Concerne notamment : - Budgets de la Généralité. Celui de 1664se solde en égalité de recette et de dépense à trois millions cinquante mille livres, dont l'État retient les deux tiers. Le reste est pour le paiement des charges provinciales : gages et droits casuels, droits héréditaires des officiers réservés dans chaque Élection, droits des officiers supprimés, remboursement d'étapes, construction de la Cour des Aides, réparation du pont de Cubzac, entretien du chapelain des Ursulines de Saint-Jean-de-Luz, pension pendant six ans des religieuses de Saintes, dont une partie du couvent a été incendiée par des troupes de passage, service des rentes, pensions, parmi lesquelles celle des Feuillants de Bordeaux, en considération des maisons qui leur appartenaient au faubourg Saint-Seurin, brûlées pendant la guerre de 1650 ; augmentation de gages divers. - 1665 : budget en diminution de cent trente-sept mille livres sur le précédent. - 1666 : il est de deux millions neuf cent trente-sept mille, et il comprend dans les dépenses : la remise des neuf deniers pour livre du prêt (soixante-treize mille) ; partie du remboursement des receveurs du taillon supprimés (quarante-neuf mille) ; indemnité des maisons démolies à Blaye (seize mille) ; solde des travaux du palais de la Cour des Aides (quatre mille) ; canalisation du Lot (trente-trois mille) ; dédommagement de ce qui a été pris de terrain aux Carmes déchaussés de Bordeaux (dix-sept mille) ; partie de remboursement des rentes provinciales (quarante-deux mille) ; partie de remboursement des droits héréditaires des officiers d'Élections supprimés (cent trente-trois mille) ; réparations au palais d'Agen, etc. - 1667 : budget des recettes prévues, trois millions cent cinquante mille, dont la part du Trésor est fixée à un million huit cent quarante-quatre mille sept cents livres, liquide et sans aucune charge provinciale, plus pour le paiement des charges dont il a l'entretien, huit cent soixante et un mille huit cents ; le reste, de trois cent mille environ, est le budget des charges à payer par les Élections et les recettes particulières. Dans le budget des dépenses est comprise une somme de onze mille livres pour le rachat des esclaves français détenus en Barbarie.