Document d'archives : Situation générale

Cote :

1 T 823

Observations :

Commentaire
Des renseignements sont donnés par l'inspecteur d'académie (14 août 1896) sur la capacité d'accueil des deux écoles normales, en réponse à une lettre de son collègue de la Corrèze et comme suite à une délibération du conseil général au sujet de la possibilité de recevoir dans ces écoles des élèves de départements voisins. En 1909 (rapport annuel du 19 juillet), l'attention de l'inspecteur d'académie est retenue par "quelques points de détail" concernant la situation matérielle : "chaque année, le directeur de l'école normale d'instituteurs signale l'insuffisance de la distribution d'eau dont dispose l'établissement". A l'école normale d'institutrices, "le manque de sièges oblige les élèves à transporter leur chaise d'une salle à l'autre". En 1922 voit le jour un projet de réunion au Puy des écoles normales d'institutrices de la Haute-Loire et du Cantal et à Aurillac des écoles normales d'instituteurs des mêmes départements, puis c'est un projet de transfert de l'école normale d'institutrices d'Aurillac à Cahors en échange du transfert de l'école normale d'instituteurs de Cahors à Aurillac (1922-1923) ; mais, par suite de l'opposition de la municipalité d'Aurillac, le conseil général du Cantal refusa son adhésion au transfert. En 1934, à propos de la réduction projetée des crédits destinés aux écoles normales, le syndicat de l'enseignement laïque du département proteste, faisant valoir "qu'un élève-maître doit se contenter pour sa nourriture d'environ 6 francs journaliers tandis que le cheval de l'armée dispose de 7 francs pour sa ration quotidienne". Joint un petit dossier concernant les écoles d'application annexées (1883-1929).

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