Inventaire d'archives : Fonds Galandou Diouf (1909-1939)

Contenu :

Le fonds Galandou Diouf est un fonds composé des dossiers de travail de Galandou Diouf député du Sénégal (110AP/1 et 110AP/3). Il met en avant le travail mené par Galandou Diouf et les relations de celui ci avec le pouvoir central comme avec le pouvoir local (110AP/2, dossiers 1 à 6). À cela s'ajoutent des documents concernant la Grande Guerre et l'engagement des hommes des colonies dans ce conflit (110AP/1, dossier 4 ; 110AP/2, dossier 7-8).

Publication :

Archives nationales
2014
Pierrefitte-sur-Seine

Informations sur le producteur :

Diagne, Blaise (1872-1934)
Diouf, Galandou (1875-1941)
Galandou Diouf (1875-1941) fut élu député du Sénégal à la Chambre des députés française de 1934 à 1941, il était inscrit au groupe de la Gauche indépendante.
Il était également maire de Rufisque. Cette commune fait partie des Quatre communes du Sénégal avec Saint-Louis, Gorée, et Dakar dont la particularité diffère des autres colonies. En effet, les habitants des Quatre communes au Sénégal étaient des citoyens français jusqu'à l'indépendance de l'Afrique occidentale française (AOF) dont elles faisaient partie.
La citoyenneté française a été accordée à Gorée et à Saint-Louis dès 1792. Cette citoyenneté explique ainsi la représentation du Sénégal à la Chambre des députés en France depuis 1879.
Le prédécesseur de Galandou Diouf à la Chambre des députés est Blaise Diagne (1872-1934), premier député africain noir élu en 1914.
En tant que député, Galandou Diouf déposa notamment une proposition de loi tendant à assurer la citoyenneté française à tous les habitants de l'Afrique occidentale française (AOF) et de l'Afrique équatoriale française (AEF), titulaires au titre militaire de la Légion d'honneur, de la médaille militaire ou encore pensionnés de guerre ou anciens combattants.
Il était également membre de la Commission de l'Algérie des colonies et des pays de protectorat.
En 1940, il se fit excuser et ne prit pas part au vote sur le projet de loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 à Vichy accordant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. En effet, le 21 juin 1940, il embarque avec d'autres parlementaires, à bord du paquebot à destination de Casablanca (Maroc) dans le but de constituer un nouveau gouvernement en exil en oppposition à celui de Vichy. Arrêté avec les autres parlementaires à leur arrivée à Casablanca, il n'est autorisé à regagner la France que le 18 juillet 1940. Le Massilia
Galandou Diouf, mourut le 6 août 1941 à Cannes (Alpes-maritime).

Informations sur l'acquisition :

achat à Madame Jupin, ancienne secrétaire de Galandou Diouf, 1954.

Conditions d'accès :

Libre

Conditions d'utilisation :

Libre

Description physique :

Importance matérielle :
0,6 ml (4 cartons)

Références bibliographiques :

Becker (Charles), Mbaye (Saliou), , éditions de la direction des Archives du Sénégal, Dakar, 1997, tome I et II. AOF : réalités et héritages, sociétés ouest-africaines et ordre colonial, 1895-1960
Jolly (J.), , Paris, 1966, t. IV, p.1458. Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940)
Michel (Marc), , éditions Karthala, Paris, 2003, 302 p. Les africains et la grande guerre : l'appel à l'Afrique, 1914-1918
Roche (Christian), , éditions Karthala, Paris, 2001, 286 p. Le Sénégal à la conquête de son indépendance, 1939-1960
Thilmans (Guy), Rosière (Pierre), , éditions du musée historique du Sénégal à Gorée, Dakar, 2012, 263 p. Les sénégalais et la Grande Guerre
Zuccharelli (François), "La vie politique dans les Quatre communes du Sénégal de 1872 à 1914", in , numéro 12, octobre 1977. Ethiopiques

Localisation physique :

Pierrefitte-sur-Seine

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Archives nationales de France

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAN_IR_050664

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