Document d'archives : Lettres de terrier (23 mai 1670) accordées par le Roi à l'abbaye de Bonlieu. Tènements figurant dans le terrier....
Titre :
Lettres de terrier (23 mai 1670) accordées par le Roi à l'abbaye de Bonlieu. Tènements figurant dans le terrier.
Contenu :
La Chassagne-aux-Moines, paroisses de
Saint-Pardoux-Les-Cards et d'Issoudun : le 11 mai 1671,
par-devant René Chaudure, notaire royal, commissaire, en
la maison dudit notaire, au Pont-de-Bonlieu, ont comparu
les religieux de Bonlieu, représentés par Léonard Savy,
sous-prieur et cellérier de l'abbaye, qui a déclaré
avoir fait apposer des placards et affiches aux lieux
publics de la ville de Chénérailles et sur les portes
des églises des paroisses où des rentes leur sont dues.
A de plus assigné ledit Léonard Savy, par ministère de
Maufus, sergent royal, damoiselle Léonarde de Laboureix,
veuve de Me Léonard de La porte, docteur en médecine de
la ville de Chénérailles, Antoine Neullier, François
Brousse et autres, tous laboureurs et habitants du
village de « La Chassaigne en la paroisse de
Saint-Pardoux-Les-Quarts et d'Ayssoudun », et divers
habitants d'autres villages, « tenanciers dudit village
de La Chassaigne », à l'effet de passer litres et
reconnaissances nouvelles. Ladite damoiselle de
Laboureix, Courtis, de La Viergne, Guillemette Chapelot,
de La Chassagne, etc., n'ayant pas comparu, « se
requérant lesdits sieurs prieur et religieux et convent,
attendu que l'heure de l'assignation est passée, nous
avons donné défaut et remis les parties à se pourvoir
par-devant nos seigneurs des requêtes du palais ». Les
habitants de La Chassagne et tenanciers comparants « ont
dit tenir et porter en toutes directtes, fondalité et
condition mortaillable desd, sieurs prieur, religieux et
convent dud, Bonlieu, et pour raison diceux, debvoir,
par chacun an, de cens et rentes, solidairement et sans
division avec lesd. de Laboureix, Courlis, Moreau et
Lhomme, non comparans, la quantité de vingt-cinq
septiers de bled seigle, deux septiers avoine à la
mesure de Sainct-Jullien, et argent et taille quatre
livres cinq solz, une vinade entière pour esder à
conduire le vin pour la provision desd. sieurs
religieux, du vin noble d'Aubeterre, près de Montluçon,
aud. couvent de Bonlieu, six gelines ou poules et quatre
arbans pour tout le village et tènement, par chacun au,
lesd. debvoirs payables à chacun jour de feste de
Sainct-Jullien, à la reserve de la vinade qui est
payable entour la Saint-Martin d'iver, et les arbans en
temps de moissons, et le tout conformément ausdicts
arrestz de la Cour, et les gelines payables à la
Saincte-Catherine de chacun an ; lesquels debvoirs, les
dessusd. ont promis payer solidairement comme dessus
aud. lieu de La Chassaigne, aux susd. termes, où lesd.
sieurs religieux seront tenus la venir quérir ; à
reserve de la vinade et arbans, qu'ils seront tenus de
faire et conduire en lad. abbaye, et à quoy les susd. se
sont obligés, tans qu'ils seront possesseurs et
tenanciers dud. lieu et village de La Chassaigne ; et au
payement desd. debvoirs ont affectté et obligés tous et
chacuns les bastimens et héritages par eux poceddez aud.
lieu, et généralement tous leurs autres biens comme
estant, led. village, dépandant des vicqueryes dud.
convent ; et pour raison desquels debvoirs, lesd.
recognoissant ont dit avoir aussy droict de pascage dans
les bois appelles de La Chassaigne et qui joignent les
com munaux dudit village de La Chassaigne, appartenans
auxd. sieurs relligieux, après trois ans et un mai …et
outre ce que dessus, lesd. confessans ont dit et
recognüe que le droit de dixme des grains croissant et
neissant dans led. village et territoire de La
Chassaigne, dans toute son estendeue, appartiennent
auxd. sieurs prieur, relligieux et convent dud. Bonlieu,
et encore ont droict de prendra la dixme dans le mas et
tiercerye du village de La Borde, dans la paroisse de
Saint-Pardoux, de trois gerbes deux, et la troisiesme
appartient et est prize par le sieur curé de
Sainct-Pardoux ; lequel mas, pour ladicte dixme, se
confine du clocher d'Issoudun à la fontaine appellée des
Fontestes, quy jouxte la terre du même nom appartenant
aud. Anthoine Nullier, et à celle du mesme nom de Me
Jean Segrettin d'Ahun, et dud. lieu venant à La Brevoix
Dumerit où il souloit avoir quatre chemins, et venante
la croix appelée de La Vias, quy est dans le grand
chemin de Saint-Martial-Le-Mont à la ville de
Chénéralle, et dud. lieu à la terre appelée de
Louche-de-Moqs appartenant aud. sieur Massenon et
joignant le longt des héritages de La Chassaigne, allant
à ceux de Savignat, et le long du ruisseau des
Pradelles, quy descend des héritages des Pradelles et va
dans la rivière de Creuze, Plus, leur appartient et ont
droict de charge sur la dixme entière du village de
Bourlat, en lad. paroisse de Saint-Pardoux, à raison de
trois septiers une émine, et de six septiers une, et à
proportion en montant, et sur les dixmes des villages de
La Vasvé et du Cluseau de lad. paroisse, ont droit de
charge à la mesme raison ; plus leurs appartient et ont
aussy droict de charge sur le dixme appelé le grand
dixme de Saint-Pardoux, quy se lève sur le bourg, le
village d'Essuy et La Borde, à semblable raison de six
septiers un, et encore sur te dixme du Roy, quy se lève
sur les villages de Valaize et Bussière semblables
charges, et outre ce, un droict de charge sur les
villages de Margniat, te Montescurat et Fraisignyé, sur
les deux tiers des dixmes desd. villages, semblables
charges et à mesme raison, lesquels ils ont toujours veu
payer et les ont perceus lorsqu'ils ont esté dixmeurs
des dixmes appartenant auxd. sieurs relligieux ».
Déclaration d'Antoine Nellier : énumérations des biens
qu'il possède en propre, plus sa part et portion des
champs communs du village, à savoir le Coudert du
village contenant entour une éminée, joignant la
« charrière » (chemin) du Mas à Chénérailles, le
communal de La Couëne, de trois quartelées, traversé par
le chemin de Saint-Martial-Le-Mont à Chénérailles, le
communal du Chier-de-Las-Pradellas, le communal de La
Combe, de trois quartelées, le communal du Grautier, de
6 setérées, joignant au communal du village « et au
chemin de Peyrat à Ahun » ; le communal de Las
Coudiéras, de 12 setérées environ, joignant le chemin du
village au moulin de Vougeix ; le communal de La
Grande-Chaume-de-La-Chassagne, de 60 setérées environ,
joignant le chemin d'Ahun à Puygrenier et passant au
ruisseau de « Saint-Thioulx », confinant an communal de
Bartigniat « divisé par un chemin chartier et par une
terre appellée de Chier-Chevalier, qui va, ledit chemin,
du village de La Chassaigne au moulin de Vougeix ».
