1. Testament de Pierre Bernard de Lauzières (Hérault, commune Octon), archidiacre de Lodève, par lequel, entre autres dispositions, il élit sa sépulture dans le cimetière de l'église de Saint-Genest de Lodève, lègue 3.000 s. tourn. à l'église du Puy pour célébrer des anniversaires, institue héritiers universels Anglic et Pons de Lauzières, ses neveux, fils d'Arnaud. Parmi les témoins, Béranger, abbé de Saint-Pierre de Nant (Aveyron) ; Pierre Raymond de Saint-Privat, damoiseau ; Raymond Lauthier, médecin ; etc. (1334, 13 mars, n. st. ; 1333, « tercio ydus marcii »). – 2. Don par Jean de La Roche, prieur de Saint-Félix-de-L'Héras, d'une rente annuelle de 11 setiers de seigle, de 5 setiers et une hémine de froment, de 5 setiers et une hémine de « palmole », d'une hémine de pois et d'une hémine de lentilles, d'un « peza » de fromages, de 2 « possellos » et de 2 poules, de 5 quintaux de foin, d'un jardin et d'un terrain affectés à la construction d'une maison. Ces diverses donations sont destinées à la fondation d'une cure et l'entretien d'un curé à Saint-Félix-de-L'Héras (1471, 27 novembre). – 3. Lettre de tonsure délivrée par l'évêque d'Albi à Alexandre de Vernhe (1672, 2 avril). – 4-5. Collation par l'évêque de Lodève du prieuré de Saint-Félix-de-L'Héras en faveur d'Alexandre de Vernhe, sgr. de Beaumont de La Chapelle, en remplacement de feu Guillaume Mercorant 1699, 19 janvier). – Prise de possession de ce bénéfice par le mandataire dudit Beaumont (1699, 6 février). – 6-32. Supplique de Jean-François d'Albignac au sénéchal de Beaucaire à l'effet d'être maintenu en possession du prieuré de Saint-Félix-de-L'Héras, comme pourvu en cour de Rome en septembre 1700, nonobstant les prétentions d'Alexandre de Vernhe de Beaumont. Pièces annexes du procès survenu à cette occasion : ce procès se termine par une transaction du 19 janvier 1703 par laquelle Beaumont renonce à ses prétentions sous réserve pour le cessionnaire de la moitié des revenus dudit prieuré ; mais cet accord n'ayant pas été régulièrement observé par Beaumont, un arrêt du parlement de Toulouse du 8 juillet 1703 l'évince définitivement (1699-1703).