Document d'archives : 1705-1712

Contenu :

Concerne notamment : - Lettre à Chamillart, sur la difficulté qu'on éprouve à négocier les lettres de change sur Paris : « la voiture des espèces hors de la province, qui se fait tant par les commis aux receptes des tailles que par ceux du Domaine ou du papier timbré, est une des principales sources de tout ce désordre, dont la continuation va donner le coup mortel à nostre commerce » (11 août 1705). - Lettre circulaire aux juges et consuls ou aux municipalités des principales villes de la région, pour les informer de la création de la Chambre (22 août). - Lettre à Chamillart, pour faire révoquer l'ordre donné par le roi d'Espagne de prendre les vaisseaux hollandais munis d'un passeport de France (8 septembre). - Lettres au même, sur les courses des Biscayens : « Les armateurs de Saint-Sébastien y ont déjà conduit deux vaisseaux hollandois, munis des passeports du Roy, qui sortoient de la rivière de Bordeaux, chargés de vins, eaues-de-vie et autres denrées. » « Nous sommes obligés de représenter à V. G. que les Biscay[e]ns ne se contentent pas de croiser sur nos cottes, mais encore qu'ils ont fait entrer dans nostre rivière cinq pinasses soutenues par deux frégates de force, qui sont au-dehors, avec lesquelles ils attendent les vaisseaux hollandois, qui n'en peuvent absolument pas eschaper, en ayant pris ressament quatre sortant de Saint-Martin-de-Ré » (19 et 29 septembre). - Nouvelles lettres au même, sur des prises, faites par les Biscayens, de vaisseaux hollandais (3 et 6 octobre). - Lettre à M. de Piécourt, député du commerce de Nantes : « Le duc de Bavière a donné un décret par lequel il enjoint aux armateurs ostendois de prendre tous les vaisseaux hollandois qui ne seront pas munis de ses passeports » (21 novembre). - Lettre à M. Fénelon, sur les lenteurs de la fabrication des jetons et médailles de la Chambre et sur des prises faites par des corsaires d'Ostende (27 février 1706). - Lettre au même, au sujet des médailles : « En vérité, Monsieur, nous sommes du dernier étonnement de voir traîner si longtems cette affaire ; nous ne sçavons pas par quel endroit la chose dépend si absolument de M. Anisson qu'il faille avoir recours à luy pour cela » (13 mars). - Au même, sur la légende indiquée par l'Académie pour les médailles et jetons (10 avril). - Au même, relativement aux droits d'entrée et de sortie des vins d'Espagne et de Portugal : « Ceux (les négociants bordelais) qui ont souvent envoyé de nos vins dans les futailles d'Espaigne et Portugal pour les faire passer en Angleterre, nous ont dit qu'ils les faisoient déclarer par entrepôt » (17 avril). - Au même, relativement aux médailles : « Voicy un crayon du port et de la ville de Bordeaux, cy-devant fait par le sieur Le Blon ; nous estimons qu'il suffira pour le dessein que l'Académie peut avoir... Vous êtes bien peu curieux de n'avoir pas voulu voir le dernier ouvrage de l'Académie, ou plustôt vous n'en êtes pas content ; il sera bien fâcheux pour la Chambre si les devises ne sont pas du goût des connoisseurs que nous avons en province » (24 avril). - A Chamillart, touchant la difficulté de négocier les lettres de change sur Paris (22 mai). - A M. Fénelon, sur le même objet : « L'exès du mal devient sy violent que, si on n'y aporte un prompt remède, il faut que tout commerce cesse, car on demanda samedy sur la place 14 p. 0/0 pour des lettres sur Paris ; on a même de la peine à trouver de l'argent pour les lettres étrangères (25 mai). - Au même : « Les liaisons qui se trouvent dans les pays étrangers avec les banquiers de Paris sont trop fortes pour les pouvoir détourner de longtemps ; celluy de Lion est de quelque utilité, mais il est trop oblique pour le commerce d'Hollande et d'Angleterre ; » la Chambre demande que l'on donne cours « sur un pié raisonnable », aux piastres et pistolles (12 juin). - Au même, relativement