Inventaire d'archives : Fonds Maxime Fischer

Contenu :

On trouvera dans le fonds
Ce fonds Maxime Fischer contient trois parties. La première comprend des documents personnels, et la 3e des papiers et dossiers professionnels de l'avocat parisien ; entre les deux sont constituées les archives relatives à la Résistance, réparties entre deux fonds, les papiers Maxime Fischer et le fonds Philippe Beyne. Les archives de la période même de la guerre et du maquis, de 1942 à 1944 sont extrêmement ténues, alors que dominent les archives de la période 1945-1960.
Le fonds est surtout riche sur les membres du maquis, grâce à l'abondante correspondance de Fischer, et aux dossiers d'instruction d'affaires pour d'anciens résistants et membres du maquis.
L'intérêt du fonds est de decouvrir les activités personnelles et profesionnelles d'un avocat du milieu du XX siècle. Mais aussi les activités de ce jeune maquisard engagé dans la Résistance, co-responsable d'un des principaux mouvements de maquis du département de Vaucluse, devenu après la guerre l'avocat parisien au centre des réseaux entretenus parmi les anciens du maquis.
Si les archives de la période du maquis sont ténues, on trouvera de nombreuses informations concernant les acteurs du maquis Ventoux, dans les dossiers de résistants constitués tant par l'avocat Fischer que par le colonel Beyne, devenu responsable départemental des anciens combattants de la Résistance après avoir été leur chef historique ; ces dossiers contiennent des photographies, des récits d'actions, des cartes et titres de combattants, des lettres, des fiches d'état civil, etc. toutes pièces utiles à la constitution dans les années 1945-1960 des dossiers de reconnaissance des anciens combattants volontaires de la Résistance.
Situation du fonds: Fonds clos

Cote :

177 J 1-135

Publication :

Archives départementales de Vaucluse
2016-2018
Avignon

Informations sur le producteur :