Enfin, ledit Neullier a déclaré « que le bois
appartenans ausd. sieurs relligieux, dans lequel il dit
avoir droit de pascage [avec] les autres, habitants dud.
village, est de la contenance de soixante-douze
septérées et se confine par les communaux de La
Chassaigne, les terres de La Viergne, la queue de
l'étang de Brousse-Bœuf desd. sieurs religieux et le
communal du village de Samondeix ». Déclarations de
Léonard Chappelot, François Sabouret, François Brousse,
Léonard Descheix, Claude Lhomay, Silvain Savignat,
damoiselle Claude de Laboureix, laquelle, entre autres
redevances, doit « une vinade entière de quatre bœufs et
une charette pour conduire leur charge ordinaire du
vinoble de Bourbonnois en lad. abbaye pour la provision
des sieurs religieux en leur fournissant la nourriture,
ou pour icelle deux boisseaux seigle, mesure dud.
Saint-Jullien » ; etc. (fos 1-12).
Donlevade, paroisse de Saint-Pardoux-Les-Cards, situé
« entre les héritages du bourg de Saint-Pardoux, La
Chassaigne-Aumoine, Écuras, Bartignat et La Bussère ».
Déclarations de François Sabouret, Guillemette Billon,
veuve de Pasquet Laurant, agissant tant pour elle que
pour Léonarde Laurant, sa fille, et Léonard Tartary,
mari de cette dernière, « absent de la paroisse ». Les
tenanciers doivent leurs redevances à Bonlieu à cause et
pour raison des services des vicqueries de lad. abbaye »
(fos 12-13).
La Viergne et Villemarmy, paroisse d'Issoudun ;
condition mortaillable. Communaux du tellement : « Las
Grondas Chaumas » du Coudert de La Chassagne, contenant
environ 60 setérées, « lequel communal est indivis et se
jouy par ensemble entre les habitants dud. village de La
Viergne, Villemermy et La Chassaigne, joignant au bois
taillis de La Chassaigne, aux terres de Bartigniat, et
le grand chemin allant de La Maisonneuve à jarnages » ;
le communal de Sous-Le-bois de La Chassagne, contenant
15 setérées environ ; celui de La Chaud, Contenant
environ 4 setérées, et enfin celui du Perrodet,
contenant environ 3 éminées, joignant le chemin
d'Aubusson à jarnages. Parmi les redevances : « la
bouade d'une paire de beufs par ceux qui tiendront beufs
la plupart de l'an pour aider à conduire le vin pour la
provision desdits sieurs religieux du vinoble de
Montluçon en lad. abbaye de Bonlieu entour la feste de
Saint-Martin de chascun an, fournissant les autres
charrois nécessaires par lesd. sieurs religieux et un
boisseau de bled, mesure de Saint-Julien, par chacun
père de beufs pour la nourriture accoutumée, et par ceux
quy ne tiendront beufs et feront feut dans lesd.
villagss, cinq sols pour la bouade morte, et lad. bouade
pour faire et mener la charge ordinaire et accoutumée à
mener du vinoble de Montluçon en la Marche ».
Déclarations de Léonard Chaumeton, Jean Jourand, Pierre
Simonnet, maréchal, Marguerite Chastelard, Etienne
Voulle, cardeur à Villemanny, Antoinette Neullier, femme
de Louis Brousse, maçon, « absant de longtemps de cette
paroisse », etc. Chaque tenancier déclare faire l'aveu
de tous les biens qu'il possède, à sa connaissance, dans
la directe, et que s'il vient à savoir qu'il en possède
d'autres, il les fera connaître sans qu'où puisse
l'accuser de « faux adveu » ; le prieur accepte les
déclarations, se réservant d'exercer le droit de commise
si des héritages « sont recellés et obmis à
recognoistre » (fos 13-32).
La Fondrasse, paroisse de Peyrat-La-Nonière. Pierre
Perrat, unique tenancier déclarant, confesse tenir ses
biens en toute directe foncière, seigneurie et condition
mortaillable, suivant la coutume de ce pays de la
Marche ; témoins de l'acte : François Durieux, maréchal,
du Pont-de-Bonlieu, Me Claude Thaury, avocat en
parlement, habitant de Chénérailles, Léonard Thomas,
écolier, demeurant au moulin de Bonlieu, paroisse de
Peyrat-La-Nonière (f° 32).
Le Mas-de-La-Gorce, situé près du village de
Fleuraget dans la paroisse de Saint-Loup-Les-Landes,
« est de la directe franche desd. sieurs relligieux,
prieur et convent dud. Bonlieu » et dépend de la justice
de Saint-Julien. Les déclarants, Robert des Bonnets,
écuyer, sieur de La Garde, demeurant au châtel de La
Garde, paroisse de Gouzon, Pierre Bleaudérat,
reconnaissent devoir le droit de lods et ventes à raison
de 20 deniers pour livre, 4 setiers de seigle, et 24
sous argent. Jacques Mauroux, potier, du village de
Fleuraget, déclare posséder dans le mas une setérée de
terre, confinant au pâtural de Me Claude Nehout,
chirurgien (fos 33-35).
Sermansannes, paroisse de Saint-Domet. Gilbert
Moreau, habitant dudit village, reconnaît devoir 32 sous
de rente seconde, pour raison des vicairies des
religieux, sur le pré dit Pré-Veyroux, contenant deux
journaux et tenu en mortaillable condition de l'abbaye
f° 35).
Chierchaud, paroisse du Chauchet ; directe franche.
Me Pierre Rechignat, et Me Léonard Simonet, tous les
deux marchands, demeurant au Chauchet, déclarent que les
rentes qu'ils payent sont dues aux religieux « pour le
chef de leurs sacristy, pour le corps de ladite abbaye,
comme ayant les droicts du seigneur de Puygrenier,
arérrages et solidité d'iceux » (fos 35-36). Na La suite
du tènement manque, et une lacune existe dans le terrier
jusqu'au f° primitif 169, soit le feuillet 37 du nouveau
numérotage.
La Chaudure et Lafaye (suite), paroisse de
Champagnat ; condition mortaillable. Communaux du
village : Le Coudert, de deux setérées environ, à la
mesure d'Aubusson, joignant les bâtiments du village ;
l'ouche du Bost, d'une setérée, joignant le chemin de
Lafaye à La Croix-au-Bost ; la chaume de Lestron, de 20
setérées environ ; « six boisselées de communal au
Peiroux » ; Le Chier, d'une setérée environ, joignant le
« chemin du Foussat à Champagnat » ; Le
Seignas-de-La-Naute, « avec auttre communal appelé de
Combes-Belout », confiné par les étangs de La Naute et
de Malteix. Tenanciers : François Petit, Jean
Bosrougier, Jean Pasquet, Gilbert Gaillard, Me Jean
Chaudure, l'aîné, praticien, demeurant an
Pont-de-Bonlieu, Me Jacques de Lafaye, marchand à
Aubusson, et Marie Terrible, sa femme, etc. (fos
37-45).