à la répugnance qu'ont de nombreux négociants à recourir aux offices de la Chambre (13 novembre). - A l'Intendant, sur les menées du munitionnaire, qui arrête les barques pour le service des vivres de la Marine : « Il ne faut pas présentement le quart des barques qui étoient nécessaires au munitionnaire de l'année 1692 ; en ce temps-là, il se transportoit de Bordeaux dans les ports du Ponant jusques à 17,000 tonneaux de vin par année, des eaux-de-vie, huilles et d'autres vivres à proportion ; maintenant 2,000 tonneaux de vin sufisent, ainsy du reste » (26 février 1707). - A la chambre de commerce de Montpellier : « Le député que nous avons au Conseil de commerce pour notre province a été nommé par les marchands de Bordeaux, assemblés dans l'Hôtel-de-Ville ; il a six mille livres d'appointement par année, qui se prènent sur les revenus ordinaires de la ville ; il y a cinq ans et demy qu'il fait cette fonction, dans laquelle il a été continué par ordre du Ministre, à quoy on n'a pas eu peine de consentir, parce que c'est un très bon sujet » (7 mars). - A l'intendant de Rochefort, pour l'informer de la création d'un poste de commis de la Chambre à Royan, dans le but de faire connaître les entrées et sorties, naufrages et autres accidents, et « de travailler au sauv[et]age des effets naufragés » (21 mars). - A M. Fénelon : « Nous vous remercions des soins que vous vous êtes donné pour faire corriger l'erreur commise sur nos lettres patentes ; si vous aviés moins d'occupation, vous auriés peu épargner douse livres à notre Chambre en donnant au courrier le paquet, qui a coûté 16 l. de port » (16 avril). - Au même, sur les certificats délivrés pour le retour des Français qui étaient allés à Amsterdam pour apprendre les langues et sur le cours des billets de monnaie (5 novembre). - Au même : « Nous étant informés s'il y avoit en cette ville des huilles de morue, nous avons trouvé que de cette année il n'en étoit arrivé que 10 à 12 barriques, qui ont été en même temps enlevées par les convoyeurs à 120 l. la barrique, qui est un prix excécif » (29 novembre). - Au même, à propos des pirateries des navigateurs de Flessingue à l'entrée de la Gironde (12 mai 1708). - Au comte de Pontchartrain, au sujet des corsaires français qui, « uzant de la précaution de couvrir d'une voile le derrière de leurs frégates, afin qu'on ne puisse les désigner, » pillent les vaisseaux étrangers munis de passeports du Roi (26 mai). - A M. Fénelon, sur un vaisseau hollandais de 14 canons que le sr Vandezande veut envoyer aux Iles (4 août). - Au même, pour obtenir de faire cesser les représailles contre les vaisseaux de Dantzick : « Nous prévoyons une cherté extraordinaire sur les bleds, n'en ayant pas recueilli dans la province pour ensemencer les terres, celles qui nous en fournissoient étant presque dans le même cas » (25 août). - Au même, à l'occasion du projet formé par le comte de Pontchartrain, de faire contribuer les négociants à la dépense du convoi des barques portant les blés de Bretagne (15 septembre). - Au même : « Le sr Vandezande a obtenu la permission de faire partir son vaisseau pour les isles de l'Amérique,... Avec ordre de luy ôter tous les officiers et matelots étrangers » (3 novembre). - Envoi d'un mémoire favorable à l'établissement de relations commerciales entre le Canada et les îles françaises de l'Amérique (27 novembre). - A M. Fénelon : « Nous avons eu cette année une récolte peu abondante... Suivie d'une gelée extraordinaire sur le cep, qu'on croît être forcé de couper au pied, ce qui nous met hors d'espérance de faire du vin de deux années » (2 février 1709). - Au même, au sujet de l'arrêt ordonnant à un négociant de produire ses livres : « Il a été publié et vendu publiquement comme une gazette ; » au sujet des ventes de vins conclues avant les gelées, que les propriétaires refusent de livrer, « ce qui cause un désordre