<p>Présence de Scotch au dos de la feuille.</p><p>Dédiée à la Vierge de l'Assomption, l'église s'élève sur l'emplacement d'un sanctuaire païen. Une première paroisse chrétienne est mentionnée en 859 : "villula lolios". Un prieuré est fondé en 1191 par les moines bénédictins de Saint-Rambert. Par la suite, la paroisse c'est agrandie ; l'abside témoigne, en effet par son architecture et sa sculpture, d'importants moyens et se situe dans les belles réalisations monastiques du 12e siècle, révèlant des similitudes de style avec l'abbaye d'Ainay à lyon, Grenoble, Tournus. L'abside est classée en 1930. Cette partie de l'édifice a dû être reconstruite ou modifiée au moins trois fois (aux Ve-VIII-XIIe siècles ?) car deux fondations concentriques successives, mises au jour lors de la restauration de 1965, sont visibles, sous un plancher amovible, dans le sol de la troisième et derniére abside. La voûte en cul-de-four, l'unité de style des châpiteaux intérieurs et extérieurs et enfin la couverture en lauzes contribuent à un chevet roman classique et raffiné.À l'intérieur de l'abside, le pilier à gauche réutilise une pierre dédicatoire d'origine païenne. L'inscription en latin se traduit : " Aux Méres, à la suite d'un voeu, l'enclos du sanctuaire et ses accès... Catulus, fils de Combardus (en reconnaissance) des bienfaits (des déeddes), étant donné que ses enfants (se trouvent) sains et saufs, s'est acquitté après satisfaction obtenue". Il s'agit donc d'un ex-voto aux "déesses-mères", divinités très honorées en Gaule, et le fanum de Lhuis leur était probablement consacré.</p>