Sermansannes, paroisse de Saint-Domet ; mortaillable
condition. Entre autres redevances, le droit de semence
sur certaines terres, consistant le plus souvent en
avoine et quelques fois en blé et avoine, réglé d'après
une transaction passée devant le notaire commissaire à
terrier. Tenanciers : Martial Leviste, Mathurin Martin,
Jean Maurinet, Jean Delort, Pierre Gaillard, Léonard
Bellegy, Martial Martin, tisserand, Anne Coulaud, veuve
de Me Annet Morellon, en son vivant notaire royal au
Pont-de-Bonlieu, etc. (fos 45-69).
Les Bussières, paroisse de Saint-Loup-Les-Landes ; le
territoire du village est confiné par ceux de Sourdoux,
Mosnay, Gourneix, Beauregard et du Monteil. Tenanciers :
Claude Deglaude, Léonard Jardon, Annet Faure, Jean de
Lajoix, etc., « tous gens de labeurs, habitans an
village des Bussières » ; ils reconnaissent payer
conjointement et solidairement à l'abbé de Bonlieu,
« savoir est cinq quartes bled seigle et une émine orge,
mesure de Saint-Julien, de rente annuelle et
perpétuelle, payable par chascun an, à chascun jour de
feste de Saint-Jullien, à cause et pour raison de tous
leurs bastimans, fonds, domaines, tenus et possédés par
eux et les autres habitants et tenanciers dudit
village ». Autre déclaration de divers tenanciers,
« iceux laboureurs et habitans des villages des
Bussières, Lage. Gourneix, paroisse de
Saint-Loup-de-Landes et du village du Montbasset,
paroisse de Saint-Jullien-Le-Châtel, et au bourg de
Pierrefitte », lesquels reconnaissent devoir,
conjointement avec les habitants du village des
Bussières, ladite rente de cinq quartes de blé seigle et
une émine orge (fos 68-70).
Le Chierchaud, paroisse de Saint-Domet, « confiné par
les villages de Buxerolles, Bellegy, le bourg de La
Serre, et la rivière de toutes parts » ; rente annuelle
de 35 sous (fos 70-71).
Areys, paroisse de Peyrat-La-Nonière, « confiné par
les villages de Ravaget, le bourg de Peyrat, les bois et
terres du seigneur de La Vaureille et autres terres du
seigneur du Chiron, de toutes parts. Tenanciers :
Sébastien Peinard, Annet Furet, Sébastien Gauderat ;
rentes en seigle (f° 71-72).
Le Montelly, « Monteilleix », paroisse de
Saint-Julien. Tenanciers : Antoine Danton, du Chier,
paroisse de Saint-Julien-Le-Châtel, Jean Perrin, du
Montelly, etc. ; rente d'un setier de blé seigle,
payable à la Saint-Julien (f° 72).
Lort, paroisse de La Serre. Tenanciers : Annet
Dechaud et Simon Delort, maçon, agissant « tant pour lui
que prenant en main pour Françoise et Antoine Delort,
ses frère et soeur ». Rentes et redevances : dîmes de
tous blés, agneaux et cochons ; obligation de moudre au
moulin banal de l'abbaye, droit de lods et ventes,
suivant la coutume d'Auvergne, « houade de deux bœufs,
pour aider à conduire les vins pour la provision de
ladite abbaye et luy fournissant la nourriture et dîner
lorsqu'il tiendra bœufs, et lorsqu'il ne tiendra bœufs,
la bouade morte, et pour icelle cinq sols, et ce entour
la Saint-Martin d'iver, une poule, entour la Noel, un
arban à bras au temps de mestives » (sans mention de
franche ou mortaillable condition) (fos 72-75).
Luzier, paroisse de Peyrat-La-Nonière, mortaillable
condition. Mention, sans énumération, de communaux du
village. Entre autres redevances et obligations : le
droit de semence, réglé d'après une récente transaction.
Tenanciers : Sébastien de Chabredier et Gilbert
Pateizon, du lieu du Mazeau, paroisse dudit
Peyrat-La-Nonière ; Gilbert et Jacques Pigeon, Antoine
Ravidat, maçon, Michel Affray, cardeur, de Luzier ; M.
Michel Alhéritière, vicaire de Peyrat-La-Nonière, pour
raison d'un pré sis à Luzier ; etc. (fos 75-85).
Beauvais, paroisse de Champagnat « confiné, par les
villages de La Châtre, Peyrudes, Larmelle, Lechier,
Laroche et Espinasse, de toutes parts ». Tenanciers :
Claude Gasty, Noël Nadallon, Pierre Delachieze,
tapissier, demeurant en la ville de Bellegarde, Jacques
Moutarde, Me François Gallais de La Tainture, bourgeois,
demeura t en la ville de Bellegarde, etc. Entre autres
redevances : seigle et avoine, trois sous pour rais, n
de chaînage des brebis et agneaux, dîme de tous blés,
poules ; etc. (fos 85-87).
La Roche, paroisse de Champagnat, « entrelassé entre
les villages d'Espinasse, Fumade, Larmelle ».
Tenanciers : Antoine Delasruas, François Veronnet,
etc. ; redevances ; « deux boisseaux seigle et deux
boisseaux avoine, mesure de Saint-Julien, et une poule
de rente annuelle et perpétuelle, payable chascun an, à
chascun jour de feste de Saint-Julien, au mois
d'aoust ». (fos 87-88).
La Jonchère, paroisse de Champagnat. Mention des
communaux du village sans indication de noms.
Tenanciers : Sébastien Malleterre et Sébastien
Rancillon, de La Jonchère ; Me Jean Mage, sieur de
Châteaumerle, bourgeois de la ville d'Aubusson ; Jean
Moreau, laboureur de La Jonchère. Redevances : grains,
tailles, bouades, dîmes, et sur ce que lesdits sieurs
abbé et religieux disoint la terre du Grand-Champ estre
subjectes au droit de semence, et lesd. confessans du
contraire, néanmoins, pour éviter ce procès, iceux
confessans ont offert bailler quelque redevance annuelle
pour led. droict de semence sans tirer à conséquence, et
par protestation, où lesd sieurs abbé et relligienx
n'accepteraient leurs offres, de se pourvoir ainsy
qu'ils adviseront, mesme à la prescription dud. droit,
et pour obvier ce faict, led. sieur Savy (religieux de
Bonlieu) et les confessans ont convenus d'accord pour
raison dud. droict à un boisseau bled seigle, mesure
dud. Saint-Julien », etc. (fos 88-91).