extraordinaire dans le commerce » (23 février). - Au Contrôleur général et à l'Intendant, sur l'impossibilité de former parmi les négociants qui font le commerce du Nord une compagnie pour l'importation de grains (3 août). - Au Contrôleur général, pour lui exposer l'impossibilité d'aborder à Bourg, dans le trajet de Cubzac à Bordeaux, « à cause d'un banc de sable qui s'est formé au-devant de Bourg depuis quelques années, qui en empêche l'abord, à moins que la rivière ne soit fort haute » (1er février 1710). - Au comte de Pontchartrain, sur les pirateries : « Il n'y a que six jours qu'un armateur de Jerzé, de 10 à 12 canons, étant entré, monta jusques au-dessus de Talmon ; » la Chambre demande qu'on fasse surveiller l'embouchure de la rivière par une frégate de 10 à 12 canons (1er mars). - Remercîments à M. de Bégon, intendant à Rochefort, qui fait armer l'Aurore pour garder l'entrée de la Gironde (8 mars). - Lettre à M. Billate, envoyé à La Rochelle, l'informant que l'assemblée de négociants a décidé qu'on ne pouvait pas armer la Nymphe, à cause des frais excessifs de cet armement (30 juin). - « Copie de la lettre circulaire écrite aux corps et communautez des villes du plat pays, pour avoir leur consentement à ce que les sommes pour lesquelles ils sont compris dans les états du Roy pour les gages de l'office d'auditeur des comptes réunis auxd. Corps soient ajoutées aux gages de la Chambre » (1er juillet). - A l'intendant de Rochefort : « M. de Courson vous doit envoyer, Monseigneur, le projet du traité que nous devons avoir l'honneur de souscrire avec V. G. pour la frégate la Nymphe ; c'est à peu près le même que M. Bilat nous avoit envoyé de votre part » (14 juillet). - Au comte de Pontchartrain, sur le même objet : « Quoique le chargement de celte ville paye un droit très considérable à S. M. pour l'unique entretien des convoys, lequel ne se paye dans aucun autre port du royaume, et que d'ailleurs nous n'avons pas de fonds pour faire l'avance et l'entretien d'une frégate... » (19 juillet). - A M. Fénelon, pour lui exposer un traité intervenu entre le commerce de Bordeaux et un corsaire de Pasages, lequel, venu en Gironde pour attaquer les vaisseaux hollandais, se chargea moyennant finances de les protéger (17 janvier 1711). - Au Contrôleur général, à propos du refus du caissier des Fermes d'accepter les lettres sur Paris (31 janvier). - A M. Fénelon, sur des droits excessifs dont sont frappées les huiles : « Par là, la majeure partie de la vie est ôtée au paysan et à un nombre infiny de personnes de la lie du peuple, qui ne se soutiennent et ne font vivre [leurs] familles qu'avec des herbages assaisonnés avec un peu d'huile » (14 mars). - A. M. Lamothe, envoyé de la Chambre à Paris : « Nous croyons qu'il eût esté très agréable d'entendre débiter la leçon que vous aviez si bien étudiée... La Gazette d'Hollande a apris à toute l'Europe votre arrivée à Paris et l'occasion de votre voyage ; cella doit vous faire plaisir, parce qu'on présumera aisément que pour une telle affaire on n'a peu choisir qu'un homme d'esprit » (20 mars). - A M. Fénelon : « La levée de vingt sols et dix sols ne suffiroit pas encore pour l'armement [de] la Nimphe, car notre commerce a tellement diminué que la perception de ce droit n'yroit pas à plus de 35 mil livres par an, au lieu de 50 à 55 mil livres qu'il nous faudroit trouver » (14 avril). - Au même et au Contrôleur général, au sujet d'une commande d'eau-de-vie de grains faite pour la place de Dunkerque (27 juin et 18 juillet). - A. M. Fénelon : « L'armement du vaisseau la Nimphe a esté enfin conclu par un traité que vient de faire ce concernant avec M. de Beauharnois, intendant à Rochefort, M. Brunaud, comme député de la Chambre ; nous nous en sommes deffendus autant que nous l'avons peu, mais la chose est devenue nécessaire, le Ministre ayant écrit positivement à M. de Courson que, si