Article : Négoce et négociants à Laval au XVIIIe siècle. Le commerce des toiles

Une publication du service éducatif des Archives départementales de la Mayenne, 2001, 156 pages

 

Au XVIIIe siècle, les négociants lavallois ne sont qu’une soixantaine, autant dire qu’ils constituent une part infime de la population si l’on s’en tient à leur seul nombre.

Mais ils portent haut leur supériorité d’homme de commerce : ils correspondent avec le monde entier et voyagent, ils maîtrisent l’espagnol, la langue du plus grand des empires coloniaux, ils partici­pent aux réseaux d’affaires internationaux, ils apportent à la ville, à la campagne qui l’entoure et au royaume une prospérité dont ils savent fort bien au passage tirer leur profit. Car si les fabricants fabri­quent, encore faut-il que les marchandises parviennent aux clients qui les réclament.

Or la France possède une industrie textile particulièrement bien implantée dans les régions de l’ouest, notamment dans le Bas-Maine. Malgré les transports à hauts risques, les intermédiaires impré­visibles, les guerres, les volte-face des gouvernements et l’habileté de leurs concurrents, les négociants de Laval trouvent dans les toiles de lin de la manufacture la base d’un commerce florissant. Ils peuvent se targuer de faire vivre la plus grande partie des habitants de la province.

C’est un peu de leur histoire que présente ce dossier pédagogique. À travers une sélection de 76 documents, les Archives départementales de la Mayenne proposent d’étudier la fabrication de la toile et son commerce mais aussi la profession de négociant, avec ses échecs et ses réussites.



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