Document d'archives : Hommage à Léon Pompidou, alias "Papillon"

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Pauvre je suis de ma jeunesse,
De pauvre et petite extrace.
François Villon, Le Testament.
René Vérard, journaliste anticonformiste, publie ce curieux texte, comme un bilan de son année passée à Aurillac, avant d'en prendre congé - puisqu'il est congédié du journal local. Il utilise les documents possédés par Pierre Parra, ancien maire de Barriac-les-Bosquets et conseiller général de Pleaux, et surtout ancien condisciple de Léon Pompidou à l'École normale, pour tracer un portrait de l'instituteur "déraciné", mort l'année précédente. Avec ses condisciples Soubeyre, J. Mons et Pierre Parra, Léon Pompidou formait un "Quatuor", qui décida, pour mieux garder contact, de publier un petit journal à usage amical et interne de ce nom, de 1907 à 1909.
A l'occasion du premier voyage de Georges Pompidou dans le Cantal en tant que président (Murat, 16 mai 1970), Vérard rend hommage à son père - non sans malice, puisque c'est la figure du jeune instituteur socialiste et "laïque" qui est exalté, naturellement opposée au banquier devenu Président.
Léon souffre, en 1907-1908, de la médiocrité et de l'étroitesse de sa position ; l'avenir confirmera qu'il fera tout pour évoluer et devenir professeur.
René Vérard, aujourd'hui retiré à Sancerre avec son épouse, a ensuite poursuivi une œuvre d'écrivain, consacrant notamment des ouvrages à Jean Pierre-Bloch, Flaubert, Jaurès, ainsi qu'à l'histoire de la Picardie et de Sancerre.

Cote :

26 NUM 21

Ressources complémentaires :

Localisation des originaux
ADC, 3 SC 7829

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