1. Vente par la veuve de Jean Génébrier, de Moingt, et par Mathieu son fils, à Gaspard Marcland, prieur du lieu, de 2 terres, d'une contenance de 6 cartonnées, sises à Ruffieu (cne Précieux), au prix de 66 livres (5 février 1667). – 2. Transaction entre le cellerier de l'abbaye de La Chaise-Dieu et François Chanassun, notaire de Montbrison, fermier du palais de Moingt, au sujet de son fermage (15 avril 1679). – 3-26. Assignations au sénéchal d'Auvergne lancées à la requête de l'abbaye de La Chaise-Dieu contre divers tenanciers du prieuré de Moingt, en paiement de censives. A citer parmi les censitaires : Marie Du Besset, veuve d'André Enjalvin, bourgeois de Saint-Bonnet (1677) ; Marie Picquet, veuve de Jacques de Thélis, baron de Chambaud, maître des trésoreries de France en la généralité de Lyon (1679) ; Maurice de Lestra, veuve de Noël Roux, bourgeois de Montbrison (1676). 1672-1682. – 27. Traité entre les administrateurs de l'hôpital de Montbrison, Guillaume Berthaud, curé de Moingt, et Claude Royet, vicaire de l'église Sainte-Anne dudit hôpital de Montbrison, au sujet des offices du culte dans cette église et des réparations à effectuer au bâtiment. Ce document nous apprend que le choeur de l'église venait d'être nouvellement construit par les religieux de l'hôpital, qu'on se proposait de faire édifier une sacristie, etc. (17 décembre 1673). –28-37. Sentence de Guillaume de Beaufort, marquis de Pont-du-Château, sénéchal d'Auvergne, rendue sur la requête des religieux de La Chaise-Dieu, agissant en qualité de curés primitifs de l'église paroissiale de Sainte-Anne de Montbrison dépendant du prieuré de Moingt, condamnant les religieuses et recteurs de l'Hôtel-Dieu de Montbrison à rétablir le maître-autel, le sanctuaire et la sacristie de ladite église dans leur primitif état, à laisser les ornements à la disposition du curé et à ne pas entraver l'inhumation des paroissiens dans le cimetière attenant à cette église. Les représentants de l'Hôtel-Dieu basaient leurs prétentions sur ce que cette église n'était pas paroissiale, mais constituait une simple chapelle jadis fondée par les comtes de Forez en faveur de l'hôtel-Dieu (30 juin 1676). 1673-1676. – 38. Vente par Jean Chalan, hôte de Moingt, à Pierre Romand, laboureur du lieu, de 2 terres contenant 22 cartonnées 1/2, dont l'une, sise à Précieux, moyennant 270 livres (5 février 1674). – 39. Cession par Blaise Sauret, curé de Saint-André de Montbrison, et « possesseur » de la maladrerie et église de Saint-Lazare, aux religieux du Mont-Carmel et de Saint-Lazare, desdites maladreries et église consistant en 2 petites maisons et jardin, cour et étables, sis entre Montbrison et Moingt, ainsi que de tous les revenus en provenant et des titres et documents s'y référant, sommairement analysés ; cet accord a été conclu conformément à un édit de décembre 1672 (4 juillet 1674). – 40. Abandon par Florin Turrin, curé de Saint-Bonnet-le-Coureau, de son droit sur la dîme de sa paroisse, moyennant une rente annuelle de 300 livres (23 juillet 1674). – 41-45. Convention entre l'abbaye de La Chaise-Dieu et Simon Boudignon, prud'homme du Puy, à l'effet du renouvellement du terrier du prieuré de Moingt moyennant la somme de 900 livres (16 janvier 1675). – 46-48. Procès contre François de Luzy, sgr. de Labbé, en paiement de 29 années d'arrérages de censive, à raison de 6 livres 15 sous et 2 deniers par an, comme propriétaire du domaine du Palais sis dans la paroisse de Bard et se mouvant du prieuré de Moingt. Par sentence de Guillaume de Beaufort, sénéchal d'Auvergne, du 7 janvier 1678, l'abbaye de La Chaise-Dieu obtint gain de cause, et le défendeur fut de plus condamné aux dépens (1675-1678). – 49-54. Engagement pris par le chapitre de Montbrison, l'abbaye de La Chaise-Dieu, Claude Nallard, curé de Sainte-Madeleine de Montbrison, et André Montaigne, curé de Châtelneuf, codécimateurs de la paroisse de Saint-Bonnet-le-Coureau, d'abandonner à Jean Bichay, curé dudit Saint-Bonnet, toutes les dîmes de son bénéfice, évaluées à 200 livres, et de lui servir une rente annuelle de 150 livres pour sa portion congrue (30 juillet 1677). Le 22 novembre 1679, lesdits codécimateurs s'engagent à payer à Fleury Turrin, curé de Saint-Bonnet-le-Courreau, la somme de 220 livres pour arrérages de sa portion congrue (22 novembre 1679). 1677-1679. – 53-76. Quittances de portion congrue payée par l'abbaye de la Chaise-Dieu aux curés de Saint-Bonnet-le-Coureau et s'élevant à 10 livres 15 sous en 1678, et à 22 livres 9 sous de 1731 à 1764 (1678-1764). – 77-78. Sentence d'Antoine Du Saunier, capitaine de robe courte de la châtellenie de Nonette, condamnant Jean Trabet, de Moingt, à payer au prieur du lieu les arrérages de censive d'une vigne sise au terroir dit des Murs des Sarrazins, ainsi que les droits de lods et vente (7 juin 1679). – 79-80. Sentence du même, condamnant Etienne Bertrand, sgr de La Chapelle, à payer les droits de lods au prieur de Moingt pour divers fonds se mouvant de sa directe (7 juin 1679). – 81. Réclamation par Aymard de Florite, cellérier du prieuré de Savigneux, des titres du prieuré de Moingt trouvés chez feu Jacques de Girard, écuyer, acquéreur des rentes du prieuré de Moingt (8 octobre 1691). – 82. Abandon par dom Aymard, religieux du prieuré de Savigneux, et Mathieu Clépier, prêtre de Sury-le-Comtal, de leurs prétentions sur la maladrerie de Saint-Lazare près Montbrison (17 juillet 1697). – 83-87. Requête des religieux de La Chaise-Dieu aux commissaires de la Chambre des décimes du diocèse de Lyon en vue d'obtenir décharge des impositions du prieuré de Moingt, avec les décharges ordonnées en conséquence par lesdits commissaires (1703). – 88-97. Baux à ferme des revenus du prieuré de Moingt en 1708, 1713, 1720, 1725, 1734, 1741 et 1748. – 98. Transaction entre l'abbaye de La Chaise-Dieu et le chapitre N.-D. de Montbrison au sujet de la portion congrue du curé de Moingt (2 mai 1711). – 99. Engagement par le chapitre collégial de Montbrison de servir une pension annuelle de 85 livres au curé de Moingt pour sa part de portion congrue (2 mai 1711).