Document d'archives : Esquisse des principales hauteurs des deux continents
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J.-S. Devèze, auteur avec J.-B. Bouillet d'un Essai géologique et minéralogique sur les environs d'Issoire, s'inspire ici d'un dessin de Goethe d'après un ouvrage de Humboldt publié en 1807. Dans un étonnant face-à-face se jaugent les montagnes de l'ancien et du nouveau continent. Entre Paris, en bas à gauche, et le Mont Blanc (2450 toises), on trouve pêle-mêle le Vésuve, le Plomb, l'Etna, le pic de Ténérife. A droite sont figurées les montagnes américaines : on part de l'océan bordé de palmiers, et l'on va jusqu'au Chimborazo (volcan équatorien de 6268 m - 3308 toises -, qu'essaya sans succès de gravir Alexandre de Humboldt le 23 juin 1802, puisqu'il dut s'arrêter à 3032 toises), en passant par la montagne Pelée, Mexico, Quito, la "limite supérieure des montagnes licheneuses" et le Cotopaxi (volcan équatorien culminant à 5897 mètres).
Ce dessin à l'encre et au lavis donne l'avantage au nouveau continent ; il replace humblement les monts d'Auvergne dans la modeste position qui est la leur, mais permit à Devèze de faire vagabonder son imagination sur le toit du nouveau monde.
Cote :
14 NUM 26
Inventaire d'archives :
Description physique :
Document électronique en ligne
Dessin à l'encre et au lavis
Dessin à l'encre et au lavis
Ressources complémentaires :
Localisation des originaux
Cote ADC : ADC, 28 J, 1 Ai 186
Références bibliographiques :
Bibliographie
Les frères Humboldt, l'Europe de l'Esprit, sous la direction de Bénédicte Savoy et David Blankestein, édition PSL Research University, 2014 (cote ADC : 4 BIB 1233).