Inventaire d'archives : Fonds Jules-Louis Breton (1901-1958)
Contenu :
Intérêt du fonds :
Le fonds ne comprend aucun papier personnel de Breton, si ce n’est dans la cote 398AP/34, qui comprend quelques lettres adressées à l'académicien, au directeur de l'Encyclopédie parlementaire, ou à l'ancien directeur de l'Office national, ainsi que dans la cote 398AP/86 relative à son décès et sa succession.
Sa carrière politique est mieux représentée. On y trouve ses travaux parlementaires, les projets de lois dont il se fit le rapporteur, la place qu'il tint au sein de commissions diverses (398AP/2), la correspondance entretenue avec ses administrés (398AP/82-398AP/84), ainsi que son passage au ministère de l’Hygiène, de l’Assistance et de la Prévoyance sociale (398AP/20-398AP/22 et 398AP/74-398AP/81).
C’est pour la mine d’informations sur l'organisation des services de recherche et d'inventions en France, de la Première Guerre mondiale à 1938.
Il est ainsi une source primordiale sur la politique d’armement de la France durant la Grande Guerre. Les cartons 398AP/3-398AP/16 rassemblent des notes et rapports sur la création et le fonctionnement de la Direction des Inventions, Études et Expériences techniques intéressant la Défense nationale. Celle-ci avait pour mission de recevoir et d'étudier toutes les propositions d'inventions intéressant la défense nationale. Un premier tri était effectué par la «Commission supérieure des inventions intéressant la défense nationale», ou par le cabinet technique réuni autour de Paul Painlevé. Les propositions jugées intéressantes étaient ensuite transmises à une «direction technique», composée d'une trentaine de savants, d'ingénieurs et d'officiers techniciens, répartis en huit sections techniques (balistique et armement, mécanique, physique et électricité, chimie, aéronautique, hygiène, guerre de tranchées, marine). Ces sections étudiaient alors chaque projet, cherchant à mettre en valeur les idées contenues, même lorsqu'elles ne coïncidaient pas avec les objectifs initiaux de leur auteur. En pratique, la direction fournissait toute l'aide nécessaire à l'inventeur. Sur le plan technique, les services des inventions disposaient des laboratoires scientifiques des universités et des grandes écoles, ainsi que de plusieurs ateliers. Lorsque l'invention ou le procédé nouveau donnait satisfaction, et que sa mise au point paraissait acquise, la proposition était transmise aux différents services techniques du Ministère de la Guerre. Ceux-ci décidaient alors, en toute indépendance, de l'adoption ou non du procédé par les armées. Par la suite, l'évolution des services de la Direction des Inventions permit une plus grande intégration de ses services au sein des services techniques de l'administration militaire, que regroupait le Ministère de l'Armement et des Fabrications de Guerre. Ces étapes sont bien documentées dans les dossiers de propositions d’invention qui nous sont parvenus et qui sont assortis d’une très riche couverture photographique des inventions proposées (398AP/35-398AP/66).
L'organisme de recherche le plus important de l'entre-deux-guerres fut incontestablement l'Office national des Recherches scientifiques et industrielles et des Inventions. Onze cartons lui sont consacrés (398AP/23-398AP/31 et 398AP/67 et 68) et évoquent l'expansion puis le déclin d'une institution qui, pendant près de vingt ans, fut le laboratoire expérimental de l'État pour toutes les inventions touchant à la Défense nationale et prêta son concours à de nombreux chercheurs. De nombreuses recherches subventionnées par l'Office ayant fait l'objet de brevets, ce fonds contenait un très grand nombre de brevets français et étrangers pour machines à laver la vaisselle, le linge, chauffe-eau, pompe. Ces brevets étant tous imprimés (1901-1930) et conservés dans leur totalité à l'Institut national de la Propriété industrielle, nous n'avons cru bon de ne garder que quelques plans qui s'y rapportaient (398AP/28). Tout brevet peut être retrouvé dans le Bulletin de l'Institut de la Propriété industrielle, tables par noms d'inventeurs et de matières.
Dans les cartons 398AP/32 et 398AP/33 sont brièvement représentées les dernières années de la vie de Breton, qui, dans le cadre du nouveau Centre de la Recherche Scientifique appliquée, poursuivit des recherches à but militaire pour le Gouvernement.
Ses travaux personnels - brevets d'invention et articles - font l'objet des cotes 398AP/34 et 398AP/70 à 73.
Ainsi, plus que la carrière d'un homme, c'est l'étude d'une institution - ou plutôt de plusieurs institutions - qui se trouve tracée ici de 1914 à 1940. Il semble que Breton se soit plu à rassembler une documentation très complète sur tous les organismes, ministères comme services de recherches et d'inventions, dont il avait la charge. Ses travaux personnels, tant parlementaires que scientifiques, ne constituent qu'une partie infime du fonds, alors que les documents abondent sur l'administration intérieure de la France à cette époque, que ce soit dans le domaine de la Défense nationale, du Travail et de la Prévoyance sociale ou de l'Industrie. Les inventions les plus diverses s'y trouvent représentées, du char d'assaut à la machine à laver la vaisselle ou au bateau à turbine.