nous ne le faisions pas, le Roy le fairoit à nos despans » (26 septembre). - Instructions à M. Brach, commandant de la Nymphe : nettoyer la côte pendant trois ou quatre jours, jusqu'à La Teste, puis « croiser au large à vingt lieues, c'eSaint-à-dire depuis la hauteur des Piliers, à l'entrée de la rivière de Nantes, jusqu'à notre rivière... ; enfin, nous sommes persuadés que vous devez croiser autant que vous le pourrés, sans demeurer dans les rades, envoyant ou venant tous les huit jours prendre langue à Royan » (3 octobre). - A MM. Brach et Daniaud, pour hâter l'armement (27 octobre). - Accusé de réception à M. Ducullan, commissaire de la marine à Royan, d'une lettre de M. Brach informant la Chambre qu'il est arrivé au Verdon, et remercîments au même commissaire, qui s'est chargé de lever à Royan et Mortagne les droits pour l'armement (24 et 31 octobre). - A M. Brach, pour lui rapporter des propos malveillants tenus sur son compte : « Comme on nous a donné avis qu'asseurément ces corsaires avoint des intelligences à terre et qu'ils y venoint communiquer avec les gens du lieu, ce seroit une bonne affaire que d'en enlever quelcun de ces derniers ; nous vous prions d'y veiller... Nous avons été très surpris, Monsieur, quant M. Fonsmartin nous a dit que votre équipage estoit tout à fait mauvais » (6 novembre). - A M. Daniau : « Nous avons apris la prise du Guernezay par un vaisseau du Roy, et nous sommes bien aises que ce soit M. Brach qui y a donné lieu ; il y a eu icy des gens qui ont répendu des bruits à son désaventage, et nous espérons que la manière dont on agira contr'eux ostera à d'autre l'envie de mal parler » (7 novembre). - A M. Fénelon : « Il est bien vray que quelques lettres d'Hollande disent qu'on y parle de paix, mais elles ajoutent qu'on ne la croye pas prochaine » (14 novembre). - Au même : « Il y a un temps infiny que le commerce d'Angleterre a entièrement cessé ; cette même raison est la cause aussi que nous ne pouvons vous dire la quantité de chaque espèce de nos denrrées que nous fournissons aux Anglois, tout ce que nous avons peu ramasser en gros, c'est que cella peut aller à environ deux cents cinquante bâtimens qu'on expédie par année et qu'on peut mettre à environ 60 tonneaux, l'un portant l'autre, qui presque tous chargent de[s] vins, des eaux-de-vie, des lièges, des raisins, des tables de noyer et des prunes, avec quelques noix » (5 décembre). - A M. Pontchartrain, pour l'informer que la Nymphe a, dans une tempête, perdu un homme, ses mâts, ses câbles, ses ancres et son canot (15 décembre). - A M. Fénelon : Bordeaux reçoit des draps d'Écosse, de 4 à 6 l. l'aune, mais non de Suède, Danemark, de Hambourg ni des autres pays de la mer Baltique ou de la mer du Nord (26 décembre). - A M. Brach, au sujet de la désertion de neuf de ses matelots : « Quoiqu'il soit nécessaire de leur faire quelque châtiment pour la réparation de leur faute, pour contenir les autres, nous vous demendons pourtant grâce pour eux : faites leur peur, mais point de mal » (26 décembre). - A M. Daniau, sur les vivres de la Nymphe : deux repas de lard, trois de boeuf ; la morue étant chère, on donne les vendredi et samedi des légumes ; la Chambre demande qu'on les remplace par du fromage et des sardines (2 janvier 1712). - Au même, à propos des matelots déserteurs : « Ils se plaignent qu'ils sont infiniment maltraitez ; dites un mot sur cella à M. Brach et qu'il pardonne à ceux qui arriveront ou de gré ou de force » (15 janvier). - A M. de Pontchartrain, sur les agrès fournis à la Nymphe par les arsenaux du Roi : le radoub a coûté 20,000 l. ; la réparation des avaries causées par la tempête, 5,000 l. ; les trois mois de solde et de vivres, 15,000 l. ; on demande pour les agrès, 9,904 l. (15 janvier). - A M. Brach : « Chaque jour, nous recevons des plaintes effroyables, soit de la part des matelots à cause des mauvais traitemens