Document d'archives : Archives anciennes de la paroisse de Védrines-Saint-Loup.

Contenu :

Présentation du contenu
Obituaire de la paroisse XVe-XVIe s.
Livre des fondations de la paroisse 1598-1723
Acte respectueux d'Antoine Stenger, verrier à la manufacture de Védrines-Saint-Loup, signifié à son père Nicolas Stenger, verrier à Goetzenbruck, pour épouser Marguerite Raspiller, fille de feu Antoine Raspiller (ancien verrier de Védrines) et de Margerite Stenger [1730-1766]

Cote :

1 J 503

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Dépôt, 2007.
Historique de conservation :
Historique de la conservation
Ces documents avaient été confiés par un desservant de Védrines-Saint-Loup au Musée de la Haute-Auvergne à Saint-Flour, qui les a rétrocédés au diocèse de Saint-Flour, lequel les a aussitôt confiés en dépôt aux Archives départementales.

Observations :

Commentaire
Antoine STENGER est né le 30 juin 1752 à Goetzenbruck, fils de Nicolas, maître verrier de Goetzenbruck parroisse de Soucht et de Jeanne HILD.
Il est lui-même verrier.
Il épouse le 30-09-1788 à Vedrines-Saint-Loup Marguerite RASPILLER fille majeur de feu Antoine verrier du Soldatenthal (paroisse d'Albersviller) et de Marguerite STINGER avec le consentement du curé de Soucht daté du 25 août et celui de Nicolas STENGER, père du marié, daté du 14 août.
Du couple naîtront au moins trois enfants à la Manufacture dont deux meurent très vite.
On peut donc dater l'acte respectueux du début août 1788 et constater que le père a fini par donner son consentement. On peut se demander pourquoi Nicolas STENGER n'avait pas donné spontanément son consentement : la mère de la future était une STINGER, mais si elle était parente proche, il y aurait une dispense de consanguinité. Y avait-il rivalité ou inimitié dans ces deux familles verrières, ou le père avait-il prévu une autre union qu'il jugeait plus profitables ?
Notons encore que les verriers lorrains de la Manufacture Royale de la Margeride avait sans doute été appelés par Paul BOSC d'ANTIC, premier directeur de la Manufacture, qui avait exercé auparavant à Saint-Gobain, puis à Aprey.
On trouve un STINGRE mentionné en 1798 comme travaillant avec trois de ses enfants en 1698 à la verrerie du Teil (Siran, 15). Il est possible que ce soit le même car la verrerie de la Margeride avait été fermée en 1792, mais ses enfants auraient été bien jeunes !
Enfin on trouve la naissance de 2 enfants d'Antoine STENGRE, verrier, et Marguerite RASPILLER en 1799 et 1802 à Rive de Gier (42) où de nombreuses verreries ont été regroupées dans la société Robichon.
Antoine STENGER illustre bien la mobilité des familles de verriers de cette époque !
Commentaire de Jean-Louis MARSSET (contact : jl.marsset@infonie.fr)
ref :
Registres paroissiaux de Vedrines-Saint-Loup (AD 15)
Etat civil Rive de Gier (AD 42)
Verrerie Royale de la Margeride (GenVerre)
Les Gentilhommes Verriers de Haute-Auvergne (Tristan Busser)

Archives départementales du Cantal

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