avec la Prusse " d'un cœur léger " (19 juillet). Cette formule veut seulement dire que son gouvernement a tout fait pour éviter le conflit, mais elle est maladroite et sera inlassablement reprochée à son auteur, vite devenu un bouc émissaire commode. Après le départ de l'empereur pour l'armée, Ollivier doit affronter la double opposition des républicains et des bonapartistes hostiles à l'Empire libéral ; non soutenu par l'impératrice régente, qui ne l'aime pas et ne s'en cache guère, il est rapidement renversé par la coalition des extrêmes (9 août) et part pour un long exil en Italie, à Pollone et Moncallieri (1870-1873). Sa carrière politique est terminée et ses diverses candidatures dans le département du Var, où il réside habituellement , n'auront aucun succès (1876-1886).
Emile Ollivier possède une propriété à la Moutte, sur la commune de Saint-Tropez. Il y sera inhumé, face à la mer.
Dès lors et jusqu'à la fin de sa longue vie, Emile Ollivier va plaider sa cause avec une opiniâtreté impressionnante, tout en affichant une grande sérénité sur le jugement de la postérité et en réglant quelques comptes avec les personnes qu'il n'aime pas (Thiers, notamment, et ses anciens amis républicains). Tout son effort vise à montrer que l'Empire libéral constituait la vraie politique dont la France avait besoin, que la guerre avait été voulue de longue date et provoquée cyniquement par Bismarck, que la révolution du 4 septembre était à la fois un crime et une faute, et que la Troisième République restait un régime illégitime tant qu'un nouveau plébiscite n'infirmait pas celui de mai 1870. Au fil des ans, toutefois, son argumentation va se durcir et il défendra de plus en plus l'Empire en tant que tel (le premier et le second), comme le meilleur gouvernement possible pour le pays, allant même jusqu'à absoudre la candidature officielle (" un jeu d'enfant " ) qu'il avait jadis si âprement condamnée. De ce labeur sortent notamment les dix-sept volumes de , ouvrage qui, en dépit de son titre, retrace toute l'histoire du régime depuis ses origines et reste aujourd'hui encore un témoignage essentiel pour les historiens. Emile Ollivier meurt brusquement à Saint-Gervais le 20 août 1913, à l'âge de quatre-vingt-huit ans.
L'expression se trouve dans (réédition de 1989, p. 283), pour stigmatiser les pressions républicaines sur le suffrage universel. 1789 et 1889
l'Empire libéralLe fonds d'archives
Les archives d'Emile Ollivier comprennent deux parties juridiquement distinctes, la publique et la privée. La première contient les pièces emportées lors de la chute du ministère, en août 1870, selon une pratique condamnable mais fréquente, afin d'écrire l'histoire du gouvernement et d'en justifier les principes. Ces documents, qui ont le statut d'archives publiques avec tous les attributs qui s'y attachent, ont failli disparaître pendant la Commune, si l'on en croit Marie-Thérèse Ollivier :
Par un hasard providentiel, l'incendie de la rue de Lille s'était arrêté à droite et à gauche de la maison habitée par Adelon , où il avait caché nos papiers. [...] Ses papiers comprenaient tout ce qui lui permettait [ ] d'écrire un jour l'histoire de son ministère et les péripéties de la guerre .
Ernest Adelon était le chef de cabinet d'Emile Ollivier au ministère de la Justice et des Cultes. Sous la Commune, le domicile privé d'Emile Ollivier à Passy fut occupé et en partie pillé par les insurgés (542 AP 31, ordre donné par le maire du XVI arrondissement de suspendre le déménagement de la maison d'Emile Ollivier ; voir aussi le témoignage du nommé Giot en 1912, sous la cote 542 AP 13). e
à Emile OllivierMarie-Thérèse Ollivier, , Paris, 1970, p. 216. J'ai vécu l'agonie du Second Empire
Si incomplet qu'il soit, cet ensemble présente un très grand intérêt, notamment pour étudier l'attitude retenue de la France à l'égard du concile et du vote de l'infaillibilité pontificale (542 AP 26). En outre, le duc de Gramont, ancien ministre des Affaires étrangères, qui avait lui aussi emporté du quai d'Orsay divers documents relatifs aux origines de la guerre, a confié à la fin de sa vie ses papiers à Emile Ollivier qui les a annexés à son fonds (542 AP 29), et il est bien sûr inutile de souligner l'importance de ce dossier. Malheureusement et comme c'est souvent le cas, toutes ces pièces d'archives publiques ont été inextricablement mêlées aux papiers privés et se trouvent par conséquent dispersées entre les différentes parties du fonds, y compris dans les dossiers de correspondances, en vertu du premier classement très sommaire fait par Emile Ollivier que, de son propre aveu, cette besogne d'archiviste ennuyait . Il a paru raisonnable de respecter l'ordre des choses existant et de ne pas chercher à tracer une frontière matériellement difficile à établir entre archives publiques et privées, dès lors qu'il s'agissait d'un fonds intégralement donné à l'Etat.
