Article : Voyage au pays de satin. Un cabinet de curiosités à la fin de la Renaissance à Montpellier

Une publication des Archives départementales de l’Hérault, 2008, 77 pages

 

Évoquer l’intérieur d’un cabinet de curiosités à la fin de la Renaissance, à Montpellier, c’est évoquer le monde des humanistes et des collectionneurs, mais aussi des médecins, des professeurs et des étudiants de l’époque. Les cabinets désignent alors des lieux où sont exposés des objets rares, étranges, exotiques, en provenance de tous les coins du monde, de toutes les époques et appartenant aux trois règnes, animal, végétal et minéral. À ces naturalia, s’ajoutent des productions humaines, les artificialia, dont la liste est inépuisable : antiquités, médailles, pierres gravées, livres manuscrits, œuvres d’art, pièces historiques, etc.

Une imbrication profonde du naturel et de l’artifice préside à la naissance de ces temples qui prétendent enfermer, en un espace clos, tous les savoirs du monde. Ils donneront naissance en un autre temps, à la fin du XVIIIe siècle, aux musées des beaux-arts et d’histoire naturelle.

Pour ressusciter un véritable cabinet de curiosités, les Archives départementales de l’Hérault se sont inspirés de celui de Francesco Calzolari, apothicaire véronais, représenté dans une gravure de l’ouvrage Muséum Calceolarium, publié à Vérone en 1622. 

 

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