SOMMAIRE
- 398AP/1 - 398AP/34. Premier versement. 1901-1956.
- 398AP/1. Débuts dans la vie politique. 1903-1956.
- 398AP/2. Mandats parlementaires. 1901-1936.
- 398AP/3. Organisation des services de recherche et d'inventions pendant la Première Guerre mondiale. 1916-1919.
- 398AP/4-398AP/16. Direction des Inventions, Études et expériences techniques . 1916-1921.
- 398AP/17-398AP/19. Direction des Recherches scientifiques et Industrielles et des Inventions. 1918-1923.
- 398AP/20-398AP/22. Minsitère de l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance sociale. 1920-1921.
- 398AP/23-398AP/31. Office national des Recherches scientifiques et industrielles et des Inventions. 1919-1940.
- 398AP/32-398AP/33. Centre national de la Recherche scientifique et appliquée. 1927-1940.
- 398AP/34. Papiers personnels. 1900-1940.
398AP/35-398AP/89. Deuxième versement. 1916-1958.
- 398AP/35-398AP/42. Rapports sur les propositions d'inventions. 1916 -1918.
- 398AP/43-398AP/54. Albums de photographies. 1916 - 1918.
- 398AP/55-398AP/64. Photographies isolées, 1918 et s.d.
- 398AP/64-398AP/66. Organisation et activité des services des Inventions, Études et Expériences techniques. 1916 - 1918.
- 398 AP 67-398AP/68. Office national des Recherches scientifiques et industrielles et des Inventions. 1924-1940.
- 398AP/69-398AP/73. Recherches et invention de Jules-Louis Breton. 1907-1940.
- 398AP/74-81. Ministère de l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance sociale, 1920 - 1921.
- 398AP/82-398AP/84. Correspondance du sénateur Jules-Louis Breton, sénateur, 1920 -1930.
- 398AP/85. Salon des Arts ménagers. 1926-1958.
- 398AP/86. Décès de Jules-Louis Breton. 1934-1946.
- 398AP/87. Archives privées de Paul et André Breton. 1939-1957.
- 398AP/88-398AP/89. Photographies de la Seconde Guerre mondiale. 1941-1944.
Cote :
398AP/1-398AP/89
Publication :
Archives nationales
1980-2022
Informations sur le producteur :
Breton, Jules-Louis (1872-1940)
Breton, Paul (1904-1988)
Breton, André-Jules-Louis (1897-1954)
Neveu du peintre et poète Jules Breton et issu d’une famille bourgeoise dont plusieurs représentants furent maires de Courrières (Pas-de-Calais), Jules-Louis Breton présente pour sa part très tôt des dispositions résolument scientifiques. Après des études au lycée de Courrières, puis à celui de Lille où il obtient plusieurs prix en physique et en chimie, il vient séjourner à Paris mais on ne sait rien de l’endroit où il fait ses études, ni quels diplômes il a pu obtenir. On sait seulement, sur la foi de ses déclarations, qu’il a été préparateur au laboratoire de chimie de M. Schützemberger, professeur au Collège de France.
Sa carrière politique se dessine en revanche nettement dès ses années d’étudiant, durant lesquelles il se lance dans le militantisme socialisme. Il crée, en 1892, la revue socialiste Le Drapeau rouge et adhère au comité révolutionnaire central. En 1894, il est condamné à deux ans de prison pour un article contre le président Carnot au moment des attentats anarchistes mais est libéré au bout d’un an. En 1898, il est choisi par Édouard Vailland pour se présenter à la députation du Cher, dans la 2e circonscription de Bourges. Ayant remporté la victoire au second tour, il devient député à l’âge de 26 ans et siège alors à la Chambre comme membre du groupe républicain socialiste. Il ne se démet de son mandat que le 15 février 1921 pour siéger au Sénat, où il a été élu sénateur du Cher, le 9 janvier 1921.
Son passage au Parlement est marqué par une grande activité. Président de la Commission d'Assurance et de Prévoyance sociale, il s'intéresse au sort des familles et se fait le rapporteur de nombreuses lois sociales : loi Breton sur la réparation des maladies professionnelles, loi sur l'emploi des composés du plomb dans la peinture en bâtiment. Membre de la Commission du Règlement de la Chambre, c’est lui qui soumet le projet de réforme électorale sur la représentation proportionnelle.
