Plainte d'un ecclésiastique de Maurecourt, peut-être le vicaire, contre un sieur Pierre M....., qui « depuis onze ans [le] persécute sans aucune raison que son esprit méchant et captieux ». Il s'exprime ainsi : Ledit sieur trouve « à redire à toutes mes actions, me traitant à chaque propos de bougre, et ensuite me demandant pardon, ce qui se continue tousjours ; nottamment à la prise de possession de la cure par Me Sage, ne put s'empescher de dire que le curé estoit sorti, qu'il feroit sortir le bougre de boiteux de Morcourt, parlant de moy, dont j'ay preuve. Quelques temps après, on fut obligé de le chasser de chez M. Robineau, à cause des ordures et infamies qu'il proféroit et contre mon caractère et contre moy. J'ay tousjours eu patience jusques au dernier avril et premier may, où je vis qu'il en vouloit particulièrement à mon caractère, en avançant faussement à M. l'archidiacre en présence de M. le curé que j'avois voulu violer une fille, sans la nommer ni signer sa déposition », etc. Sans signature et sans date ; note permettant de rapporter ladite pièce à l'année 1698. – Bail par le curé « de la paroisse d'Andrésy et de Notre-Dame de Lorette de Morcour » et par les marguilliers de l'œuvre et fabrique de Maurecourt, de terres sises à Jouy-le-Moutier appartenant à ladite fabrique, 1787.