Léon-Le-Franc, paroisse de Bostroger, « conflné par
les villages de La Fayè, La Bussière, La Rebeirette, La
Seauve et Lestang ». Tenanciers : Guillaume, Gilbert et
Sébastien Janicaud, Jean Goursaud, Jean Chaussat, etc.,
« tous laboureurs et massons habitans, au village de
Liontefranc », etc. Redevance unique due par le
village : « sept setiers de bled seigle, mesure de
Saint-Julien ou du Chier-La-Tour, de rente annuelle et
perpétuelle, conjointement et solidairement, payable
chascun an, à chascun jour de feste de Saint-Jullien
d'aoust, et laquelle rante lesd. confessans ont dit
avoir accoustume estre payé par les consuls et
collecteurs dud. village, lesquels en font la levée sur
les lieux esgallement et (… ?) faictes entre les
tenantiers dud. village, et en font le payement
lorsqu'on vient recevoir lad. rente dans led. lieu et
village »(fos 91-93).
La Foudrasse, paroisse de Peyrat-La-Nonière ;
mortaillable condition. Communaux : Le Coudert,
contenant une boisselée, situé au milieu du village ; le
communal de Las Champs, « quy est commungt avec les
villages et de Luzier, Angleix et La Foudrasse,
contenant cinquante septérées ». Tenanciers : Catherine
Foudrasse, Jean Foudrasse, dit Fougère, habitant à La
Foudrasse ; Me Jean Chaudare, l'aîné, praticien,
demeurant au Pont-de-Bonlieu, etc. Redevances et
obligations : grains, dîmes, poules, arbans, bonades,
obligation de faire moudre an moulin banal, etc. Dans sa
déclaration la susdite Catherine Poudrasse avoue devoir
« un boisseau bled seigle, mesure de Saint-Julien, pour
le droit de semence, auquel droict lesd. terres estoient
suhjertes, auquel boisseau seigle lesd. sieurs abbé et
relligieux, stipulans comme dessus, ont réglé led.
droict, luy ayant remis le surplus » (fos 93-99).
Angly, paroisse de Peyrat-La-Nonière ; mortaillable
condition. Antoine Bareiron, maréchal, et Pierre
Rouberton, demeurant l'un et l'autre au bourg de
Peyrat-La-Nonière, reconnaissent devoir pour un pré et
une terre dits de Lasquouas les droits de dîmes et de
lods et ventes, « sans préjudice des cens et rentes »
(fos 99-100).
« Angleix, pour Le Serieix », le Serieix paraît être
entièrement dans la paroisse de Peyrat-La-Nonière.
Tenanciers : Gilbert Pignon, de Luzier ; Jean Dumas,
Jean Vincendon, cardeur à laine, Claude Fluquet,
d'Angly ; Antoine Bonneton, de La Bonnette ; Me Jacques
Deglaude, marchand, du Bourg de Peyrat ; etc. Diverses
redevances et obligations : grains, poules, dîmes de blé
et de charnage, arbans, bouade, obligation de moudre au
moulin banal, droit de semence, etc. (fos 100-112).
Bois-Lavaud, paroisse d'Ajain ; condition
mortaillable. Communaux : le Peux-Gros, « contenant
environ 100 setérées, joignant le ruisseau du
Bost-de-Lavaud à Manques, et à la goutte de Lavaud, et à
la terre de La Molle, de Pierre Vinson de Grosmont, Le
Pradeau, Fonte-Bonnet et le Chier-Pellat, contenant
environ 30 setérées, joignant au moulin du Creuzet, au
pré dud. Nicaud le jeune, et à la terre de Pierre
Seignat ; le Peux-Pibouteix, grandes et petites Gouttes,
contenant en tour quatre-vingt septérées de terre,
joignant au chemin d'Ajain à Villechenine, à celuy de
Villebèbe au moulin d'Ajain, au pré de Pierre Seignat,
au pastural d'Antoine Marchand de Villebèbe ». Enfin le
communal du « Chier de Lestang-Le-Queiroix », contenant
environ 10 setérées, joignant à la pêcherie du village
de L'Étang-du-Creuzel, et au pré de Jean Marchand de
Villebèbe. Tenanciers : Jean Nicaud, Antoine Graveron,
de Bois-Lavaud ; Denis Naudy, de Grosmont, etc. Devoirs
de condition mortaillable (fos 113-117).
Villechenille, paroisse de Glénic ; condition
mortaillable. Tenanciers : Jean Mandonnet, maçon,
Silvain Champaignoux, Antoine Bleuf, maçon, tous
habitants de Villechenille ; etc. Redevances et
obligations : tailles, argent, gelines, bouades, etc.
(fos 17-113).
La Chaire, paroisse de Champagnat, confinée par les
villages de Beauvais, Peyrudes-Basses, la rivière de
Tardes. Tenanciers : Gilbert Lancelot, Léonard Pascal,
Joseph Malleterre, « tous gens de labeur » dudit lieu de
La Châtre ; Me Sébastien Pascal, praticien, résidant au
château de Flayal ; etc. Rente perpétuelle : une émine
seigle, mesure de Saint-Julien (fos 123-124).
Gioux, paroisse de La Serre-Bussière-Vieille,
« confiné par les villages de Montmaureau, Measnes,
Planchat, La Serre et La Villatte ». Tenanciers :
Gilbert Gauderat, Jean Auberthoumioux, cardeur, de
Gioux, Me Gilbert Raynaud, greffier de la châtellenie de
La Serre, demeurant an village de Chaud, paroisse de
Bussière-Vieille, etc. Rentes en seigle et avoine. Ledit
Raynaud s'engage à servir régulièrement ladite rente et,
pour frais d'un procès par lui engagé, paye la somme de
trente livres en « louis d'argent » (fos 124-125).
Cherlavaud, paroisse d'Ajain, mortaillable condition.
Communaux : Le Peux-Boullet, contenant 15 setérées,
joignant le chemin du village à Ajain, La
Goute-de-Combennon, contenant entour 4 setérées,
joignant le précédent communal ; Le Chier-Pellat,
contenant entour 2 setérées, « joignant à l'estang du
Crozet, la Goutte-de-Lestang, appartenant aussi en
commun aud. « village de Cherfavaud, et à la terre de
Jean et autre Jean Nicaud » ; le Pradet, de 6 setérées
environ limité par la terre du moulin du Crozet, le pré
d'Antoine Graveron et la chaussée de l'étang du Crozet ;
Le Fontalinat de 15 setérées environ, et enfin Les
Petites-Gouttes, d'une contenance de deux setérées
environ. Tenanciers : pierre Luquas, maçon, Jean Barbe,
laboureur et maçon, Martial Philippon, de Cherlavaud.
Redevances et obligations : grains, tailles en argent,
« un arban par chascun temps de mestive, et une aussy
par chascun d'eux autour la Noel », bouades ; etc. (fos
126-130).
Villejavat, paroisse de Glénic. Jean Bouëron, le
jeune, laboureur du village de Langeas, paroisse
d'Ajain, tant pour lui que pour autre Jean Bouëron, son
oncle, confesse tenir en mortaillable condition un pré
dit de Gourneix, situé au territoire de Villejavat, pour
lequel il doit une rente de 2 sous 6 deniers, plus un
pré de cinq journaux d'étendue, chargé d'une rente de 11
setiers seigle, mesure de Guéret, et de 42 sous 6
deniers. Lesdits tenanciers sont, en outre, grevés des
« autres devoirs de condition mortaillable » (fos 130
131).