Éléments biographiques
Maxime Fischer, dit Max Fischer, est né le 21 décembre 1913 à Paris (13e arrondissement) dans une famille juive d'origine alsacienne. Il effectue ses études primaires à l'école communale du boulevard Saint-Marcel dans le 13e arrondissement de Paris, puis entame ses études secondaires au lycée Rollin (devenu lycée Jacques Decour), qu'il doit interrompre une année à la suite d'une poliomyélite qui le laisse handicapé du bras gauche, totalement inutilisable, et partiellement du bras droit.
Fischer mène ensuite des études supérieures à la faculté de droit de Paris où il obtient successivement sa licence en droit, un diplôme d'études supérieures de droit privé, un diplôme d'études supérieures de droit public, un diplôme de l'institut de criminologie, un diplôme de l'Institut de droit comparé et parallèlement le diplôme de l'École libre des sciences politiques (section finances publiques). Il est reçu avocat et s'inscrit au barreau de Paris au mois d'octobre 1936.
En septembre 1939, à la déclaration de guerre, il veut être engagé volontaire ; il a 26 ans, mais sa demande est rejetée pour non-usage du bras gauche et incapacité partielle du bras droit, ce qui entraîne sa réforme définitive.
À la défaite de juin 1940, Maxime Fischer quitte Paris le 12 juin et se réfugie fin juin dans les Pyrénées, à Luchon (Haute-Garonne). De là, il gagne Carpentras le 1er août 1940 et il y reprend ses affaires d'avocat. Selon ses propos, il noue des contacts et organise un petit groupement de sympathisants actifs qui refusent l'armistice de 1940 et s'étend sur plusieurs villages de l'arrondissement de Carpentras.
Le décret du 16 juillet 1941 qui établit un numerus clausus du nombre d'avocats juifs, limité à 2% dans chaque cour d'appel, entraîne sa radiation du barreau de Paris, à l'instar de 216 autres de ses confrères.
Au mois d'octobre 1941, Fischer prend contact avec Lucien Gauffre (alias "Gallet", puis "Viens") qui est chef départemental du mouvement Combat, fondé en Vaucluse par l'abbé Krebs et Jules Mousson. Avec Gauffre et son agent de liaison Gras, d'Avignon (dit "Clément") ils organisent la délimitation d'un secteur (un peu plus que l'arrondissement de Carpentras) et assurent la transmission des directives, des journaux et des tracts. Maxime Fischer organise aussitôt l'arrivée des journaux et des tracts chez des sympathisants acceptant de servir de « boîte aux lettres », ainsi que leur diffusion. La plupart du temps, c'est lui-même qui va en bicyclette apporter de petits paquets de journaux et de tracts dans les villages. Il s'efforce d'assurer la liaison avec d'autres mouvements de Résistance, notamment "Libération".
Par deux fois, il tente de rejoindre l'Afrique du Nord, par l'Espagne, puis par la Suisse, mais en vain.
Revenu en Vaucluse, il décide d'organiser "le planquage" des réfractaires au S.T.O. et leur organisation militaire en vue de coups de main à effectuer. En janvier 1943, Max Fischer rencontre à Sault Philippe Beyne qui est percepteur dans cette localité ; Beyne est un ancien combattant, officier de la Grande Guerre, alors commandant de réserve, qui a été mis à la retraite en 1941 par le gouvernement de Vichy. Ils organisent à quelques uns la création et le commandement du maquis Ventoux ; Beyne prend le surnom de "d'Artagnan" et Fischer le pseudonyme d' "Anatole" avec le grade de capitaine. Un troisième les rejoint, Charles Ferrenq, futur "intendant du maquis", sous le nom d'"Aramis".
Le maquis va contrôler les villages du massif du Ventoux et des monts de Vaucluse. En avril 1943, Beyne est nommé chef du maquis. Dès juillet 1943, la Résistance compte plus de 200 hommes. De juillet 1943 au printemps 1944, les maquisards se heurtent plusieurs fois aux soldats allemands ; il y a des blessés et des prisonniers dans les rangs du maquis. Avec les premiers parachutages d'armes au début de l'année 1944, commencent les actions de sabotage.
Mais, à partir de février 1944, des opérations de représailles menées par les soldats allemands et les miliciens se sont intensifiées un peu partout. Elles sont marquées par des rafles et des exécutions sommaires. Le 22 février 1944, le camp des maquisards d'Izon-la-Bruisse est attaqué par les Allemands et les miliciens, à la suite d'une trahison ; 35 maquisards sont exécutés.
Lorsque l'état-major des Forces Françaises de l'Intérieur est constitué à Londres le 1er février 1944, le colonel Beyne est confirmé comme chef du maquis Ventoux, et il constitue avec Max Fischer, Roger Louis et Yvon Brunel l'état-major des F.F.I. en Vaucluse ; ils organisent deux bataillons de plusieurs compagnies. Après le débarquement du 6 juin en Normandie, les opérations de sabotage reprennent, mais elles sont suivies de nouvelles exécutions, à Malaucène (8 juin), à Vaison-la-Romaine, à Valréas (12 juin) ce qui oblige les maquisards, après de lourdes pertes en vies humaines, à se replier.
Des renforts, y compris étrangers, parachutés en Vaucluse, permirent de reprendre des positions, d'attaquer des colonnes allemandes, d'opérer des actions en concertation avec les troupes de débarquement en Provence, et d'organiser la Libération du département.
Avec la libération de Vaison le 26 août 1944, le maquis Ventoux opère sa dissolution.
