Document d'archives : Notes et documents intéressant le Cantal sous la Monarchie de Juillet

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1. "Discours prononcé par M. Bonnefons, président du collège électoral du 2ème arrondissement du département du Cantal, à la séance de ce collège, tenue à Aurillac le 6 Juillet 1831" (Aurillac, impr. de Viallanes ; 3 pages ; 2 exemplaires)
2-11. Troubles à Aurillac au sujet de l'application de la loi sur les boissons (7 Octobre 1831 ; copies d'articles de journaux et notes y relatives) (Joint : texte de la loi sur le régime des boissons reproduit par le "Moniteur du Cantal" du 4 Janvier 1901)
12. Appel (imprimé) des membres du Comité polonais créé dans la Garde nationale d'Aurillac en vue de la participation à une souscription dont le produit serait envoyé au Comité central polonais, établi à Paris, pour être distribué aux réfugiés polonais (3 Juin 1832, 2 pages)
13. "Réponse (imprimée) d'un membre du Conseil municipal d'Aurillac, à l'auteur anonyme (l'avocat Violle) des observations sur le compte rendu par sept membres de ce Conseil" (29 Juin 1832 ; signé Joseph Salarnier ; 15 pages). Différends politiques
14. "Au bon sens du public. Réponse à M. Violle", par le baron Delzons, 12 Juillet 1832 (Aurillac, de l'impr. de Picut ; 15 pages). Querelles politiques
15-16. Sur les députés du Cantal : Roussilhe, Bonnefons, Salvage fils, Teillard de Nozerolles (2 pages détachées d'ouvrages traitant des sessions législatives, 1832-1834)
17. Lettre du ministre de l'Intérieur, comte d'Argant, au préfet du Cantal (24 Mai 1833, une page, signature autographe). "Monsieur le Préfet, je vois par votre rapport du 19 de ce mois que le parti républicain, (si quelques hommes égarés ou exaltés peuvent constituer un parti), est sans consistance et surtout sans considération dans votre département..."
18. Plaidoyer adressé par A. Gazard, juge suppléant près le tribunal civil d'Aurillac, aux juges de la Cour de Riom (Aurillac, de l'impr. de Picut, Mai 1833 ; 34 pages). Il avait été cité, par ordre du Garde des sceaux, à comparaître devant cette cour pour donner des explications au sujet d'une lettre dans laquelle il protestait "contre un nouvel acte de brutalité ministérielle"
19-23. Élections législatives de 1834 : campagne (documents imprimés) ; 19. Lettre (anonyme) adressée par "les électeurs indépendants d'Aurillac" au rédacteur de la "Gazette d'Auvergne" (4 Juin 1834, extrait de la "Gazette d'Auvergne", 4 pages). Ils ont été unanimement d'avis qu'il importait de donner un mandat formel à leur candidat, en l'occurrence le vicomte de Panat, ancien député et préfet du Cantal, et que ce mandat devait contenir obligation, notamment, de voter pour les dégrèvements possibles et l'abolition des monopoles, spécialement celui du sel, si désastreux pour la Haute-Auvergne. "Avant la révolution de 1789, la province d'Auvergne s'était rachetée de l'impôt du sel. Cette révolution le lui rendit. Depuis 1792, tous nos députés, sans exception, ont demandé son abolition. Seul entre tous, M. Bonnefons a refusé dernièrement d'appuyer, même de sa signature à défaut d'éloquence, une demande sur cet objet" (Cf. ci-dessous, 22). La lettre reproduit textuellement la réponse du vicomte de Panat, à qui on s'était empressé de faire part et de sa candidature et des conditions auxquelles elle avait été proposée ; 20. Profession de foi du commandant Métivier (12 Juin 1834, 3 pages ; 2 exemplaires) ; 21. Le citoyen Usse aux électeurs de l'arrondissement d'Aurillac (12 Juin 1834, 6 pages). Il s'agit des candidats : Bonnefons ("Il n'y a pas en France un plus mauvais député...") ; Panat, ancien préfet de Charles X, recommandé par ceux qui regrettent la branche aînée des Bourbons ; Métivier, commandant de l'ex-garde nationale d'Aurillac, "serait un excellent député" ; le capitaine de Murat-Sistrières également ; 22. "A mes concitoyens", par Bonnefons, ex-député (20 Juin 1834, 4 pages ; 2 exemplaires). Il répond à l'attaque des "électeurs indépendants d'Aurillac" au sujet de l'impôt sur le sel (ci-dessus, 19) ; 23. "Aux électeurs de bonne foi" (anonyme) (Aurillac, de 1'Impr. de Viallanes, Juin 1834 ; 4 pages). Du candidat légitimiste, du candidat républicain. Ce que l'un demande, l'autre le veut aussi. On peut douter de leur sincérité. Les électeurs doivent "renommer pour député celui qui mérite d'autant plus leur confiance qu'il a eu le bonheur d'encourir la disgrâce des républicains et celle des légitimistes" 