Foutanard, paroisse de Saint-Médard, « confiné par
les villages de. Vaurousset. Murat, Vallansanges et
Monmarlière ». Pierre Menat, François Aucouturier, etc.,
habitants dudit Fontanard, reconnaissent être
accoustumés de payer solidairement à l'abbaye trois
quartes blé seigle, mesure de Saint-Julien, de rente
annuelle (fos 131-132).
Gouneichas, paroisse d'Ajain ; mortaillable
condition. Martin et Étienne Philippon, cousins,
tenanciers. Aucune mention de redevances spéciales en
dehors de la reconnaissance de la condition mortaillable
(fos 132-134).
Neuville, paroisse d'Ajain. Etienne Philippon,
laboureur, de Gouneichas, confesse tenir en mortaillable
condition une terre dite de Rochefolle, d'environ 7
setérées, joignant le communal de Neuville, « subjecte à
payer la dîme à moitié » et grevée d'une redevance d'un
quarton de seigle, mesure de Guéret (fos 134-135).
Montmoreau, paroisse de Saint-Priest-d'Évaux ;
mortaillable condition. Communaux : Les Petits-Bois, 20
setérées environ ; Le Pratamardet, 6 setérées environ,
joignant le chemin de Chambon à Bellegarde ; Le Coudert
du village, 10 setérées, joignant le chemin d'Auzances à
Bonlieu ; Le Bas, 2 setérées ; La Chaume-du-Montmoreau,
d'autour 4 setérées ; joignant le chemin de Bonlieu à
Auzances ; enfin, Las Gouttas, d'une setérée environ,
joignant le chemin de Chambon à Bellegarde. Tenanciers :
Claude Bouatier, laboureur, Claude Chanebis, laboureur,
Pasquet Chanebis, son frère, cardeur, Étiennette Petit,
tous de Montmoreau ; Jacques Parrot, laboureur, de La
Villatte ; Me François de Chaud, notaire royal et
procureur d'office de la châtellenie de Mainsat,
résidant audit Mainsat ; etc. Redevances et
obligations : grains, taille en argent, gelines, arbans,
etc. (fos 135-145).
Le Theil, paroisse de Saint-Julien-Le-Châtel, « se
limite entre les villages du Chier, Les Farges et
Rebeirette et Le Breuil ». Jean et Français Briaux, Jean
Aurousseau, etc., gens de labeur, du Theil, confessent
devoir annuellement 7 quartes et demi-quai ton de seigle
sur leurs domaines et héritages sis au Theil (f°
146).
Villocette, paroisse de Lupersat, « confiné par les
villages de Chaudesmaisons, Montcort et le moulin de
Soulignac ». Guillaume Boneton, Antoine Beaudenon et
autres habitants de Villocette, reconnaissent devoir une
rente d'une èmine de seigle, mesure du Chier-La-Tour (f°
146).
Rounnet, paroisse de Lupersat, « limité par las
villages de Soulignac, de Cher-La-Tour, Le Montaud et
Chezguerrier ». Sébastien Tabazier et autres habitants
du village confessent devoir une rente d'une émine de
seigle, mesure du Chier-La-Tour (fos 146-147).
Montfrialon, paroisse de Sannat : « fut présent en sa
personne, François de Bonneval, écuyer, sieur des
Combes, résidant à presant au lieu noble de Chastin,
paroisse dudit lieu, lequel, de son bon gré et volonté,
a confessé tenir et porter en toute directe seigneurie,
des vénérables abbé, religieux et couvent… stipulans et
acceptant par dom Pierre Legrand, fondé de procuration
duel, sieur abbé, et dom Léonard Savy, soubz prieur et
cellerier de lad. abbaye, avec Marien Bonneau, tailleur
d'habits, du village de Montfrialon, paroisse de Sannat,
assavoir une pièce de terre et pastural appelles Le
Prè-Ballier, contenant entour troys septérées, joignant
le chemin de Tardes à Esvahon, celuy de Mazeirat à
Beauvais et le pastural de Claude Bonneau, situé au
territoire du village de Montfriallon, pour raison et à
cause duquel tènement, ledit sieur confessant a promis
payer, conjoinctentent et solidèrement avec led. Marien
Bonneau et autres habitants dud. village, ung septier de
bled seigle, mesure de Chambon, de cens et rente
annuelle et perpétuelle, payable chascun au, à chascung
jour de teste de Sainct-Jullien, au mois d'aoust »,
Autres tenanciers : Me Claude Bonneau, praticien,
habitant à Montfrialon, et François Ruchon, maître
menuisier, de Beauvais, paroisse de Sannat (fos
147-148)
Les Barres, paroisse de Saint-Loup-Les-Landes ;
mortaillable condition. Pierre Garriton, Martial
Renardeau, dudit village, Gilberte Cathelot, veuve de
Jacques Gasnier, au nom de ses enfants, etc., confessent
devoir des redevances en grain, des arbans, les tailles
en. argent, etc. ; après l'énumération de leurs biens
propres, ils ajoutent « posséder un bois taillis en
commun, appellé des Bartes, contenant entour seize
septérées, joignant aux héritages des confessans de
toutes pars, plus une tuilerie à présent en ruine, aussy
en cornmun, comme dessus, avec le communal dud. village
appelle Le Quéru, contenant entour cinq septérées,
joignant aux héritages des confessans, au petit pré et
terre du Turaud (tertre, talus) de Martial Le Gros, de
Fleuraget. et généralement tous les autres héritages
qu'ils peuvent avoir dans ledit village et tènement des
Barres, avec le droit de paisson et glandée de leurs
pourceaux et autres bestiaux, avec le droit d'uzage dans
les bois de Landes, appartenant au seigneur de Gouzon et
Lussat, pour l'entretien et remize de leurs bastimens et
tuillerye » (fos 148-150).
Dîme de Saint-Chabrais : Jean Aluquet, laboureur du
village de La Rebière, et Français Rougeron, laboureur
du village de Laxalre, « Vallezière », paroisse de
Saint-Chabrais, reconnaissent qu'à l'abbaye de Bonlieu
« appartien la dixme générale de toute l'estendue de
ladite paroisse de Saint-Chabrais, à l'exception
seulement de la moitié de la dixme des terres et
héritages dépendans des dames de Blessac, des villages
de Joux, Montgaudon, Rebière et Rebeyrette quy
appartiennent ausd. dames de Blessac ; plus la moitié du
dixme du village de Balazines (Balzines) avec la dixme
entier des héritages despendans de la seigneurie de
Haute-Faye, qui appartient et relève par le sieur curé
de Saint-Chabrais et le' tiers d'un des quatre grands
quartiers, lesquels quatre quartiers s'appellent de La
Chabraize, Joux, Le Mont et La Montaigne, et outre ce,
prenent, lesd. sieurs abbé et relligieux, les dixmes
entiers des villages de Neyrolles et des Peyroux en lad.
paroisse de Saint-Chabrais, à raison de unze gerbes
l'une, et ainsin l'uni toujours veue jouir et payer, et
ont esté plusieurs foys fermiers dans les quartiers et
ont promis à leur esgard payer la dixme à raison que
dessus » (f° 150).