A l'automne 1944, Raymond Aubrac, alors commissaire de la République de Marseille, nomme Max Fischer secrétaire général de la préfecture d'Avignon, puis sous-préfet d'Avignon délégué à l'épuration, sous la direction du nouveau préfet Charvet, nommé à la Libération. Fischer organise, à ce titre, la cour de justice créée par l'ordonnance du 26 juin 1944 et établie en Vaucluse par un arrêté du 5 septembre pour juger les collaborateurs, avec comme président Pierre Burgède, président du tribunal d'Orange ; il crée la commission départementale de confiscation des profits illicites.
Ses amis du maquis Ventoux entrent aux côtés d'autres résistants du département, dans le nouveau comité de Libération, installé le 30 août 1944, qui remplace le conseil général : Gaston Cat y représente les F.F.I., et Paul Faraud préside le Comité.
Toutefois, Max Fischer quitte Avignon assez rapidement semble-t-il, lors du rappel à Paris de Raymond Aubrac, fin janvier 1945 ; il retourne s'installer à Paris et y reprend sa profession d'avocat.
Il épouse en 1949 Héliane Richain, avocat, déjà mère d'une fille Claude, et d'un garçon Jean-Michel ; de leur union est née Martine Fischer.
Au cours des années qui suivent la guerre et jusque dans les années 1970, Maxime Fischer occupe un rang éminent au sein des associations d'anciens résistants ; à la Fédération nationale des anciens résistants, il est membre de la commission juridique, de 1945 à 1951, puis il siège au bureau de la Confédération nationale des combattants volontaires de la Résistance à partir de 1956 ; il appartient aussi à la Fédération nationale des maquis et à d'autres groupements. À Paris, il rassemble les anciens du maquis Ventoux, organise régulièrement des repas jusque dans les années 1970.
Resté très lié avec le colonel Beyne, il coordonne avec lui les demandes d'aides d'anciens du maquis Ventoux, appuie les demandes de cartes d'anciens combattants de la Résistance lorsque le statut est promulgué, obtient pensions et indemnités pour des vfeuves de réqsistants, intervient pour l'attribution des médailles et décorations ; mais il est aussi sollicité comme avocat, de la part des anciens résistants revenus à la vie civile, sur toutes sortes de sujets, y compris des démélés en justice.
Resté fidèle au Vaucluse, il participe chaque année aux commémorations des combats et des massacres, à Izon-la-Bruisse, à Sault où un monument est érigé à l'initiative du colonel Beyne en 1956 ; et sa correspondance abondante montre que l'avocat parisien a plaisir à y retrouver ses anciens amis de la Résistance. La mort de Beyne en 1967 est vivement ressentie ; Maxime Fischer hérite des archives du colonel concernant le maquis Ventoux.
Maxime Fischer a reçu de nombreuses décorations pour ses actions au titre de la Résistance :
Chevalier de la Légion d'honneur le 9 novembre 1944, officier de la Légion d'honneur en 1957.
Croix de guerre (deux palmes, une étoile de bronze) le 7 novembre 1944.
Médaille de la Résistance avec rosette le 26 août 1946.
Croix des Combattants Volontaires de la Résistance le 12 octobre 1951.
Médaille des engagés volontaires.
Il est décédé le 11 mai 2007, à l'âge de 93 ans.
Le maquis Ventoux :
Le maquis Ventoux a été créé au début des années 1943 par Maxime Fischer et le lieutenant-colonel Beyne.
À l'origine, le maquis Ventoux était constitué de plusieurs petits groupes (de 12 à 15 personnes) dispersés sur tout le département de Vaucluse et ses environs. Au cours du second semestre 1943, l'état-major interallié ordonna le regroupement de ces petits groupes. C'est ainsi que le maquis Ventoux s'est rassemblé à Izon-la-Bruisse (Drôme) sur trois secteurs : Eygalayes, l'École, la Forestière.
Le 22 février 1944, les troupes allemandes et des miliciens, conduits par deux traitres qui avaient déserté, ont attaqué le camp d'Izon-la-Bruisse, faisant trente-cinq prisonniers qu'ils ont fusillés. Les noms de ces trente-cinq martyrs figurent sur les tombes du cimetière militaire national d'Eygalayes ; un monument est inauguré à Sault le 9 septembre 1956, il est à la fois celui des morts du Ventoux et aussi celui des 353 morts de la Résistance vauclusienne.
Le mouvement Combat :
En 1940 l'abbé Krebs, aumônier militaire au centre des démobilisés d'Avignon, organise, en compagnie d'autres réfugiés (Jules Mousson, Jacques Fridmann), le mouvement Combat pour le Vaucluse.
Après le départ forcé de l'abbé Krebs, c'est Yvonne de Komornicka qui prend la tête de Combat sous le nom de "Kléber". Sous sa houlette, le mouvement s'étoffe avec la mise en place de différentes sections spécialisées (Armée Secrète, Groupes Francs, noyautage des administations publiques, Section Atterrissage Parachutage, …).
Mais il reste une dernière tâche à accomplir : unifier tous les mouvements vauclusiens de résistance. Cette mission est confiée à Kléber par Jean Moulin lors de sa venue à Avignon au printemps 1943 : « Jean Moulin est venue chez Madame Alignol. Il se trouvait dans le coin, il n'a pas parlé beaucoup, il a dit : « Je sais qu'on peut vous faire confiance, il est absolument nécessaire de se réunir. Il faudrait former au mouvement de façon à réunir tous les mouvements de résistance . » (Témoignage de Madame de Komornicka). Yvonne de Komornicka prend alors contact, entre autres, avec Franc-Tireur, Libération, Témoignage Chrétien qui vont fusionner avec Combat, à la fin du printemps 1943, pour former les M.U.R. ou Mouvements Unis de la Résistance, en liaison avec la France Libre du général de Gaulle.

