Document d'archives : Églises paroissiales, bénéfices et chapelles

Contenu :

Ce fonds se compose des archives de paroisses initialement conservées par les Archives départementales, puis rendus en 1805 aux fabriques. Sont rattachés également sous cet intitulé les fonds des chapelles et des confréries qui s'y trouvaient érigées ou qui en dépendaient. De même, les fonds des prieurés-cures qui auraient dû, logiquement, figurer en série H, puisqu'il s'agit de monastères, ont leur place en série G puisque le temporel en avait été donné aux paroisses. C'est ainsi que l'on retrouve les archives des prieurés-cures du Petit Tiron et du Hamel dans le fonds de la paroisse de Bréval, au temporel de laquelle ces deux maisons, relevant l'une de l'abbaye de Tiron et l'autre de l'abbaye du Bec Helloin, avaient été réunies au XVIIIe siècle.

Inventaire d'archives :

Clergé séculier d'Ancien Régime.

Informations sur le producteur :

Jusqu'à la Révolution, le mot paroisse était pris dans une acception très étendue et correspondait, en mainte circonstance, au terme actuellement employé de commune. La paroisse était desservie par un curé qui depuis le XVIe siècle avait en charge de tenir les registres de catholicité. Outre les églises paroissiales, des succursales pouvaient être desservies par un vicaire. En milieu urbain, plusieurs paroisses pouvaient coexister. Pour l'administration du temporel, la paroisse disposait de ses institutions propres : les biens et revenus nécessaires à l'entretien de l'église, à la célébration du culte et parfois à la vie de l'école villageoise formaient la fabrique intitulée quelque fois " œuvre ". Chaque année, l'assemblée des chefs de famille, avec la participation du curé, élisait deux ou trois marguilliers qui tenaient les comptes. L'église paroissiale était placée sous le patronage d'un saint. Rappelons que les registres paroissiaux établis par les curés se trouvent conservés aux Archives départementales des Yvelines en sous-série 4E ; leur reproduction numérique est accessible sur le site internet des Archives.

Description :

Mise en forme :
Les fonds de même provenance sont souvent éclatés entre différentes parties de la série G, voire même entre la série G et la série J. Pour pallier cette dispersion, le présent répertoire les décrit de façon méthodique, par ordre alphabétique des communes actuelles, sièges des anciennes paroisses du territoire des Yvelines. Sont décrits sous l'intitulé des paroisses les documents issus des séries et sous-séries G et G supplément. Ont été mentionnées également les paroisses dont aucun fonds n'est conservé en série G mais qui ont parfois des archives complémentaires dans d'autres séries ou des éléments d'informations contenus dans la bibliographie locale.

Références bibliographiques :

CONFRERIES
FROESCHLE-CHOPARD (Marie-Hélène), Dieu pour lois et Dieu pour soi. Histoire des confréries et de leurs images à l'époque moderne, Paris, L'Harmattan, 2006.
LEMOINE (Henri), Nos anciennes confréries religieuses avant la Révolution, Le Mantois, n° 14, 1963, p. 8-10.
LESORT (André), Les confréries et charité dans le Vexin, Mémoires de la Société de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, 1939, 48e vol.
VINCENT (Catherine), Des charités bien ordonnées. Les confréries normandes de la fin du XIIIe siècle au début du XVIe siècle, Paris, Hachette, 2009
ECOLES DES PAROISSES
DUPÂQUIER (Jacques), Les écoles de paroisses dans le Vexin français au XVIIIe siècle, Persan-Beaumont, Imprimerie de Persan-Beaumont, s.d.
JANROT (Léon), Contribution à l'histoire de l'enseignement primaire aux environs de Paris, (XVIIIe siècle), s. l. n. d.

Où consulter le document :

Direction des Archives départementales des Yvelines

Liens