Ménas, paroisse de La Serre-Bussière-Vieille ;
mortaillable condition. Champ commun de Las Fougieras,
contenant deux setérées environ. Tenanciers : François
et Jean de Méasnes, frères, « led. François demeurant au
village de Gioux et led, Jean au village de Méasnes » ;
Pardoux Raynaud, du village des Planches ; Me Léonard
Raynaud, marchand, du bourg de Saint Julien ; etc.
Redevances et obligations des hommes en mortaillable
condition « suivant les us et coustumes du pays de
Combrailles », dîmes, tailles, arbans, bouades, etc. ;
en certains cas droit de semence : François Dechaud
confesse devoir 10 sous, payables à la Saint-Julien
d'août, « à cause que partie des terres susd. et
déclarée esloint subjects an droit de semence, suivant
les anciens terriers » (fos 150-154).
Las Bourdarias (tènement) ; mortaillable condition.
Jean Parry, marchand de La Villatte. Annet Bergier,
menuisier, du bourg de Saint-Priest ; Jean et Vincent
Bergier, laboureurs, de Lempure, etc., confessent tenir
en mortaillable condition, avec le tiers denier de lotz
et ventes en assendant, suivant la coustume d'Auvergne
et en droict de suite », ledit mas de « Las
Bourdarias », contenant environ 10 setérées de terre,
« confiné par le chemin du Montmoreau à SaintPriest à La
Chassaigne-Bosregard, le communal de La Rebière, au
pastural dudit Gaueix appelle le pastural Bouchet »,
pour raison duquel mas ils doivent conjointement et
solidairement 20 sous de cens et renie, une quarte
froment et une quarte avoine, mesure de Saint-Julien,
une poule à la Noel, un arban au temps de mestive, une
bouade de deux boeufs, pour aider à conduire les vins du
Bourbonnais à l'abbaye, vers la Saint-Martin d'hiver,
« le droict de dixme de trois esminées du cosé du chemin
que l'on va de Saint-Priest à Lempure, et le droict de
semence de trois esminées » (fos 194-155).
Tourton, paroisse de Reterre, « confiné par les
villages du Cruzet, du midy, celui de Morsol, d'orient,
Tourton-Joubert, du septentrion, et du Mortrant et Les
Vallettes, d'oxident ». Mre Joseph de Thianges,
chevalier, seigneur de Malleville, Valligny, Haute-Faye
et astres places, demeurant en sa maison noble de
Malleville, paroisse de Reterre ; Antoine Chamaison,
natif du village de Tourton-Grand, de présent métayer au
village du Mas, paroisse de Reterre, confessent devoir
sur le tellement une rente de trois setiers se gle,
mesure d'Évaux (f° 155).
Vitlebébe, paroisse d'Ajain ; condition mortaillable.
Communaux et droit d'usage : « droit de pascage et de
marchage » dans le communal de La Grande-Goutte et ceux
de La Petite-Goutte, de La Goutte-de-L'Étang et Le
Peux-Boullet, ces communaux étant « jouis eu commungt,
suivant les anciens terriers de lad, abbaye, par les
habitants dud. Villebèbe et du Bost-de-Lavaud ».
Tenanciers : Jean Marchand, François Durieux, etc., tous
habitants de Villebèbe. Redevances en seigle et argent,
dîmes, etc. Plusieurs tenanciers déclarent devoir un
boisseau de seigle pour la jouissance des communaux (fos
155 159).
Mauques, paroisse de Glénic ; mortaillable condition.
Mention de communaux, sans énumération. Tenanciers :
Léonard Vernet, Jean Bleuf, Louise Gallet, femme de
Pierre Bonnardou, maçon, absent de la paroisse, Antoine
Lauzanne, Menot, Parrain, etc., tous du village de
Mauques. Redevances : grains, argent, moitié de dime,
l'autre appartenant aux prêtres et curé de Glénic ;
droit de semence sur certains héritages (fos
159-162).
Le Bouchetaud, paroisse de Glénic ; mortaillable
condition. Jean, Antoine et autre Antoine Bonnet,
frères, Jean et Antoine Peynot, frères, tous du village
du Bouchetaud, confessent devoir des cens et rentes en
argent et en grains, des gelines, la vinade, la moitié
des dîmes, etc. (fos 162-165).
La Combe, paroisse de La Serre-Bussière-Vieille :
reconnaissance, par Bénigne de Fraigne, écuyer, sieur de
Fraigne et Bussière, et Aune et Marie, ses soeurs, d'une
quarte seigle, une quarte avoine, mesure de
Saint-Julien, et une poule de rente annuelle et
perpétuelle, à cause « des bastiments, fonds, domaines
et héritages » qu'ils possèdent au village de La Combe,
entrelacés dans ceux de Planchat, Bussière-Vieille et le
Mazeau (f° 165).
Le Mas, paroisse de Champagnat ; mortaillable
condition. Pierre Petit, charpentier, et Sébastien
Besse, voiturier, dud. village, « ont confessé devoir,
par chascun d'eux, un arban à bras au temps de mestives,
une poulle entour la Noël, chascun une bouade de deux
bœufs, tenant iceux la plus part de l'an, pour aider à
conduire les vins pour la provision de lad. abbaye, du
pays de Bourbonnois en icelle, entour la Saint-Martin
d'iver, et lorsqu'ils ne tiendront iceux, la bouade
morte, et pour icelle cinq sols, la dixme de tous bleds,
d'aignaux et cochons, subjectz de moudre les grains quy
s'y reculliront sur lesd. héritages, à l'un des moulins
de lad. abbaye, droits de lotz et vantes au tiers
deniers, suivant la coustume de La Marche, et autre
devoirs de la condition mortaillable, comme les autres
vassaux de lad. abbaye. Plus, ont confessé devoir,
scavoir, led. Petit un boisseau bled seigle, et led.
Besse demy-boisseau seigle à la mesure de Saint-Jullien,
de rente annuelle et perpétuelle, payable chascun an à
chascune teste de Sainct-Jullien d'aoust, pour le droit
de semance, auquel les terres sy-dessus estoient
subjectes, et à quoy les parties ont réglé led. droict ;
plus, de cens et rente d'argent, payables conjointement
et solidairement avec les habitants du village de Lafaye
et du « Chapoulady, quinze solz tournois payables
chascun au à chascun jour de Teste de Saint-Julien
d'aoust » (fos 165-166).