Informations sur l'acquisition :

Modalités d'entrée
Don (2015)
Historique de conservation :
Historique de la conservation
Ce fonds a été donné aux archives départementales de Vaucluse en 2015 par M. et Mme Claude Sallès : il avait été acquis par leur fils, Pierre Sallès, qui était brocanteur et ami de de la belle-fille de Max Fischer. Celui-ci était intervenu à la mort de Max Fischer pour vider et "débarrasser" la maison de campagne située en Normandie. Découvrant à la cave les archives de Max Fischer, il a sauvegardé ce fonds, dont il n'a éliminé que ce qu'il jugeait trop personnel comme les dossiers d'avocat concernant des divorces. Tous les dossiers liés à la guerre et à la Résistance, ainsi que la plus grande partie de la correspondance ont été préservés. Le fonds s' arrête au début des années 1970 ; il est vraisemblable que les archives de Max Fischer postérieures à cette date, et sans doute d'autres papiers, aient été conservés au domicile parisien de l'avocat et soient aujourd'hui perdus.

Description :

Mise en forme :
Mode de classement
Le fonds Maxime Fischer est entré aux Archives non classé. Lors de son stage de master Patrimoine de l'université d'Avignon, effectué aux archives départementales de Vaucluse en 2016 , Ekaterina Foucaud a analysé et constitué les dossiers de correspondance de Max Fischer, répartis par correspondants, ainsi qu'une partie des dossiers concernant les activités de la Résistance ; les deux fonds Fischer et Beyne ont été identifiés. Ce stage de plusieurs mois a donné lieu à l'élaboration d'un premier instrument de recherche, incomplet pour les activités d'avocat. L'ensemble du fonds a été contrôlé et repris par B. Thomas en 2017, et le classement a été achevé en mai 2018.

Description physique :

Description physique: Document d'archives
Nombre d'articles
Nombre d'articles: 135

Ressources complémentaires :

Sources complémentaires
Aux archives départementales de Vaucluse
Préfecture de Vaucluse
47 W 19 : Centre de séjour surveillé de Sorgues. Correspondance de Maxime Fischer pour le préfet, dès son retour à Paris.
4 W 3686 : Documents relatifs à la désignation de Maxime Fischer en tant que sous-préfet à la Préfecture de Vaucluse (1944).
Comité départemental de Libération de Vaucluse
22 W 3 : procès-verbal de la 10e séance du 20 septembre 1944 : organisation et fonctionnement de la cour de justice par Maxime Fischer.
Office national des anciens combattants
2096 W 22-176 : dossiers nominatifs d'attribution de la carte de combattant volontaire de la Résistance
Conseil général de Vaucluse. Photothèque de la présidence Jean Garcin :
15 Fi 3 : photographies de cérémonies et commémorations au mémorial de Sault, de Coustellet, de Lagnes (1983-1991)
Archives privées :
1 J 345-346 : Témoignages de la Résistance, dont en particulier Max Fischer (1980) ; copies de documents, récits.
1 J 372 : Érection du mémorial de Sault, par le comité des deux anniversaires : statuts, comptabilité, diplôme de souscription et photographies (1954-1956).
2 J : Fonds Aimé Autrand, correspondant de la 2e guerre mondiale en Vaucluse
54 J : Fonds Jean Garcin. Ce fonds contient des papiers militaires et titres de résistance (1940-1975) ; commission départementale de liquidation des affaires F.F.I. (1947) ; commission départementale des anciens combattants de Vaucluse (1967) ; attestations de résistance et informations concernant d'anciens résistants (1975-1984), etc.
79 J : Fonds du Comité des oeuvres sociales des organisations de la Résistance (COSOR)
80 J : Associations nationales et départementales issues de la Résistance et de la Déportation
141 J : Fonds Charles Ferrenq (fonds non classé)
Hors archives départementales de Vaucluse
Musée d'Histoire Jean Garcin : 39-45 L'appel de la Liberté à Fontaine-de-Vaucluse :
Document relatifs au maquis Ventoux et à Maxime Fischer.
Bibliothèque, archives privées de la guerre, témoignages vidéos.

Références bibliographiques :

Bibliographie
Bibliographie générale :
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Dreyfus (François-Georges), Histoire de la Résistance. Paris, de Fallois-Le Livre de poche, 2003. 698 p.
Longuet (Stéphane) et Genet-Rouffiac (Nathalie), dir. Les réseaux de résistance de la France combattante. Dictionnaire historique. Paris, Economica -Service historique de la Défense, 2013. 1077 p.
Simonnet (Stépane), Maquis et maquisards. La Résistance en armes (1942-1944). Paris, Belin, 2015. 379 p.
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Wolikow (Serge), Les combats de la mémoire. La FNDIRP [Fédération nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes] de 1945 à nos jours. Paris, Le Cherche Midi, 2006. 332 p.
La Résistance en Vaucluse et le maquis Ventoux :
Archives départementales de Vaucluse, La Résistance en Vaucluse. Documents et témoignages. Avignon, 1980.
Arnoux (Claude), Maquis Ventoux. Quelques pages de la résistance en Vaucluse. Avignon, 1974. 243 p.
Autrand (Aimé), Le département de Vaucluse de la défaite à la Libération. Avignon, 1965. 279 p.
Bonvallet (Pierre), Histoire du Maquis Ventoux (1943-1944). Travail de recherches dactyl., 1985-2005 (AD84 1 J 1212).
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Localisation physique :

Localisation du fonds: Archives départementales de Vaucluse

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD084_IR0001587

Liens