Actualité : Les archives de la Compagnie universelle du canal maritime de Suez

Photographie d'une drague utilisée pour le percement du canal de Suez

Relier la mer Méditerranée à la mer Rouge en perçant l’isthme de Suez est une idée qui remonte à la plus haute Antiquité. Perçé par des pharaons de l'Égypte ancienne et des rois perses, désensablé par Trajan, l'ancêtre du canal actuel fut définitivement fermé en 776 par le calife Al-Mansour.

Lors de la campagne d'Égypte, Napoléon Bonaparte reprend l'idée du percement de l'isthme et d'un canal qui permettrait de relier l'Asie à l'Europe en évitant de contourner l'Afrique, mais une erreur commise lors des relevés par ses ingénieurs conclut à l'impossibilité de l'entreprise. Une étude plus précise, menée dans les années 1830 par les saint-simoniens, démontre sa faisabilité ; Ferdinand de Lesseps, un diplomate bien introduit auprès des vices-rois d'Égypte Mehemet Ali et son fils Saïd Pacha, obtient de percer et d'exploiter le canal et fonde à cet effet la Compagnie universelle du canal maritime de Suez (CUCMS) en 1858.

Inauguré en 1869 par l'impératrice Eugénie, le canal de Suez est géré par la compagnie jusqu'à sa nationalisation en 1956. Celle-ci se tourne alors vers d'autres activités : ses archives, désormais propriété de l'Association du souvenir de Ferdinand de Lesseps et du canal de Suez et inscrites sur le Registre de la Mémoire du Monde par l'Unesco, sont aujourd'hui conservées par les Archives nationales du monde du travail (ANMT).

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