Notice d'autorité : Delbos, Yvon (1885-1956)

Activité :

  • député
  • ministre
  • résistant

Histoire :

Yvon Delbos fréquente l’École normale supérieure et entre au Parti radical. Il devient rédacteur en chef du journal Le Radical. Il est blessé pendant la Première Guerre mondiale

Fondateur de l’«Ère nouvelle » en 1919, il devint ensuite rédacteur de la « Dépêche de Toulouse ». En 1924, il est élu député de la Dordogne et devient président du groupe parlementaire radical-socialiste. En 1925, il est secrétaire d'État puis, du 17 avril au 28 novembre, ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts dans le cabinet Paul Painlevé. De 1932 à 1936, il est vice-président de la Chambre. Il contribue par ses vives critiques à la chute de Pierre Laval en 1935.

Il retrouve le gouvernement comme ministre de la Justice et vice-président du Conseil dans le cabinet Albert Sarraut du 24 janvier au 4 juin 1936. Dans les gouvernements de Front populaire, il occupe tantôt la fonction de ministre des affaires étrangères tantôt celle de ministre de l’Éducation nationale. Chef de la diplomatie du 4 juin 1936 au 13 mars 1938 dans les cabinets Léon Blum et Camille Chautemps, il adopte une ligne conciliante à l’égard de l’Allemagne nazie et doit faire face aux problèmes posés par la guerre d'Espagne à un gouvernement de gauche. En décembre 1937, il discuta avec Józef Beck, son homologue polonais des affaires étrangères, du "projet de Madagascar". Ses fonctions au Quai d’Orsay s’achèvent avec l’Anschluss. Il redevient ministre de l’éducation dans les gouvernements Édouard Daladier et Paul Reynaud, du 13 septembre 1939 au 21 mars 1940, puis du 5 au 16 juin 1940. Opposé à l'Armistice, il s'embarque le 20 juin 1940 avec d'autres parlementaires sur le Massilia qui gagne Alger. Résistant, il fut arrêté et déporté à Oranienburg de 1943 à 1945.

À la Libération, il est élu membre des deux Assemblées nationales constituantes puis député jusqu’en juin 1955.

Sous la IVe République il occupe les portefeuilles ministériels suivants :

Ministre d'État du gouvernement Paul Ramadier (du 22 janvier au 22 octobre 1947)

Ministre de la Défense nationale (par intérim) du gouvernement Paul Ramadier (du 4 mai au 22 octobre 1947)

Ministre d’État du gouvernement Paul Ramadier (du 22 octobre au 24 novembre 1947)

Ministre de l'Éducation nationale du gouvernement André Marie (du 26 juillet au 5 septembre 1948)

Ministre de l'Éducation nationale du gouvernement Henri Queuille (du 11 septembre 1948 au 28 octobre 1949)

Ministre de l'Éducation nationale du gouvernement Georges Bidault (du 29 octobre 1949 au 2 juillet 1950)

Il est un ardent défenseur de l'école publique, il fait ainsi appliquer en 1948 la loi, toujours en vigueur, qui octroie la qualité de fonctionnaires stagiaires aux élèves des écoles normales supérieures

Delbos est candidat à la présidence de la République aux trois premiers tours en décembre 1953. Il est élu sénateur RGR en juin 1955 et siège au Conseil de la République jusqu'à sa mort.

Notice extraite de la page Wikipédia Yvon Delbos.

Sources :

  • Fiche Wikipédia Yvon Delbos
  • notice d'autorité BNF FRBNF12383940

Identifiant :

  • FRAN_NP_050866
  • 0000 0000 3564 7542

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