Contestation entre le « prieur curé de Saint-Illiers-les-Bois » et le fermier de M. le Maréchal de Montmorency, le curé prétendant avoir « droit de se plaindre pour un double objet » : 1° « Le fermier de la seigneurie de Villiers perçoit depuis quelques années le droit de champart avant la dixme du curé : cependant il n'est pas douteux que la dixme doit être perçue la première ; le droit de champart ne peut jamais avoir la préférence, autrement il serait perçu sur la dixme, qui en est affranchie ». 2° Le fermier a réclamé à tort le champart sur une pièce de terre appartenant à la cure. Dans cet état de choses, « quoique le curé de Saint-Illiers se croye fondé dans l'un et l'autre objet, il ne prétend pas plaider contre M. le Maréchal ; mais ce seigneur est équitable, son intention n'est pas de s'emparer de droits qui ne lui appartiennent pas..... [Il] supplie Monseigneur de donner ses ordres pour faire examiner la contestation par son conseil et par un avocat que le curé nommera ; le curé souscrira à la décision qui sera rendue ». – Testaments de divers particuliers au profit de la fabrique, de 1615 à 1728 ; parmi eux, celui de « damoiselle Genneviève Le François, épouse de Jacques Agasse, escuier, sieur de Douville, de la paroisse de Saint-Hillier-les-Bois, bailliage de Bréval », 1711. – Arpentages des terres de la fabrique en 1670 et 1731 ; – déclarations desdites terres, la dernière passée en 1765, par-devant « Jean Poussard, arpenteur géographe, commissaire aux droits seigneuriaux et pour la confection du terrier des terres, seigneuries et châtellenies du marquisat de Bréval et ses dépendances ». – « Registre des messes, 1735 ».