Le Mont, paroisse de Mainsat, « composé de
bastiments, jardins, ouches, prés, pasturaux, terres,
quy joignent au village de Soubre-au-Bost, Poux et le
bourg d'Arfeuille ». Furent présents en leurs personnes
: « Michel Dumont, tant en son nom que prenant en main
pour Gabriel Dumont, sou cousin et copartagé, demeurant
au lieu de Bardet, paroisse de Lupersat, et ledit
Michel, tant pour les biens anciens de sa maison que
ceux acquis et provenus des béritiers de Louis Dumont,
aussy copartagé, Annet et Antoine Maillards, héritiers
et bien tenant de Jean et autre Jean Maillards, leur
père et ayeul, Claude et Antoine Dechaudz, héritiers et
biens tenans de Georges, leur ayeul ; Jean Charles, au
nom et comme père et légitime administrateur de ses
enfants et de défunte Peironnelle Dumont, et Louis
Maillard, tous laboureurs, demeurant et habitant au
village du Mont ». Ils confessent devoir, de rente
annuelle et perpétuelle, un setier seigle, à la mesure
d'Auzances, qu'ils s'engagent à payer solidairement avec
Mourellon, sous la garantie de tous leurs biens, «
lesquels ils ont spécialement affectés au payement de
lad. redevance et sans déroger à la solidité d'icelles ;
lesd. confessants ont dit lad. rente avoir accoustumé
estre payée entre eux, scavoir led. Michel Dumont, avec
led. Gabriel Dumont, et led. deffunct Louis Dumont, une
quarte seigle, à lad. mesure, dont pour luy un boisseau,
ledit Gabriel, demy-boisseau, lesd. Annet et Antoine
Maillard, un boisseau par moitié entre eux, et lesd.
Claude et Antoine Dechaud, par moitié, un autre
boisseau, et led. Louis Maillard, avec led. Mourellon,
comme possesseurs des biens de Antoine et Louis
Maillard, une quarte seigle, dont led. Louis Maillard,
un tiers, et led. Jean Charles au susd. nom, avec led.
Mourellon, comme possesseurs des biens d'Antoine et
Léonard Dumont, par moitié, un autre boisseau, et led.
Mourellon, encore comme possesseur des biens de Antoine
et Léonard Dumont, provenant de Georges Maillard,
l'autre boisseau, et le tou fesant led. septier de
seigle de rente, sans aucun comport » (fos 167-168).
Le Gasnon, paroisse de Mainsat. Gilbert Reby, du
Gasnon, tant en son nom que comme tuteur des enfants
d'Antoine Aucouturier, du village de La Chirade, dite
paroisse de Mainsat, confesse tenir en directe et
condition mortaillable les immeubles sis aud. lieu du
Gasnon, plus sa part et portion dans les communaux du
Gasnon et de Montmoreau, reconnaît devoir la dîme de
tous blés, d'agneaux et de cochons, être obligé de
moudre au moulin banal de l'abbaye, devoir les lods et
ventes au tiers denier en ascendant, et autres devoirs
de mainmorte et de suite selon la coutume d'Auvergne,
etc. ; plus, pour 4 setérées de terre comprises dans sa
déclaration, mais non désignées, 4 boisseaux de seigle
et 18 d'avoine, mesure de Saint-Julien, pour droit de
semence, payable à la Saint-Julien (fos 168-176).
Le Montgeteix, paroisse de Saint-Silvain-Bellegarde,
confiné par les villages des Bierges, Chez-Livet, et le
tènement du Breuil. Tenanciers : Me Gabriel Defumade,
bourgeois, habitant de la ville de Bellegardé, sieur du
Maschapon et du Montgeteix ; Claudie Boudet, veuve de
Pierre Segreyte, femme de Joseph Tournial, maçon, «
absent de la province » ; Jeanne Canque, femme de Michel
Chaumeix, cardeur, aussi absent, tous habitants du
Montgeteix. Léonard Debaignard, fils de Michelle
Segreyte, laboureur au village de Montignat ; Jeanne
Segreyte, femme de Jacques Landriefve, menuisier à
Bellegarde, et Mrs François et Pierre Gallais, bourgeois
de Bellegarde. Ils confessent devoir 2 setiers seigle,
mesure de Saint-Julien, de rente annuelle et
perpétuelle, payables à la Saint-Julien d'août, sans que
ladite redevance « fasse préjudice aud. Defumade,
relativement aux cens et devoirs à luy deubs sur les
autres tenanciers et habitants dud. village, en directe
serve et justice ». Passé en présence de Mre Joseph
Gallais, sieur de Sannegrand, conseiller du Roi,
lieutenant en l'élection de Franc-Aleu, et de Me Annet
Depeyrudette, marchand, résidant au lieu de Théolet,
paroisse de Lupersat (f° 170).
Théolet, paroisse de Lupersat, « lequel lieu ce
limitte au village du Montfrant, Laroche, Le Crouzet,
Chevalier, La Rebière et Fourneaux, de toutes parts ».
Me Annet Peyrudette, marchand, Jean Billis, de Théolet,
etc., reconnaissent devoir des rentes en grain, à la
mesure du Chier-Latour. Présent à la déclaration, Me
Claude Nebout, chirurgien du bourg de
Saint-Loup-Les-Loudes (f° 171).
La Ribière, paroisse de Saint-Priest ; condition
mortaillable « suivant les us et stiles, coustume du
pays d'Auvergne ». Communaux : les Chaumes de La
Ribière, 4 setérées, Le Moulard, trois quartelées,
joignant le chemin de Bonlieu à Auzances, La Crouzette,
quatre seterées, le communal dit d'Aurioux (Le Rioux),
quatre quartelées. Tenanciers : Me Gaspard Bergier,
praticien, habitant au village de Lempure, paroisse de
Saint-Priest-d'Évaux ; Jean Gaudérat, de La Ribière ;
etc. Redevances et obligations : grains, gelines,
bouades, dîmes de grains et de porcs, arbans à bras on à
charrois, droit de suite, obligation de moudre au moulin
banal, droit de semence sur certaines terres, etc. (fos
172-180).
Le bourg dit Chauhet, chef-lieu de paroisse ;
mortaillable condition suivant la coutume d'Auvergne.
Pardoux Bergier, laboureur, demeurant au Chauchet ;
damoiselle Antoinette Momet, veuve de feu Gilbert du
Puylalat, marchand de la ville de Chambon, etc.,
tenanciers. Présents aux déclarations, Me François
Bonhomme, procureur de la châtellenie de la ville de
Chambon, etc., y demeurant, François Dupeyroux, écuyer,
sieur de Chazeauvert, demeurant à Bussière, paroisse du
Chauchet, (fos 180-181).
Le Betoux, paroisse du Chauchet ; mortaillable
condition, suivant la coutume d'Auvergne. Communal du
village, La Chaume, contenant environ 4 setérées,
joignant la rivière de Tardes. Gilbert et Pierre
Crandons, frères, demeurant au Betoux, ayant fait
suivant l'usage la déclaration de leurs biens et de
leurs redevances, l'aveu porte : « et parce que lesd.
bastimens et heritages avoient esté baillés par les
anciens terriers de lad. abbaye à litre d'enfitéoze quy
auroynt estés déclarés résolus, lesd. sieurs abbé et
relligieux, remis dans la propriété d'iceux, par
santance de la châtellenie du Breuil, confirmée par
celle de la sénéchaussée de ce pays, dont l'exécution
aurai (sic) esté defferée de jour à autre, a été convenu
qu'il sera loisible ausd. sieurs abbés et relligieux de
pouvoir expulser lesd. Grandon et leur faire quitter les
biens toutefois et quantes que bon leur semblera ausd.
sieurs abbés et relligieux, ou sans que la présente
recognoissance y puisse faire aucun préjudice, et aud.
cas d'abandon lesd. Grandons demeureront déchargés de
lad. rente sus déclarée » (fos 181-184).