" Je sais quelle fatigue cause le remuement des vieux papiers " (lettre d'Emile Ollivier à la princesse Marie de Hohenlohe, 13 septembre 1887, éditée dans E. Ollivier et C. de Sayn-Wittgenstein, , Paris, 1984, p. 369). Correspondance, 1858-1887
Les documents privés ne sont pas moins intéressants . Graphomane infatigable, Emile Ollivier a entretenu une correspondance particulièrement volumineuse avec de nombreuses personnalités françaises et étrangères, en gardant soigneusement les lettres reçues et la minute ou la copie de ses propres envois. Or il ne s'est pas intéressé qu'au droit et à la politique : gendre de Liszt et beau-frère de Wagner, il avait pour la musique une véritable passion dont son journal porte plusieurs fois témoignages, et il adorait la peinture, particulièrement celle de la Renaissance italienne qui lui a inspiré plusieurs ouvrages qui sont d'un amateur éclairé. Il avait également un goût prononcé pour la littérature et l'histoire, lisait plume en main plusieurs heures par jour les classiques et les contemporains , et fréquentait de nombreux auteurs en vue : Lamartine, Michelet, Renan, George Sand, Taine, etc. Cela explique l'ampleur et la richesse de son journal intime, de ses dossiers de notes et de ses liasses de lettres, qui embrassent près de trois quarts de siècle, de la Seconde République à la Première Guerre mondiale. La liste de ces correspondants (articles 542 AP 8 à 23) est par conséquent prestigieuse et forme une sorte de bottin mondain de la politique et de l'intelligentsia européenne au milieu du XIX siècle.
Sont jointes quelques pièces concernant Démosthène Ollivier, père d'Emile.
Déiste respectueux du catholicisme, sans doute assez proche de Victor Hugo en matière de religion (et en cela seulement), Emile Ollivier était un spécialiste de la législation des cultes et son faisait autorité. Manuel de droit ecclésiastique
" ", note-t-il dans son journal le 23 août 1849, alors qu'il vient pourtant de prendre ses fonctions de préfet en Haute-Marne. Je travaille quatre à cinq heures par jour à mes chères études que vous savez : Machiavel, Bossuet, la Bible, et je ne fais de l'administration qu'après avoir pris quotidiennement ma nourriture intellectuelle
eLa suite du fonds comporte les archives de la seconde épouse d'Emile Ollivier, Marie-Thérèse Gravier, qui, jusqu'à sa mort en 1934, se fit la vigilante gardienne de la mémoire de son mari et ne fut guère moins épistolière que lui.
ORIGINES DU FONDS ET DE SES COMPLEMENTS
55 cartons, 5,50 m.l. Importance matérielle :
Modalités d'entrée :
Don de M Anne Troisier de Diaz, petite-fille d'Emile Ollivier (entrées n° 4434 du 5 février 1998 et n° 4559 du 24 janvier 2000). me
Complété par deux achats et un don :
- achat à un marchand d'autographes (entrée n° 4338 du 15 septembre 1995) :
Minute d'une lettre d'Emile Ollivier à un destinataire inconnu, pour lui décrire son attitude politique (26 mai 1863), document joint à l'article 542 AP 26.
