Une publication réalisée en partenariat avec les Archives territoriales de Guyane, 2019, 53 pages

 

Comme le prévoyait l’article Ier du décret d’abolition du 27 avril 1848 du Gouvernement provisoire, l’esclavage a été aboli en Guyane le 10 août 1848, soit deux mois après la promulgation du décret le 10 juin 1848 par le commissaire général de la République Pariset.

Suite à cette promulgation, des représentants de l’Etat se sont déplacés dans les quinze quartiers de la colonie, ancêtres de nos actuelles communes, pour établir les registres matricules des « nouveaux libres », qui sont à la base de l’état-civil et de la preuve d’identité des nouveaux citoyens.

Les registres matricules sont arrêtés le 4 décembre 1848 par le procureur général de la colonie, et conservés au tribunal de Cayenne. Il est ensuite produit de chaque registre deux copies, l’une transmise au maire de Cayenne et aux commissaires-commandants des quartiers, l’autre pour les collections d’état-civil du Ministère de la marine et des colonies. Toutefois, à ce jour, aucune copie des registres matricules n’a été retrouvée dans les collections communales en Guyane.

Ce sont les noms de plus de treize milles de ces « nouveaux libres », l’ensemble des affranchis la colonie de la Guyane, qui figurent dans les listes qui suivent, ainsi que sur les totems qui constituent le « Mémorial des livres et citoyens en 1848 » du Jardin botanique de Cayenne, inauguré le 10 juin 2017.

 

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