Son activité parlementaire ne le détourne toutefois pas complètement de ses activités de recherche. Ayant orienté, dès le début de la guerre, ses travaux de savant vers la création de voitures blindées, il est tout désigné, en septembre 1914, pour siéger à la Commission supérieure des Inventions intéressant la Défense, créée par décret le 11 août 1914 sur l’initiative du ministre de la Guerre et qui était constituée de « savants et spécialistes d’une compétence et d’une autorité indiscutables ». Ceux-ci étaient chargés d’examiner les projets d’invention que tout un chacun (militaire, scientifique ou simple particulier) pouvait lui soumettre.
Du 14 décembre 1916 à novembre 1917, il est promu sous-secrétaire d'État des Inventions, organisme rattaché au Ministère de l'Armement et des Fabrications de Guerre. Il s’agit de sa première responsabilité ministérielle. En novembre 1917, Clemenceau supprime le sous-secrétariat, mais Breton reste en charge des inventions au sein de la nouvelle Direction des inventions et des expériences techniques (DIEET), toujours rattachée au ministère de l’Armement. Un décret du 26 novembre 1918 met fin au mandat de Breton. Toutefois, il continue de chapeauter de manière non rétribuée une direction des inventions : dans un premier temps toujours sous le nom de DIEET, (désormais rattachée au ministère de la Reconstruction industrielle jusqu’en juillet 1919), puis sous le nom de Direction des Recherches scientifiques et industrielles et des Inventions (rattachée au Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts d’avril 1919 à novembre 1922).
Il n’en continue pas moins ses activités politiques. Toujours député, Breton se voit offrir le 20 janvier 1920, par Alexandre Millerand, le premier portefeuille de ministre de l'Hygiène, de l’Assistance et de la Prévoyance sociale, fonction qu'il conserve jusqu'au 12 janvier 1921. Son action en faveur du relèvement de la natalité et de la protection de la famille lui vaut le surnom de « ministre de la natalité ».
En novembre 1922, lorsque la DIEET est transformée en un Office national des Recherches scientifiques et industrielles et des Inventions (ONRSII) dépendant du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, puis à partir du 3 juin 1932, du ministère de l'Education nationale, c’est Jules Breton qui est jugé le plus qualifié pour en devenir le directeur, poste dont il sera l’unique détenteur jusqu’à la disparition de l’Office en 1938. C'est à la fois pour trouver un débouché industriel et commercial pour les inventeurs travaillant à l’ONRSII que pour le financer qu’il crée en 1923 le Salon des Arts ménagers (les bénéfices de celui-ci alimentent, en effet, le budget de l'Office). Après un échec aux élections sénatoriales d'octobre 1929, il ne se consacre plus qu'à ses travaux scientifiques et à son poste de directeur de l’ONRSII, ce qui satisfait pleinement son goût pour la science.
Breton, dans l'avant-propos de sa «notice sur ses travaux scientifiques«, déplore l'importance que prit la politique sur ses recherches scientifiques : «Entré jeune au Parlement, je fus trop absorbé par les travaux législatifs pour pouvoir consacrer aux études et aux recherches scientifiques tout le temps que j'aurais voulu ; jamais toutefois, je n'abandonnai complètement ces études et ces recherches auxquelles furent employés mes trop courts loisirs. Je n'ai d'ailleurs jamais cessé de vivre dans mon laboratoire et les trop rares moments que je pouvais y consacrer à des travaux scientifiques furent toujours les meilleurs moments de ma vie». (Notice sur les travaux scientifiques de J.L. Breton, Paris, 1919, p. 7).
Cette période s’achève toutefois une dizaine d’années plus tard. Jules-Louis Breton souffre en effet d’une maladie dégénérative qui le paralyse progressivement depuis 1930 et est obligé de quitter son poste de direction fin 1938, l’année où le gouvernement Blum rédige une loi sur l'organisation de la nation en temps de guerre (loi adoptée par la Chambre et ratifiée par le Sénat le 11 juillet 1938). Celle-ci reconnait pour la première fois en France le rôle de la recherche scientifique dans l'effort de défense. Pour mettre en œuvre ce principe, un Haut comité de coordination des recherches scientifiques est créé. Il est présidé par Jean Perrin. Profitant du départ de Breton, Perrin décide de supprimer l'ONRSII et de créer un nouvel organisme, le Centre National de la Recherche Scientifique Appliquée (CNRSA). L'ONRSII était né de la réorientation de la recherche appliquée pour la Défense nationale vers la recherche industrielle civile. Le CNRSA est orienté vers la préparation de la guerre.
Jules-Louis Breton s’éteint à Meudon le 2 août 1940 : désespéré par la défaite de la France, il se laisse mourir de faim.
Ses recherches scientifiques l’avaient désigné en 1920 pour succéder à Adolphe Carnot à l'Académie des Sciences. Directeur de l'Encyclopédie parlementaire des sciences politiques et sociales, il laisse à sa mort un grand nombre d'ouvrages : les rayons X et les ampoules radiographiques, les chars d'assaut, le plomb et ses composés...
