Document d'archives : Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, restauration, collection graphique...
Titre :
Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, restauration, collection graphique
Contenu :
Répertoire méthodique détaillé de la sous série 7Q, par Elisabeth Robin, 2010
Dans cette sous-série sont recensés un ensemble de 359 plans des châteaux neuf et
surtout vieux (restauration XIXème) de Saint-Germain-en-Laye.
Cet ensemble comprend 5 plans anciens du château neuf (disparu), 27 plans anciens du
château vieux (subsistant) et de nombreux plans et croquis de la restauration et
transformation en musée du château vieux, de 1862 à 1877.
Il complète lesQuelques dossiers de gestion du domaine de Saint-Germain-en-Laye classés
en 2Q45-48, 110 et 5Q478-481
Cet ensemble documentaire comptait 364 plans lorsque fut rédigé l'inventaire
accompagnant le versement. 10 plans sont manquant. Le tout comprend aujourd'hui 354
plans : 5 plans anciens du château neuf (détruit à la Révolution), 27 plans anciens du
château vieux et 322 plans de la restauration du château vieux dressés de 1862 à 1889
(dont 250 feuilles numérotées).
L'essentiel du fonds est constitué par les plans d'exécution de la restauration du
château par Eugène Millet. Les plans ont été dressé à l'échelle de :
-0,004 m /m pour les plans d'ensemble,
-0,02, 0,04 et 0,05 pour les plans d'exécution.
Les plans plus anciens concernant le château vieux ont probablement été utilisés lors
des travaux de restauration, notamment ceux de la restauration de Mansart, car au XIXème
siècle, le parti pris de l'architecte, en accord avec la Commission des Monuments
historiques, est de détruire les pavillons ajoutés par Mansart et de restituer les
structures primitives du château de François 1er : redécouverte de la chapelle,
réouverture de la rose, restitution des tourelles d'angle. Ces plans d'emprunt seraient
donc restés rassemblés dans ce fonds.
Nous ignorons les raisons de la présence desQuelques plans du XVIIème siècle concernant
le château neuf.
Cote :
7Q 1-65
Inventaire d'archives :
Informations sur le producteur :
Le château royal de Saint-Germain-en-Laye fut entièrement reconstruit au XVIe s. par
François 1er sur l'enceinte du château XIVe s. de Charles V.
Devenu trop exigu pour accueillir tous les courtisans, le château est complété, à
compter de 1557, par une nouvelle résidence édifiée à l'instigation de Henri II, le "
château neuf ". Ce châteauQuasi abandonné au XVIIIe siècle, fut détruit à la
Révolution
Louis XIV, né à Saint-Germain-en-Laye, réside au début de son règne dans le château
vieux, et fait refaire les jardins du château neuf par Le Nôtre à partir de 1662.
En 1681, il confie à Jules Hardouin-Mansart le soin d'agrandir le château vieux.
Celui-ci fait élever 5 pavillons aux angles du château vieux, faisant disparaître les
tourelles d'angle, chaque étage accueillant ainsi trois nouvelles pièces. En 1682, le
roi abandonne Saint-Germain pour Versailles.
Les pavillons accueillent les Stuart lors de leur exil de 1689 à 1718.
Au XVIIIe s. le château vieux se dégrade. L'ancienne résidence royale sera intégrée au
domaine national à la Révolution. Elle est transformée en prison pendant la Révolution,
en école de cavalerie sous Napoléon 1er, puis en pénitencier militaire sous la
Restauration jusqu'en 1855.
En 1862, le château vieux menacé de destruction est sauvé par Napoléon III grâce au
projet d'installation du "musée des Antiquités celtiques et gallo-romaines". Il confie
la restauration du château à l'architecte Eugène Millet, élève de Viollet-le-Duc. Eugène
Millet (1819-1879) était architecte du gouvernement, membre de la commission des
Monuments historiques et inspecteur général des édifices diocésains.
Le château est classé Monument historique en 1863.
Après la mort de Millet en 1879, l'architecte Auguste Lafollye (1828-1891) continue la
restauration,Qui sera reprise en 1890 par l'architecte DaumetQui achève les travaux. Les
cinq pavillons de Mansart sont supprimés et les tourelles d'angle restituées.
Le musée, inauguré en 1867, prend le nom de " Musée des antiquités nationales " en
1879.
Informations sur l'acquisition :
Versement du 22 décembre 1970 par la Conservation du Domaine de Saint-Germain-en-Laye
(entrée 1390)
Inventaire imprimé 1-101 Delafosse 1981 inventaire dactylographié 103-621 Marie-Joëlle
BRUNET en 1982, resaisi en 2007 par Karine Lumbroso et contrôlé remanié en 2009 par
Claude Laude 1 lien image : 6Q129/1, 22104
Historique de conservation :
Après les travaux de restauration, les plans réalisés par Eugène Millet furent
conservés aux Archives de la direction des Bâtiments civils.
En 1892, son neveu, l'architecte Paul Selmersheim, lui rend hommage à titre posthume
par la publication de la monographie sur la restauration du château de
Saint-Germain-en-Laye ; 100 plans d'Eugène Millet y sont reproduits en fac simile, la
plupart faisant partie de ce fonds, les autres documents (élévations des façades du
château, plans de la chapelle.) sont conservés dans un autre lieu. La totalité des plans
de Millet comptait 328 feuilles numérotées, dont 250 sont conservées aux Archives des
Yvelines.
L'inventaire livré avec le versement décrit 10 plansQui ne sont pas parvenus aux
Archives départementales, dont deux signés de l'architecte Auguste Lafollye,Qui succéda
à Eugène Millet. Un seul plan,Qui est une reproduction existe dans ce fonds. Auguste
Lafollye était membre de la Commission des Antiquités et des arts de Seine-et-Oise, et
Fournez dans un article sur le château et sa restauration publié dans le bulletin de
1902, signaleQue le fils d' Auguste Lafollye, fit don à la commission des plans dressés
par son père, plansQue nous n'avons pas retrouvés dans le fonds de la Commission des
Antiquités et des arts de Seine-et-Oise conservé aux Archives des Yvelines.
Description :
Mise en forme :
Les plans ont été numérotés à l'origine par l'architecte. Sauf exception, la
numérotation de 1 à 250 suit la chronologie des travaux.Quelques plansQui viennent en
complément au plan d'exécution ne sont pas numérotés. Cette suite numérique regroupe
globalement les plans par partie de bâtiment ou par type d'intervention (cheminée,
menuiserie pour les charpentes et les huisseries, taille de pierre).
La cotation archivistique d'origine suit l'ordre numérique des feuilles et structure
l'ensemble du fonds en 4 grandes parties, selon une logiqueQui ne nous est pas
accessible, Elle a été conservée car elle permet par ailleurs de garder des repères
permettant d'identifier les manques.
L'inventaireQui a été entièrement repris en 2010 a été structuré sous forme de
répertoire méthodique en distinguant les différentes époques, et les différentes parties
du château vieux pour les plans de restauration du XIXème siècle. Il reprend les
dénominations tellesQue libellées par l'architecte.
Conditions d'utilisation :
Reproductible sous réserve de l'état, et de la mention obligatoire
Description physique :
Description physique: 354 plans
Ressources complémentaires :
Inventaire dactylographié fourni lors du versement en 1970.