- achat en vente publique (entrée n° 4467 du 17 avril 1998) :
Minute du rapport d'Emile Ollivier à Morny sur la Compagnie du canal de Suez (1864) ; [d'Emile Ollivier] (1864) ; lettre d'envoi de cinq exemplaires du rapport à Thouvenel et aux membres de la commission (1864). Ce dossier est joint à l'article 542 AP 25. Réponseà un mémoire remis à M. le ministre des Affaires étrangères
- don de M. Jean-Claude Lachnitt (entrée n° 4580 du 3 mai 2000) :
Manuscrit autographe de , fragment du tome I relatif à Talleyrand (forme le début de l'article 542 AP 37). l'Empire libéral
Cote :
542AP/1-542AP/55
Publication :
Archives Nationales
2001
Informations sur le producteur :
Ollivier, Émile (1825-1913)
Ollivier, Marie-Thérèse Gravier (1850-1934)
Poincaré, Raymond (1860-1934)
Ressources complémentaires :
Références bibliographiques :
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
Une bibliographie abondante concernant Emile Ollivier se trouve aux pages 451-458 de la biographie de P. Saint-Marc citée ci-dessous.
Oeuvres d'Emile Ollivier
La présente liste se contente de rappeler, dans l'ordre chronologique, les oeuvres les plus importantes d'Emile Ollivier, en omettant ses brochures (juridiques, électorales, parlementaires ou académiques ), ses conférences justificatives, ses préfaces et ses très nombreux articles.
1. On en trouvera la liste dans le catalogue imprimé de la Bibliothèque nationale.
. Paris, 1864, 128 p. Commentaire de la loi du 25 mai 1864 sur les coalitions
. Paris, 1867, VIII-488 p. Démocratie et liberté (1861-1867)
circonscription de la Seine. Paris, 1869, 464 p. Le 19 janvier. Compte rendu aux électeurs de la 3e
Le titre vise le programme libéral proposé par Emile Ollivier le 19 janvier 1867.
. Paris, 1872, 151 p. Une visite à la chapelle des Médicis, dialogue sur Michel-Ange et Raphaël
. Paris, 1874, 210 p. ; rééd. 1990, XVI-192 p. Lamartine, précédé d'une préface sur les incidents qui ont empêché son éloge en séance publique de l'Académie française
. Paris, 1875, IV-4536 p. Le Ministère du 2 janvier. Mes discours
. Paris, 1875, II-212 p. ; rééd. 1997, IV-212 p. Principes et conduite
. Paris, 1879, 2 volumes. L'Eglise et l'Etat au concile du Vatican
. Paris, 1879, II-152 p. ; rééd. 1995, VI-156 p. Thiers à l'Académie et dans l'histoire
Paris, 1882, 71 p. Le Pape est-il libre à Rome ?
Paris, 1883, II-128 p. Le Concordat est-il respecté ?
. Paris, 1889, IV-564 p. ; rééd. 1989, 342 p. 1789 et 1889
. Paris, 1892, IV-484 p. Michel-Ange
. Paris, 1894, VIII-132 p. Solutions politiques et sociales
. Paris, 1895-1915, 17 tomes et un volume de table. L'Empire libéral, études, récits, souvenirs
Malgré son titre restrictif, cet ouvrage imposant retrace toute l'histoire du Second Empire, du 2 décembre à Sedan, et constitue à la fois un livre d'histoire, un plaidoyer, un recueil de souvenirs et une œuvre littéraire. C'est dans le tome 4 qu'Emile Ollivier évoque son enfance et ses débuts ; son ministère et l'effondrement final font l'objet des volumes 12 à 17.
Tous les volumes sont parus du vivant d'Emile Ollivier, à l'exception du dernier, publié en 1915. Il existe un volume de table, paru en 1918.
. Paris, 1897, IV-412 p. Marie-Magdeleine, récit de jeunesse
L'unique roman d'Emile Ollivier, inspiré de sa brève idylle marseillaise avec Marie Chargé en 1848.
. Paris, 1910, 352 p. ; rééd. sous le titre , Paris, 1970, 244 p. Philosophie d'une guerre, 1870Histoire et philosophie d'une guerre, 1870
Oeuvres posthumes d'Emile Ollivier
, éditées par Ernest Joly. Paris, 1922, 22 p. Quelques lettres d'Emile Ollivier
Cette brochure édite six lettres (1866-1873) d'Emile Ollivier à Jean Wallon ; voir le dossier de ce publiciste gallican dans l'article 542 AP 17, qui contient deux copies de cette publication.
