1. Sentence de Jean Juglar, notaire, lieutenant du bailli de l'infirmier de La Chaise-Dieu, condamnant Guillaume de La Sanhe, meunier du moulin de La Roche de Saint-Vert, à moudre gratuitement le grain des prieurs de Saint-Vert et à apporter la farine en leur château dudit lieu (25 février 1516, n. st.). – 2. Donation entre vifs par Jean Bénévent, de Lamothe-Canilhac, à Pierre Jouvenroux, infirmier de La Chaise-Dieu, de divers biens immeubles sis audit lieu de Lamothe, et, entre autres, de 2 vignes (10 avril 1520). – 3. Vente par Jean Roche et Jean Bénavent, de Lamothe, à Pierre Jouvenroux, infirmier-mage de La Chaise-Dieu, d'une vigne sise au terroir de « las Fuzètes », moyennant 4 livres tourn. (6 mai 1520). – 4. Vente par Jean Roche, de Lamothe, à Pierre Jouvenroux, infirmier-mage de La Chaise-Dieu, d'un jardin sis à Lamothe, et d'un contenu d'une cartonnée, moyennant 25 sous tourn. Témoins : Guillaume de Serre, bourgeois de Brioude ; etc. (20 janvier 1521, n. st.). – 5. Vente par Pierre Tailhandier, de Lamothe, paroisse de La Vialle (commune de Lamothe), à Pierre Jouvenroux, infirmier de La Chaise-Dieu, d'une vigne sise aux appartenances de Lamothe, terroir de La Vialle, moyennant le prix de 30 livres tourn. (12 janvier 1522, n. st.). – 6. Cahier contenant plusieurs actes d'acquisitions, d'échanges et de baux à ferme passés en faveur de Pierre Jouvenroux, infirmier-mage de La Chaise-Dieu, et relatifs aux paroisses de Lamothe et de Fontannes (1520, n. st. – 1526). – 7. Vente par Jean Glatinhac, de Lamothe, à Pierre Jouvenroux, infirmier-mage de La Chaise-Dieu, d'une vigne sise au terroir du Chancel et d'une contenance de 4 oeuvres, moyennant 30 livres tourn. (26 juillet 1523). – 8. Vente par Jean Pages, de Lamothe, à Pierre Jouvenroux, infirmier de La Chaise-Dieu, d'une vigne de la contenance de 3 oeuvres, moyennant 10 livres tourn. (16 août 1528). – 9. Transaction entre Jacques de La Salle, écuyer, sgr. de Vialard, et Antoine de Myet, infirmier-mage de La Chaise-Dieu et curé de Saint-Vert, au sujet de la dîme de la paille sur le village de Pot, réclamée concurremment par les parties contractantes. Le curé se désiste de toutes ses prétentions (23 juin 1614). – 10. Vente par Claude Pichot, cordonnier des Combes, paroisse de Saint-Vert, à Gaspard Charrier, prieur dudit lieu, d'une grange sise à Saint-Vert moyennant 36 livres (22 août 1648). – 11. Gaspard Charrier, prieur de Saint-Vert, cède à Maximilien de Myet, ce dernier agissant au nom de sa femme Catherine Pichot, une maison sise à Saint-Vert, composée d'une chambre et d'une cuisine et d'une chenevière de la contenance de 2 coupes, et reçoit en échange les deux tiers d'une grange sise audit lieu (12 février 1649). – 12. Vente par Jacques Faux, tailleur d'habits de Saint-Vert, à Gaspard Charrier, prieur du lieu, d'un galetas sis dans le fort de Saint-Vert près des greniers de l'acquéreur, moyennant 12 livres (18 mars 1649). – 13. Vente par Pierre Tautel, de Saint-Vert, à Gaspard Charrier, prieur du lieu, « d'un chazal » moyennant une somme de 7 livres (8 février 1650). – 14. Moyennant une somme annuelle de 200 livres pour sa portion congrue, et une rente de 7 setiers de seigle et de 30 livres d'argent pour celle de son vicaire, Claude Barjon, curé de Saint-Vert, fait abandon à l'abbaye de La Chaise-Dieu de tous ses droits de dîmes sur l'étendue de sa paroisse (14 mars 1658). – 15. Délibération capilulaire de l'abbaye de La Chaise-Dieu portant cession à Claude Bayon, curé de Saint-Vert, de la jouissance d'une maison composée de 2 étages proche du choeur de l'église du lieu (17 septembre 1658). – 16. Abandon par Simon Raby, au profit de l'abbaye de La Chaise-Dieu, de tous ses droits sur une chambre située dans les immeubles du prieuré de Saint-Vert et sur une chenevière de la contenance de 2 coupées, moyennant une somme de 50 livres (7 juillet 1699). – 17-18. Vente par Jean de Miremont, écuyer, sgr. de Vialard, à l'abbaye de La Chaise-Dieu, de toute la dîme qu'il percevait sur les lieux des Combes et de Pot, paroisse de Saint-Vert, moyennant la somme de 500 livres (16 janvier 1711). – 19. Moyennant une redevance annuelle de 6 setiers de seigle, Jean Collange, curé de Saint-Vert, renonce au profil de l'abbaye de La Chaise-Dieu à toute prétention sur les dîmes novales dans l'étendue de sa paroisse (17 juillet 1767). – 20. Bail à cens par l'abbaye de La Chaise Dieu, à Jean Curabet, marchand de Saint-Vert, d'une parcelle de terre sise à La Roche, d'une contenance de 2 coupées, moyennant une coupe annuelle de seigle, « mesure droite » de Saint-Vert (2 juillet 1789). – 21-54. Baux à ferme de la dîme des paroisses de Saint-Vert, Laval et Fayet-Ronnaye. En 1764 ces dîmes étaient affermées en bloc 306 setiers 1 carton 2 tiers de seigle et 1 tiers d'avoine à raison de 8 livres le setier de seigle et de 6 livres le setier d'avoine ; en date de 1776 ces dîmes sont affermées par parcelles et pour des redevances à peu près égales (1764-1786). – 55-110. Pièces comptables relatives au prieuré de Saint-Vert (1785-1789).