Notice d'autorité : Pleven, René (1901-1993)

Lieu :

Lieu général

  • Brazzaville (nomLieu)
  • Brazzaville (Congo) (lieu)

Lieu général

  • Côtes du Nord (nomLieu)
  • Côtes-d'Armor (Bretagne , département) (lieu)

Activité :

  • ministre ( 1/01/1945-31/12/1973)

    ministre à maintes reprises

  • député ( 1/01/1946-31/12/1973)

    député des Côtes-du-Nord

  • élu local ( 1/01/1948-31/12/1976)

    président du conseil général des Côtes-du-Nord de 1948 à 1976 ; président du conseil de la région Bretagne de 1974 à 1976

  • résistant

Histoire :

Après avoir obtenu son diplôme de l'École libre des sciences politiques, René Pleven (1901-1993) échoue au concours de l'inspection des Finances. Il milite à l'Association de la jeunesse catholique de France ainsi qu'en faveur de la Société des Nations. Il rencontre ainsi Jean Monnet grâce auquel il devient de 1929 à 1939 directeur général pour l'Europe de la firme américaine Automatic Telephone Company, établie en Angleterre. Mobilisé en 1939, il est nommé adjoint de Jean Monnet au Comité de coordination franco-britannique à Londres, d'où il est envoyé aux États-Unis " comme chef adjoint " de la mission d'achat de l'armée de l'Air. Il se rallie à de Gaulle le 8 juillet 1940. Le 6 août, il est envoyé avec le commandant Leclerc et le capitaine Hettier de Boislambert en AEF, pour œuvrer au ralliement de celle-ci. Sa mission accomplie, il demeure à Brazzaville comme secrétaire général jusqu'à ce que le général de Gaulle l'envoie en mission à Washington en août 1941. Lors de la fondation du Comité national français (CNF), René Pleven est nommé responsable du secteur Économie, Finances et Colonies. Commissaire aux Colonies dans le Comité français de la Libération nationale (CFLN) dès juin 1943, il préside en janvier 1944 la conférence africaine de Brazzaville.

A la Libération, René Pleven conserve le ministère des Colonies, puis devient ministre des Finances, jusqu'au départ de de Gaulle en janvier 1946. René Pleven revient au gouvernement en 1949, en acceptant le ministère de la Défense nationale que lui offre Georges Bidault. Il occupe à nouveau ce ministère de mars 1952 à juin 1954, après avoir été président du Conseil du 13 juillet 1950 au 28 février 1951 puis du 11 août 1951 au 7 janvier 1952. Ministre de la Défense nationale lors de la chute de Diên Biên Phu le 7 mai 1954, il ne retrouve un ministère qu'en 1958, dans le gouvernement Pfimlin où les Affaires étrangères lui échoient pour quelques jours. Partisan du " oui " au référendum de 1958, il provoque avec Eugène Claudius-Petit une scission de l'Union démocratique et socialiste de la Résistance (UDSR) contre François Mitterrand, son rival.

A partir de 1969, René Pleven occupe le ministère de la Justice dans les gouvernements Chaban-Delmas et Messmer, avant de démissionner, le 17 mars 1973, après avoir subi un échec lors des élections législatives. Constamment réélu député des Côtes-du-Nord sous la IVe puis sous la Ve République jusqu'à son échec de mars 1973, René Pleven a aussi été directeur du journal Le Petit Bleu des Côtes-du-Nord, président du Centre d'études et de liaison des intérêts bretons (1951-1972), président du Conseil général des Côtes-du-Nord (1948-1976) et président du conseil de la région de Bretagne (1974-1976).

Sources :

  • Archvies nationales, fonds René Pleven (560 AP)
  • Notice BnF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11920047x
  • Notice Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Pleven

Identifiant :

  • FRAN_NP_050187
  • 0000 0000 2999 9074

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