24-30. Élections législatives de 1837 : campagne ; 24-26. Candidature d'H. Parieu ; 24. Profession de foi (copie) ; 25. Extrait copié de sa "Réponse à divers articles de l'Écho du Cantal à l'occasion des élections de 1837" ; 26. Pour la candidature de Parieu et contre les "déclamations de l'Écho du Cantal hostiles à cette candidature (Signé "de S", copie) ; 27. "Réponse à différentes assertions émises par l'Écho du Cantal, dont le rédacteur a refusé l'insertion" ; par Le Rouge, ingénieur en chef du Cantal (20 Octobre 1837 ; copie, 4 pages). Situation des routes royales qui traversent le département. In fine : "... J'aime à le déclarer, c'est à cet honorable mandataire du pays (le député Bonnefons) que je me suis adressé toutes les fois que j'ai eu des réclamations à soumettre dans l'intérêt du département, et j'ai trouvé constamment en lui un dévouement auquel j'attribue les résultats obtenus" ; 28. Joseph Salarnier aux électeurs (copie, 4 pages). Pourquoi il faut voter, non pour Bonnefons, mais pour Parieu ; 29. "Le Comité électoral de l'arrondissement d'Aurillac à Messieurs les électeurs de cet arrondissement" (Pour le Comité : le président, Métivier, commandant de la Garde nationale d'Aurillac ; le vice-président, Séguiniol, docteur en médecine, membre du Conseil municipal d'Aurillac ; le secrétaire, Usse, membre du Conseil municipal d'Aurillac, ancien officier d'artillerie ; le secrétaire-adjoint, de Labeau, membre du Conseil municipal de Saint-Simon ; 2 Novembre 1837) (Rodez, impr. de N. Ratery, Novembre 1837 ; 16 pages). Pourquoi Bonnefons doit être remplacé par Parieu ; 30. Le même Comité aux électeurs, sur le même sujet (copie, 3 pages)
31-35. Élections législatives de 1839 : campagne (documents imprimés) ; 31. "Aux électeurs du département du Cantal. Que voulons-nous ? Qui voulons-nous ?" Par Violle, avocat (s.d. ; 10 pages) ; 32. "Aux électeurs de l'arrondissement d'Aurillac", par A.-J. Guitard (8 pages) ; 33. "Un jeune électeur, à ses collègues de l'arrondissement d'Aurillac", par L. Delolm-Lalaubie (Aurillac, impr. de Picut, 1er Mars 1839 ; 6 pages). Pourquoi il faut voter, non pour Bonnefons, mais pour Parieu ; 34. "Lettre à M. Métivier de Vals, en réponse à son écrit intitulé "Quelques mots", etc., par M. Violle, avocat, conseiller de préfecture" ; 9 Avril 1840 (Impr. de Picut, Avril 1840 ; 16 pages). Métivier avait reproché au préfet Delamarre des irrégularités dans la confection des listes électorales. Violle "se propose de démontrer que, dans tout ce qui a rapport à la confection des listes électorales, l'administration …n'a montré que de la loyauté, de la franchise, et le respect absolu pour les lois et les droits des électeurs" (p. 3). Suit l'éloge du préfet Delamarre, dont l'œuvre dans le département le place "au premier rang des administrateurs nés de la révolution de 1830" (p. 15) ; 35. "Réponse à une apologie des pitoyables tentatives de M. le Préfet du Cantal en matière électorale, par M. Métivier de Vals, ancien commandant de la Garde nationale d'Aurillac" (Paris, impr. par Béthune et Plon, Avril 1840 ; 14 pages)
36-37. Sur les députés du Cantal : Dessauret, Bonnefons, Salvage, Teillard-Nozerolles (Pages détachées du "Procuste parlementaire", par Fortunatus ; 1844)
38-39. Sur les députés du Cantal : Dessauret, Bonnefons, Salvage (Pages détachées de la "Galerie des pritchardistes"" par Le National ; 1846)
40-41. Élections de 1846 : campagne (documents imprimés) ; 40. "Aux électeurs. Effrayante situation de la propriété", par Saphary (Aurillac, 1er Août 1846 ; 2 pages). "Les capitaux, qui vivifient le commerce et l'industrie, manquent à l'agriculture ; le Cantal est, à cet égard, dans un état de détresse alarmant... Pourquoi la France ne ferait-elle pas ce qui se pratique ailleurs ? Au lieu de jeter quelques aumônes à l'agriculture, pourquoi le gouvernement ne lui ferait-il pas l'avance de quelques millions pour fonder le Crédit agricole ?... Il est démontré qu'en faisant du sel un monopole, le Gouvernement pourrait le livrer partout a 10 c. le kilogramme (1 sou la livre) sans perte aucune pour le Trésor... L'agriculture n'occupe pas dans l'État le rang qui lui appartient... L'agriculture supporte la plus grande partie des charges, occupe plus des deux tiers de la population et la nourrit tout entière. L'agriculture, c'est la France laborieuse, pacifique, morale..." ; 41. Un électeur aux électeurs (Aurillac, 2 Août 1846 ; 2 pages).

Cote :

27 J 218

Inventaire d'archives :

Collection Jean Delmas

Archives départementales du Cantal

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