, publiées par Marie-Thérèse Ollivier. Paris, 1922, 216 p. ; rééd. 1987, 215 p. Lettres de l'exil (1870-1874)
Première parution sous le titre " Lettres d'exil (1870-1874) " dans la , 15 juin et 1 juillet 1919 (p. 721-751 et 37-61). Revue des deux mondeser
" Journal intime de 1857 à 1862 ", dans la , 15 juillet, 1 et 15 août, 1 septembre 1925, p. 276-312, 591-623, 835-856 et 162-184. Revue des deux mondeserer
Couvre la période allant du 26 juillet 1857 au 1 juillet 1862. er
, texte choisi et annoté par Théodore Zeldin et Anne Troisier de Diaz. Paris, 1961, 2 volumes. Journal (1848-1869)
Tome 1 : 1846-1860 ; tome 2 : 1861-1869. Comme l'indique le sous-titre, il s'agit d'une édition partielle et sélective du journal d'Emile Ollivier, mais complétée par divers textes en cas de lacunes, notamment pour l'année 1870 qui fait l'objet d'un appendice important.
OLLIVIER (Emile) et SAYN-WITTGENSTEIN (Carolyne de). , éditée par Anne Troisier de Diaz. Paris, 1984, 383 p. Correspondance (1858-1887)
Témoignages
OLLIVIER (Daniel). . Paris, 1941, 219 p. Autour de Madame d'Agoult et de Liszt (Alfred de Vigny, Emile Ollivier, princesse Belgiojoso), lettres publiées avec une introduction et des notes
OLLIVIER-TROISIER (Geneviève). . Boulogne, 1965, 188 p. Autour d'Emile Ollivier, souvenirs de sa fille
OLLIVIER (Marie-Thérèse). . Paris, 1918, 312 p. Emile Ollivier, sa jeunesse, d'après son journal et sa correspondance
S'arrête avec l'élection d'Emile Ollivier au Corps législatif, en juin 1857.
OLLIVIER (Marie-Thérèse). " L'Epouse de l'Empereur ", dans , février-mars 1921. Journal de Genève
OLLIVIER (Marie-Thérèse). . Paris, 1970, 235 p. J'ai vécu l'agonie du Second Empire
Edition posthume et incomplète des souvenirs de la seconde épouse d'Emile Ollivier, née Marie-Thérèse Gravier (1850-1934). Voir ci-dessous l'article 542 AP 51.
OLLIVIER (Jocelyn-Emile). Paris, 1935, 65 p. La Dépêche d'Ems
Travaux
FEVRE (M Justin). . Paris, [1904], 261 p. grVie, action, politique et oeuvres de Monsieur Emile Ollivier
JELOUBOVSKAÏA (E.). . Moscou, 1959, 688 p. La Chute du Second Empire et la naissance de la Troisième République
Vision de l'orthodoxie soviétique.
LANZAC DE LABORIE (L. de). [...] . Paris, 1923, 247 p. De la royauté absolue à l'Empire libéral, portraits historiquesEmile Ollivier
NELL (Philippe) [alias Jean Norel]. . Toulon, 1937. Un grand méconnu, Emile Ollivier (1825-1913)
. New York, 1997, XIX-338 p. New Light on Liszt and his music, essays in honor of Alan Walker's 65thbirthday
Traite notamment des rapports de Liszt avec sa fille Blandine Ollivier.
PIC (Ulysse). . Emile Ollivier
Ouvrage souvent cité mais apparemment introuvable.
SAINT-MARC (Pierre). . Paris, 1950, 462 p. Emile Ollivier (1825-1913)
TOLLU (Philippe). . Paris, 1974, 340 p. Emile Ollivier ou le refus de la bipolarisation
TROISIER DE DIAZ (Anne) dir. . Paris, publications de la Sorbonne, 1985, 365 p. Regards sur Emile Ollivier
WRIGHT (Vincent). " Les Préfets d'Emile Ollivier ", dans , t. 240, juillet-septembre 1968, p. 115-136. Revue historique
ZELDIN (Theodore). . Oxford, 1963, VIII-248 p. Emile Ollivier and the liberal Empire of Napoléon III
Localisation physique :
Pierrefitte
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAN_IR_004418