Une publication des Archives départementales d’Amiens, 2020, 59 pages

 

Depuis la pose de la première pierre de fondation en 1220 par l’évêque Évrard de Fouilloy pour rebâtir un édifice roman, Notre-Dame d’Amiens instaure un lien indéfectible avec celui qui l’admire.

La cathédrale d’Amiens, en tant qu’objet architectural, n’est pas seulement vue, regardée, contemplée. Le monument est visité, arpenté, parcouru. Cette vision de l’architecture est source de plaisir sensible même si elle ne repose pas sur un savoir de spécialiste. Le jugement esthétique s’efface au profit d’une expérience personnelle de découverte sensorielle. Chacun peut s’interroger sur ce qui jaillit dans l’intimité de ce face-à-face et faire siennes les questions déjà posées par le critique d’art britannique Walter Pater en 1873 : « Quel effet cela [la contemplation de la cathédrale] produit-il sur moi ? Cela me donne-t-il du plaisir ? Et dans ce cas, quel genre et quel degré de plaisir ? Dans quelle mesure ma nature est-elle modifiée par sa présence et sous son influence ? »

Ces questions sont précisément celles posées par les Archives départementales de la Somme aux cinq artistes du collectif Élidée en préparant cette exposition.

Célébrer l’octocentenaire de la cathédrale d’Amiens n’a pas été, pour ces artistes, l’occasion d’une représentation calquée de l’édifice mais davantage le fruit d’une réflexion sur ce que représente à leurs yeux une cathédrale, cette cathédrale, au XXIe siècle.

Ce catalogue peut être téléchargé sous format numérique.

 

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