Article : Terres de Bagne. Le bagne en Guyane et en Nouvelle-Calédonie, 1852-1953

Une publication du Centre des Archives d'Outre-mer, 1990, 83 pages

Le 31 mars 1852, le premier convoi de transportés en partance pour les bagnes de Guyane sort du port de Brest. Un siècle plus tard, le dernier forçat quitte à jamais Cayenne.

Ces cent années ont marqué douloureusement la conscience collective et, alors que les derniers vestiges des bâtiments pénitentiaires disparaissent peu à peu sous la végétation qui les dévore, les noms qui y sont associés (Cayenne, l'île du Diable, « le voyage à la Nouvelle »...) la font toujours frémir. En témoigne le succès toujours renouvelé des dizaines de livres qui continuent à paraître sur le sujet ou des films réalisés sur certaines personnalités du bagne comme « Papillon » ou Dieudonné.

Au-delà cependant des images-choc et des appellations sinistres (« la guillotine sèche », « les portes de l'enfer », « la mort au ralenti »), la réalité du bagne est très méconnue. Au total, cent mille condamnés sont passés par le bagne d'outre-mer. Très peu en sont revenus, puisque le principe était justement l'impossibilité du retour.

Le but de cette exposition est donc de faire revivre ce que fut le quotidien du bagne pour des milliers d'hommes et femme, non seulement condamnés mais surveillants, médecins, religieux, à travers leur cadre de vie et quelques événements et figures marquants de l'histoire des pénitenciers d'outre-mer.

Références complètes de l'ouvrage.

Retrouvez les inventaires des Archives nationales d'outre-mer et les fonds du Service historique de la Défense de Rochefort

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