Pellevoisin, paroisse de Mainsat. Dauphine
Langourioux, veuve de François Crozol, dudit village,
confesse tenir en mortaillable condition, suivant la
coutume d'Auvergne, une maison et divers héritages à
raison desquels elle se reconnaît sujette à moudre les
grains qu'elle y recueillera au' moulin banal de
l'abbaye, à payer la dîme de blé à raison de onze gerbes
l'une, la dîme d'agneaux, etc. ; « plus, d'argent et
taille, solidairement avec les autres habitants et
tenanciers dud. village, » 11 sous 6 deniers payables à
chacune fête de Notre-Dame d'août, etc. ; « et parce que
les terres, sy-dessus déclarées estoient subjecles au
droict de sement suivant les anciens titres de lad.
abbaye, pour estre deschargé dud droict, lad.
confessante a promis payer doresnavent, par chacung an,
de rente annuelle, à chascung jour de feste de
Sainct-Jullien, trois boisseaux seigle et trois
boisseaux avoine, mesure dud. Sainct-Jullien, et autres
devoirs de lad. condition mortaillable et de suite »
(fos 184-186).
Mainsat (seigneurie de). Me Antoine de La
Roche-Aymon, chevalier, comte de Mainsat, Sannat, etc.,
sur la communication à lui faite des anciens titres de
l'abbaye, reconnaît que les religieux de Bonlieu ont
droit de prendre et percevoir, chaque année, le jour de
Saint-Julien, 32 setiers seigle de rente sur les dîmes
de La Serre et Bussière, à cause de sa seigneurerie, à
litre d'inféodation. Fait et passé dans la salle haute
du château de Mainsat, en présence de Claude Thaury,
avocat en parlement, résidant à Chénérailles, et de Me
Pierre Marlanjon, archer-huissier de la sénéchaussée de
Riom, en résidence à Chénérailles (f° 186).
Haute-Serre, paroisse de Saint-Chabrais. Barthélemy
Savy, laboureur aud. village, confesse tenir une ouche,
un pâtural et un pré en mortaillable condition, pour
lesquels il confesse devoir 8 sous de cens et rente
payables à la Saint-Julien, et le droit de lods et
ventés suivant la coutume de la Marche ; présent : Simon
Thomas, meunier, demeurant au moulin banal de l'abbaye,
paroisse de Peyrat-La-Nonière (fos 186-187).
Les Peyroux-Vieux, commune de Saint-Chabrais.
Communaux : le Peitoureix, 17 setérées ; Le Seignas, 3
quartonnées. Antoine Ganivot, laboureur, Antoine-.
Raymond-François Reyton, etc. tenanciers, après
l'énumération de leurs biens et de leurs charges, « ont
aussi recogneu tenir et porter de lad. abbaye, de lad.
directe mortaillable, un moulin à présent en ruine
subjecte à lad. rente indivis entre eux, et quy prend
l'eau qui vient de l'étang desd. sieurs abbé et
relligieux, lequel est à présent en ruyne et dont les
bondes moulinières doibvent se poser dans la chaussée
dud. étang, pour le service dud. moulin ; lequel ils
entendent faire rétablir et prendre les subjets tenus de
y venir meudre, et lequel moulin joinct au pré dud.
Remon et à un lopin de communal quy est de la dépendance
dud. moulin, et avoir droict de pascage dans led.
estangt de lad. abbaye lorsqu'il est en estat le long
des rivages d'icelluy, et lorsqu'il est en ruyne, comme
il est à présent, à l'entier pascage. » Les religieux
font toutes réserves sur le prétendu droit de pacage des
habitants dans l'étang, qu'ils se proposent de réparer
(fos 187-190).
Neuville, paroisse de Saint-Domet, Antoine Chamassy,
Doumet Bourichon, etc., habitants de Neuville, Doumet
Basbous, agissant comme mari de Gabrielle Raynaud, du
village de Villecoupt (Villecroux), même paroisse,
reconnaissent devoir avec les habitants du Claux, aussi
de la même paroisse, une rente annuelle d'un boisseau de
seigle, mesure de Saint-Julien (fos 190-191).
Le Fraisse, paroisse de Peyrat-La-Nonière, limité par
le Bourg de Peyrat et les villages du Montelly, La
Ribière, Montcouyaux et La Mazeire. Sébastien Lefaure,
François Dabrioux, Gilbert Baladier, Étienne Bartignat,
etc.. gens de labeur, demeurant au village du Fraisse,
reconnaissent devoir une rente en seigle et en
numéraire, la part étant due par chacun d'eux, sans
préjudice de la solidarité. Ils font cette
reconnaissance « pour satisfaire aux assignations à eux
données et pour se décharger des poursuites contre eux
faites, tant par-devant nos seigneurs des requestes du
palais qu'en la cour de parlement » (fos 191-193).
Saint-Priest, bourg et paroisse. François Bergier,
maître menuisier, et Louis Brandon confessent tenir en
toute directe et condition mortaillable aux us, style et
coutume d'Auvergne, « dans le tènement de
Lascaux-du-Mery, à présent des Semens, trois quartellées
de terre dont chascune trois boisseaux, à la mesure
d'Auzances, suivant que bornes ont esté mises, et pour
icelles terres, les confessans ont recogneu devoir le
droit de semence entier, suivant les anciens terriers de
l'abbaye, avec le droit de dixme des grains pui s'y
recueillent » (f° 193).
La Villatte-Mondor, paroisse de
Saint-Silvain-Bellegarde, « limité et confronté ez
villages du Chierbardy, Buxerette, Chez-Marlière,
Chier-Autorgue et Le Chassin, de toutes parties ». Me
Gervais Rigaudy, marchand, Michel de Rimareix, Jean
Bardy, Pierre Banc, reconnaissent devoir solidairement
un setier seigle de rente, mesure du Chier-Latour, pour
raison des maisons, granges, terres, fraux et communaux
qu'ils possèdent au mas et tènement de La
Villatte-Montdor (f°s 193-194).
Chez-Bourny, paroisse de Champagnat ; mortaillable
condition. Communaux : Chaudran, une quartonnée,
joignant le chemin de Bonlieu à Aubusson ; La Chaud, nue
éminée ; Le Chier, 3 setérées. Tenanciers : Jean
Malleterre, cardeur ; Sébastien Peytoureau ; Antoine
Malleterre, Léonard Dubelleteix, etc. Redevances et
obligations : tailles en argent, grains, arbans, bouades
(f°s 194-202).
Cressat (paroisse). Dom François Assolant, religieux,
procureur de la maison des célestins des Ternes,
reconnaît que son couvent doit 5 setiers de seigle sur
le dime de Cressat (f° 202).
Le Mas, paroisse de Champagnat ; mortaillable
condition. Reconnaissance de charges, par Pierre Petit,
charpentier, et autres, sur le pré de Gouzat (f°s
202-203).
Cote :
H 476
Inventaire d'archives :
Description physique :
Registre. In-f°, 203
feuillets, papier.