Informations sur l'acquisition :
Don de Paul Breton, 1976 ; versement du ministère de l'Industrie, 1991 ; don de Christine Moissinac, 2018.
Historique de conservation :
Le fonds Breton a été versé en deux temps. En 1976, Paul, fils de Jules-Louis Breton, a fait don aux Archives nationales d’un premier ensemble comprenant 34 cartons retraçant l’ensemble des activités publiques de Breton. Le second versement a été réalisé par le ministère de l’Industrie en 1991. Après l’arrêt définitif du Salon des arts ménagers en 1983, il avait en effet été attributaire de ses archives. Le destin professionnel des Breton père et fils (Jules-Louis, André et Paul) ayant été étroitement mêlé à celui du Salon qu’ils avaient créé et géré ensemble pendant quatre décennies (depuis sa fondation en 1923 au départ à la retraite de Paul en 1976), il s’y trouve, en plus des documents liés au Salon lui-même, un reliquat d’archives de Jules-Louis Breton concernant les divers organismes de recherche qu’il avait dirigés, ainsi que du ministère de l’Hygiène, de l’Assistance et de la Prévoyance sociale. Ces archives viennent compléter la première partie du fonds versée en 1976 et comprennent également quelques archives d’André et de Paul Breton.
Le ministère de l’Industrie a donc fait le choix, après classement, de verser ces documents, bien que publics, hormis les quelques archives privées de Paul, au département des archives privées, pour qu’ils viennent compléter le fonds Jules Breton existant, tandis que les archives du Salon rejoignaient les fonds publics des Archives nationales.
Conditions d'accès :
Communication libre
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Ressources complémentaires :
Références bibliographiques :
Ouvrages et articles scientifiques de Jules Breton :
- , dans , août 1890. Emploi comme révélateur photographique de l'hydrosulfite de zincLes annales photographiques
- , Paris, 1897.Rayons cathodiques et rayons X
- , Paris, 1898.Le carbure de calcium et l'acétylène
- , Paris, 1898.La chronophotographie, la photographie animée, analyse et synthèse du moivement
- Paris, 1898.Les machines motrices,
- Paris, 1898.La traction mécanique, chemins de fer, tramways, voitures automoiles, bateaux, véhicules aériens,
- , Paris, 1900. La commande électrique des machines
- Paris, 1900.L'énergie électrique dans les mines,
- , 1900. La télégraphie sans fil, Paris
- Paris, 1900.Les machines-outils à travailler les métaux,
- , Paris, 1900.L'électricité médicale
- Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences, Paris, 1903, p. 1446.Sur la substitution des peintures à base de zinc aux peintures à base de plomb.
- Paris, 1910. Encyclopédie électrotechnique.Electricité médicale, en collaboration avec le Dr Jacques Vaillant,
- , Paris, 1910, dans .Le plomb Encyclopédie internationale d'assistance, prévoyance, hygiène et démographie
- , Paris, 1911. Encyclopédie parlementaire des sciences politiques et sociales, n°2.Les maladies professionnelles
- , Paris, 1919.Notice sur les travaux scientifques de M. J-L. Breton
- : séance du 23 octobre 1922 / par M. Jules Louis Breton,... ; Institut de France, Académie des sciences, Paris, 1922.Notice sur la vie et les travaux d'Adolphe Carnot (1839-1920)
- / sous la dir. de J.-L. Breton, Paris, 1927, 3 volumes.Science et travail : grande encyclopédie illustrée des nouvelles inventions
- Préface de J.-L. Breton, Paris, 1937, 16 p.Le Brevet d'utilisation, contribution au rajustement de la législation inventionnelle.
Les ouvrage sur Jules-Louis Breton sont rares. Citons quelques articles :
, s.d., ronéotypée, 4 p. Notice biographique sur J.L. Breton, membre de l'Institut
, s.d., ronéotypée, 2 p. Ouvrages et travaux de J.L. Breton
Paris, 1919, 33 p. Notice sur les travaux scientifiques de J.L. Breton,
, dans e, t. XXVII, n° 13, 1935, p. 23-26. Les grands chefs de l'industrie, J.L. BretonLa technique modern
Courtial (G.) , 1939, ronéotypée, 10 p.L'extraordinaire existence de J.L. Breton, père des chars d'assaut
, dans , n° 66, septembre 1956, p. 225-253. Un législateur familial, Jules-Louis-Emile BretonPour la Vie
Une biographie récente et complète de Jules-Louis Breton :
Moissinac (Christine), Roussel (Yves), , Rennes, 2010.Jules-Louis Breton (1878-1940). Un savant parlementaire
Localisation physique :
Pierrefitte-sur-Seine
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAN_IR_004929