qu'on leur fait sur vostre bord, soit par raport aux vivres qu'on leur fournit... ; on a écrit de La Rochelle qu'il n'a tenu qu'à vous de prendre un corsaire » (9 février). - Au même, sur les reproches précédents : « Nous y fûmes forcés par les cris de tout un puplic, qui nous parroissoient pour lors d'autant plus justes que nous voyons les corsaires à nos ports » (26 février). - Au même, sur le remplacement de l'aumônier de la Nymphe, qui doit quitter ce vaisseau (18 mars). - A M. Daniaud : « La dépense de cet armement est horrible :... Au lieu de nous coutter cette année 60 mille livres, peu s'en faudra qu'il ne nous en coutte 90 mille » (22 mars). - A M. Brach : la Chambre le charge d'insister auprès de l'intendant de Rochefort, pour qu'il accepte un présent de vin (16 mai). - A M. Daniaud : « La dépense de cet armement coûtera, la première année, plus de 90,000 l., pour sati[s]faire à laquelle dépense nous n'avons pas encore receu 20,000 l. des droits » (16 mai). - A M. Brach, pour l'inviter à presser le carénage : « M. Duculan nous a mandé qu'un de ces corsaires mouilla devant Saint-Palais, le 11 du courant, et envoya au Verdon sa chaloupe armée de 10 à 12 hommes seulement, lesquels, après avoir visité douze à quinze barques quy y estoint, ils en choisirent trois à leur fantaisie, qu'ils emmenèrent » (20 mai). - Au sr Bédart, commis de la Chambre à Royan, sur les avis qu'il doit envoyer : « D'autant que ces sortes de mémoires s'affichent à la porte de la Bourse, prenès garde, s'il vous plaît, Monsieur, de n'écrire précisément que ce quy conserne le bien et utilité du commerce » (10 juin). - A M. Brach : « Monsieur, nous ne pouvons nous dispenser de vous dire que vous avés esté très-mal à propos à La Rochelle... Les Gerges, advertis que vous aviez fait voille de compagnie, vinrent sur le soir dans notre riv[i]ère et y enlevèrent quatre barques ou grands bateaux ; cela a fait cruellement crier contre vostre conduite et contre la nostre » (22 juin). - Au même, à l'occasion de la prise d'un corsaire de Guernesey par la Nymphe (25 juin). - Au Contrôleur général, à propos de l'accaparement du sel « sous prétexte de la fourniture des sels... Pour les gabelles de S. M. » (5 juillet). - A M. Fénelon, au sujet du règlement sur les courtiers : « Si ce règlement n'avoit pas esté fait avec autant de précipitation et si la Cour avoit vouleu nous entendre... Cet ouvrage seroit plus régulier » (23 juillet). - A M. Brach, afin qu'il prenne des vivres pour deux mois seulement, « dans l'attante où nous sommes de la proclamation de la paix » (29 juillet). - Au même, pour qu'il aille à Port-Louis et autres ports de Bretagne chercher des barques chargées de grains (9 août). - A l'intendant de Rochefort, au sujet d'un jugement rendu par l'Amiral, le 8 août, et attribuant au Roi la prise faite par la Nymphe (4 septembre). - Au comte de Pontchartrain, sur le même objet : le vaisseau pris était la galère la Revanche, qui avait produit, effets compris, 2,000 l. (6 septembre). - A M. Daniaud, sur le même objet : « Dans ce pays on n'oseroit rien faire contre les ordres de M. l'Intendant ; il en doit être la même chose dans votre païs » (8 octobre). - Au même, en lui envoyant l'arrêt du Conseil qui attribue à la Chambre la prise faite par la Nymphe (4 novembre). - A MM. Daniaud et Brach : les corsaires n'inquiétant plus le commerce, la Nymphe restera au port des Barques jusqu'à nouvel ordre (14 et 19 novembre). - A M. Brach, pour l'informer que le Ministre a autorisé le désarmement de la frégate (10 décembre).

Cote :

C 4260

Inventaire d'archives :

Administrations provinciales

Conditions d'accès :

Attention inventaire sommaire de la série C, Tome III.



Description physique :

Description physique: (Registre) In-folio, 351 pages.
Registre
Registre: Oui

Type de document :

Document d'archives

Archives départementales de la Gironde

Liens