Pièce relative à un différend entre les moines et les hospitaliers d'Aurillac au sujet des legs faits à ces derniers pour les pauvres. Les moines prétendaient s'opposer à la délivrance de ces legs, quand ils portaient sur des biens de leur dépendance (XIIIe siècle). Vidimus par Etienne de Nérestang, bailli des Montagnes d'Auvergne, de lettres du roi Philippe IV datées du 2 mai 1299, ordonnant l'exécution par les héritiers et exécuteurs testamentaires de Bégon de Calmont, d'un compromis passé entre ce dernier et le couvent d'Aurillac, en réparation de certains excès commis par ledit Bégon contre des religieux et des vassaux dudit monastère. - Etienne de Nérestang mande à Jean de Cocyaco, sénéchal de Rodez, de convoquer à Aurillac lesdits héritiers (29 janvier 1300). Mandement de l'abbé de Beaulieu, juge du siège apostolique, enjoignant aux chapelains et vicaires de l'église Notre-Dame d'Aurillac, d'assigner devant lui le célerier du monastère St-Géraud, pour qu'il exhibe les lettres en vertu desquelles il prétend faire enquêter sur les détenteurs des biens de la célérerie pour en délivrer copie aux consuls d'Aurillac (28 février 1326). Sentence du bailliage d'Aurillac portant que sur l'instance en complainte faite par les religieux du monastère St-Géraud contre Pierre Gazars, Antoine de Cros et Géraud Veyre, consuls d'Aurillac, touchant l'administration par ceux-ci du bassin des âmes du Purgatoire dont les religieux se disaient " expolliez ", les consuls sont congédiés avec dépens (11 août 1511).

E DEP 1500/192

Archives communales d'Aurillac