1. Divers habitants de Chomel s'engagent à payer la dîme des biens qu'ils possèdent audit lieu, paroisse de Saint-Pal-de-Murs, à Pierre Charrier, chamarier-mage de La Chaise-Dieu (7 janvier 1610). – 2. Transaction entre Pierre Charrier, chambrier-mage de La Chaise-Dieu, et Dalmas Thomazet, au sujet de la dîme de champs sis aux appartenances de Montescudier, paroisse de Saint-Pal-de-Murs (12 janvier 1610). – 3-7. Sentence de Just de Tournon, sénéchal d'Auvergne, condamnant Claude Mothe et Jacques Barthélémy à payer au prieur de Saint-Pal-de-Murs la dîme de leurs biens sis dans la paroisse (24 avril 1610). – 8-9. Sentence du sénéchal Just de Tournon condamnant divers tenanciers à payer la dîme pour biens sis à Molimard, paroisse de Saint-Pal-de-Murs (24 avril 1610). – 10. Jean de Vauzelle, notaire, prie le prieur de Saint-Pal-de-Murs de ne pas donner suite à l'assignation lancée le 23 juin 1610 contre lui en paiement de dîmes (23 juin 1610). – 11. Divers habitants du Breuil, paroisse de Saint-Pal-de-Murs, reconnaissent comme décimateur le chamarier de La Chaise-Dieu (8 octobre-2 novembre 1610). – 12. Barthélémy et Claude Mothe, du Breuil, paroisse de Saint-Pal-de-Murs, acquiescent à la sentence judiciaire qui les condamnait à respecter les droits de dîme de Pierre Charrier, prieur de Saint-Pal-de-Murs (10 octobre 1610). – 13. Acte de même nature, de la part de Claude Sauron, de Clersange, même paroisse (10 octobre 1610). – 14. Jean de Vauzelle, notaire et bailli de Cusse, reconnaît que Pierre Charrier, chamarier-mage de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Pal-de-Murs, a droit de percevoir la dîme charnelle et à la gerbe sur tous les biens possédés par Jean dans la paroisse de Saint-Pal-de-Murs (20 octobre 1610). – 15-19. Sentence du sénéchal d'Auvergne condamnant divers tenanciers de la paroisse de Saint-Pal-de-Murs à payer la dîme au chamarier de La Chaise-Dieu en sa qualité de prieur de Saint-Pal-de-Murs, pour biens sis à Clersange, paroisse de Saint-Pal (1610). – 20-25. Accord par lequel Claude Molimard et divers tenanciers du lieu de Molle, paroisse de Saint-Pal-de-Murs, reconnaissent au prieur dudit Saint-Pal la dîme à la gerbe des biens qu'ils possèdent dans la paroisse (ler avril 1608) ; reconnaissance de dîmes consentie par Claude Mandaroux, pour fonds sis à La Giraude (même paroisse) et autres terroirs (30 décembre 1609) ; reconnaissance identique par Jean Richard, du Sap, même paroisse (20 janvier 1610) ; par Pierre et Claude Tissandier, de Clersange, même paroisse (28 octobre 1610) ; par Jean Bonnefoux, praticien de La Chaise-Dieu, pour fonds sis à Serres, même paroisse (21 janvier 1611) ; par Jean Anglade et autres (27 janvier 1611). – 26-35. Baux à ferme des dîmes à la gerbe et charnelles perçues par le chamarier de La Chaise-Dieu, comme prieur de Saint-Pal-de-Murs, sur divers tènements de la paroisse. En 1669 le prix de ferme s'élève à 400 livres tourn. (1614-1741). – 36-37. Pour mettre fin au débat relatif à leurs droits réciproques sur la dîme d'un terroir dit des Barroux, paroisse de Saint-Pal-de-Murs, Pierre Charrier, chamarier de La Chaise-Dieu et prieur de Saint-Pal-de-Murs, et Guillaume Marcon, prieur de La Chapelle-Bertin, désignent comme arbitre Jean de Vauzelles, notaire et lieutenant de « la terre de Murs » (5 août 1616). – 38. Transaction entre les religieux de La Chaise-Dieu, prieurs de Saint-Pal-de-Murs, et Vidal Choupe, curé dudit Saint-Pal, au sujet de la portion congrue du curé (10 juillet 1647). – 39-44. Assignation devant le sénéchal d'Auvergne donnée à la requête des religieux de La Chaise-Dieu contre divers tenanciers des lieux de Combres et du Védières-Basse, en paiement de dîmes. Pour établir le bien-fondé de leurs prétentions, les demandeurs joignent audit acte copie de divers actes qui établissent que, depuis longtemps, ils ont été reconnus soit par le bailli de Montferrand (20 juin 1504), soit par les habitants du lieu (6 janvier 1543), soit enfin par le sénéchal d'Auvergne (31 janvier 1604) comme étant réellement les décimateurs des villages en question (1672). – 45 47. Opposition formée par André Besqueut, curé de Saint-Pal-de-Murs, à la criée de la terre et seigneurie de Murs poursuivie devant le sénéchal d'Auvergne par Michel Chaffre contre Hercule de Saint-Martial, sgr. de Drugeac et de Murs. Le curé base son opposition sur ce que la terre était grevée à son profit d'une rente annuelle destinée à assurer le service de 2 fondations pieuses (1683). – 48. Plan des biens immeubles possédés par l'abbaye de La Chaise-Dieu dans la paroisse de Saint-Pal-de Murs (XVIIe siècle). – 49-51. Sentence de Joseph Reymond, capitaine-châtelain de robe courte de la prévôté de Nonette, maintenant les religieux de La Chaise-Dieu dans la perception de la dîme sur des terres sises près de Nonette, nonobstant les oppositions de Pierre Dumas, curé-prieur de Saint-Léger (21 novembre 1744). – 52-56. Quittances consenties par les curés de Saint-Pal-de-Murs à l'abbaye de La Chaise-Dieu pour leur portion congrue et celle de leurs vicaires. Ladite portion congrue s'élève en 1770 à 676 livres, et en 1786 à 249 livres seulement (1769-1786). – 57-58. Baux à ferme, moyennant 36 livres annuelles, par l'abbaye de La Chaise-Dieu, aux curés de Saint-Pal-de-Murs, des fonds abandonnés au monastère par le curé Escolem (1772-1779). – 59-79. Baux à ferme de la dîme perçue par le prieur de Saint-Pal-de-Murs sur divers tènements dépendant de la paroisse de Saint-Pal-de-Murs (1782-1786). – 80-81. Les religieux de La Chaise-Dieu capitulairement assemblés font abandon à Antoine Pellet, curé de Saint-Barthélemy, autrement dit Saint-Pal-de-Murs, des revenus qu'ils percevaient dans l'étendue de cette paroisse (24 décembre 1787).