1-2. Extrait des reconnaissances par lesquelles Pierre Baile, prieur de Florac, s'engage à entretenir dans le prieuré 2 cloîtriers, dont le sacristain, à servir une procuration à l'abbaye de La Chaise-Dieu et une rente de 6 sous au sacristain de l'abbaye (9 janvier 1393, n. st.). – 3. Provision par Jacques Du Four, prieur de Florac, et prise de possession de la sacristie du lieu par Pierre Bosquet, successeur de feu Jean « de Povinto » (21 décembre 1417). – 4. Sentence arbitrale de Béringuier Blanc, juge de la baronnie de Florac, et de Pierre Cayron, juge temporel du prieuré dudit lieu, réglant le différend qui s'était élevé entre Aymar de Poitiers, sgr de St-Vallier et baron de Florac, et Guillaume Suat, prieur dudit lieu, au sujet du droit de justice sur la ville de Florac. Les arbitres ordonnent que les parties se conformeront aux clauses et conditions énumérées dans un accord intervenu sur le même objet, le 3 janvier 1292 (n. st.) entre Pons et Isabeau de Montlaur d'une part, et le prieuré de Florac. Cet accord portait que les hommages des habitants de Florac étaient réservés au sgr dudit lieu, qui aurait la connaissance des questions personnelles, les questions réelles étant réservées au prieur ; que ledit prieur pourrait faire clore de murailles l'enceinte du prieuré, laquelle, ainsi que l'église, jouirait du droit d'asile ; que les droits de banalité du prieur seraient respectés et qu'il aurait l'usage de la rivière de Tarnon pour actionner les moulins et arroser les prés ; qu'il aurait le droit de pêche ; etc. (9 novembre 1485). – 5. Provision de la sacristie du prieuré de Florac, donnée par Guy de La Rochebéran, vicaire-général de François de Tournon, abbé de La Chaise-Dieu, à Louis d'Espinasson, religieux profès de l'abbaye, remplaçant, pour cause d'incapacité, Charles d'Anglard (21 octobre 1554). – 6-7. Visa du prieuré de Florac par l'évêque de Mende en faveur de François Rauchin, clerc du diocèse de Montpellier, pourvu de ce bénéfice en cour de Rome le 23 mai 1600 {« decimo calendas junii, anno nono »), à la place de François Le Camus, résignataire (25 septembre 1600). – 8-11. Mémoires divers relatifs à la sacristie du prieuré de Florac. Rien à signaler (1624-1662). – 12-97. Transaction sur le procès pendant devant la cour des Grands Jours séant à Nîmes entre Henri de Rauchin, prieur de Florac, et Jean Abrigeon, sacristain dudit lieu, demandeur en arrérages du terme échu de sa portion congrue, à la charge pour le prieur de payer 275 livres audit sacristain et le prix du procès, ledit sacristain en échange abandonnant sa poursuite (1er février 1667). – 98. Convention entre le sacristain et les cloîtriers du prieuré de Florac et le curé de l'église du lieu sur le règlement de leurs droits. Les messes de fêtes solennelles de Pâques, de la Pentecôte, de la Fête-Dieu et de Noël seront célébrées par le cloîtrier, les autres par le curé : le produit des obits sera partagé entre les parties ; le curé jouira du jardin attenant à l'église et sera dépositaire des clés du tabernacle et « de l'armoire des saincts huilles » (5 mai 1672). – 99-104. Collection de 6 pièces relatives à une redevance de 100 livres due aux religieux de La Chaise Dieu sur le prieuré de Florac (1681-1747).