Document d'archives : Correspondance au sujet de la nouvelle division territoriale du royaume. - Lettres d'envoi des délibérations prises par le...

Titre :

Correspondance au sujet de la nouvelle division territoriale du royaume. - Lettres d'envoi des délibérations prises par le Conseil municipal de Laroquebrou "pour demander l'établissement d'un tribunal souverain à Aurillac" (30 novembre 1789) ; - par le conseil municipal de Maurs "pour l'établissement d'une assemblée du département et d'une Cour suprême" (5 décembre) ; - par les officiers municipaux de Vic, - les consuls de la ville de Pleaux, - les officiers municipaux de Mauriac, sur le même sujet (6 et 7 décembre), - les officiers municipaux de Montsalvy (12 décembre), - par les consuls d'Aurillac et "par l'universalité des citoyens de cette ville", aux officiers municipaux des villes voisines (décembre). - Lettre des officiers municipaux de Figeac, accusant réception de la lettre écrite par la ville d'Aurillac le 8 courant, qui proposait "une association à l'effet de partager entre les deux villes les avantages qui doivent résulter de la nouvelle division du royaume". La ville de Figeac décline cette proposition "ayant depuis longtemps donné sa préférence à la ville de Cahors (15 décembre)". - Lettre de Vacher de Tournemire aux consuls d'Aurillac leur envoyant les délibérations des villes de Mauriac et de Pleaux (8 décembre). - Lettres signées Daude aux consuls (4 septembre - 8 octobre). - Lettre signée Pagès de Labouissette aux consuls d'Aurillac leur envoyant son ouvrage (S. d.). - Lettres de M. de Saint-Martial aux consuls d'Aurillac au sujet de la distribution d'armes et d'habillements aux soldats (10 septembre) - au sujet des étapes et convois nécessaires (16 septembre) ; - à M. Claux, administrateur de l'hôpital, au sujet du renouvellement de la nourriture et de l'entretien des enfants exposés (8 octobre) ; - aux officiers municipaux d'Aurillac au sujet "des émotions que pourrait provoquer le manque de pain (5 décembre)". - Copie de lettre de Necker à M. de Saint-Mart, subdélégué général de l'Intendance d'Auvergne, lui envoyant des exemplaires des déclarations du roi portant sanction des décrets de l'Assemblée Nationale, l'un concernant la réduction du prix du sel dans les pays de gabelle, l'autre relatif au recouvrement des impôts (10 octobre). - Lettres du président du conseil municipal de Laroquebrou à M. de Lorus, président du conseil municipal d'Aurillac, lui demandant copie de son ordonnance de police concernant les meuniers et fourniers (20 septembre). - de Delsuc, capitaine des grenadiers a Espalion, aux officiers municipaux d'Aurillac, "qu'à la première alarme qui fut générale dans le royaume, la ville d'Espalion avait formé le projet d'établir une correspondance" avec Aurillac, projet abandonné lorsque le calme fut revenu. Il leur demande s'ils ont reçu l'extrait de la délibération prise par les officiers municipaux d'Espalion "pour la nouvelle administration de la police et la formation de la milice nationale" (30 septembre) - du prévôt général de la maréchaussée, à Riom, au sujet de la justification "du nommé Couder" qui "ne peut être plus complette ni mieux accueillie que sous vos ospices" (23 septembre). - de M. Rangouze de Labastide, président de la municipalité de Saint-Simon, annonçant sa nomination et déclinant "toute agrégation aux milices bourgeoises de cette ville" (28 septembre). - Les consuls de Pleaux à la municipalité d'Aurillac, et minute de la réponse à eux faite, au sujet de l'établissement d'une Cour suprême à Clermont. "Toute adhésion, même conditionnelle, pourrait devenir nuisible "à la cause d'Aurillac" (1-8 octobre). - de la municipalité de Murat au sujet de "l'effervescence qui a paru en cette ville" (4 octobre). - de M. Teillard du Chambon, membre du comité municipal de Murat à M. de Vixouse, ancien subdélégué, au sujet de "la libre circulation des grains" (4 octobre). - des officiers municipaux et membres du Comité permanent de Clermont-Ferrand, pour s'excuser d'une réponse que la municipalité d'Aurillac s'étonne de n'avoir pas reçue (12 octobre) ; - des mêmes, au sujet de l'envoi de deux quintaux (?), "l'assemblée générale ayant fixé l'approvisionnement de la ville de Clermont" (23 octobre) ; - signée Comblat, au sujet de l'approvisionnement de la ville de Murat en blé (12 novembre) ; - du président de la municipalité de Courpières (Puy-de-Dôme) envoyant à la municipalité d'Aurillac un exemplaire du mémoire adressé par cette commune à l'Assemblée générale sur la répartition des impôts (15 novembre) ; - de M. Perret, membre de la commission intermédiaire de l'assemblée provinciale à la municipalité d'Aurillac, au sujet du projet de division de l'Auvergne. "Saint-Flour espère faire établir le siège de l'assemblée provinciale dans ses murs... Brioude s'oppose à toute division" (17 novembre). - Copie de lettre écrite par M. Monestier, député suppléant de Clermont à M. Penet "MM. de Brioude et nous, désirons fortement que la ville d'Aurillac soit le siège du département" (1er décembre). - Lettre de M. Gossin, vice-président du bureau des rapports de l'Assemblée Nationale aux officiers municipaux d'Aurillac et de Saint-Simon, au sujet des biens-fonds des ci-devant privilégiés (5 décembre). - de M. Penet à la municipalité d'Aurillac. "Il ne tiendra pas à la ville de Clermont qu'Aurillac ne soit centre de département". On n'est pas d'accord sur les limites du côté du Bourbonnais (10 décembre). - du même et de ses collègues, Labbé de La Mousse, Lastic, au sujet du retard que mettent les tanneurs, amidonniers et charretiers à acquitter les droits auxquels ils sont tenus (14 décembre). - du même : a écrit au député Armand au sujet de la division du royaume, et lui a envoyé les états de la population d'Aurillac et de Saint-Flour. Copie de la lettre à M. Armand "Les premiers projets étaient de diviser la province en deux parties égales, que, dans cette nouvelle division, on comprenait Brioude pour la partie haute, que cette division placerait Saint-Flour dans un point plus central et nous ferait craindre une rivalité dangereuse... Brioude ne voulait point être réuni au haut pays ; jamais cette ville ne consentirait à ressortir de Saint-Flour et, forcée, elle préférerait Aurillac... Une partie du Brivadois réclame le Puy de préférence à Saint-Flour" (19 novembre). - Comparaison de la population d'Aurillac et de Saint-Flour. "La ville d'Aurillac eut, en 1786, 340 naissances. Elle contient dans ses Rôles 1300 cotes qui, multipliées suivant les principes reçus, par 5, donnent 6500 habitants. La ville de Saint-Flour, la même année, eut 185 naissances ; elle contient dans ses Rôles 920 cotes, qui, multipliées par 5, donnent 4.600 habitants. Non compris les non-cotés dans les Rôles : officiers de judicature, privilégiés, ecclésiastiques, religieux, pauvres et domestiques". - Lettre de Rouveix, marchand sellier de Clermont, qui offre ses services pour l'équipement de la garde nationale : baudrier, giberne et banderolle de buffle, à raison de 13 livres par équipement (12 décembre).

Cote :

E DEP 1500/17

Inventaire d'archives :

Archives communales d'Aurillac

Description physique :

Liasse : 40 pièces papier

Observations :

Commentaire
Ancienne cote : AA 17

Archives départementales du Cantal

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