Inventaire d'archives : Archives communales déposées de Notre-Dame-de-Londres (1715-1792)
Contenu :
Le fonds ancien des archives communales de Notre-Dame-de-Londres ne comprend plus que quelques documents du XVIIIème siècle : deux registres paroissiaux couvrant la période 1715-1792 et une brevette de compoix datant de 1765.
Cote :
185 EDT 1-3
Publication :
Archives départementales de l'Hérault
2014
Montpellier
Informations sur le producteur :
Communauté de Notre-Dame-de-Londres, paroisse Notre-Dame, commune de Notre-Dame-de-Londres
Notre-Dame-de-Londres, commune héraultaise de 491 habitants (population légale 2010) occupe un territoire d'environ 2815 hectares dans le pays de Londres, au pied du Pic Saint-Loup, et est drainée par plusieurs cours d'eau, comme le ruisseau de Tourguille et la rivière du Lamalou. Appartenant au canton de Saint-Martin-de-Londres, la commune se trouve à 35 kilomètres au nord de Montpellier, au sein de l'arrondissement de Lodève.
Les premières mentions archivistiques de Notre-Dame-de-Londres remontent au début du XIIème siècle (Parochia Sanctae Mariae de Joindri (de Londris) dans le testament de Guillem V de Montpellier en 1121, cité par Eugène Thomas dans son Dictionnaire topographique de l'Hérault paru en 1865) mais il ne s'agit que de l'église paroissiale et prieuriale, le village n'étant mentionné sous forme de villa qu'en 1229 dans le cartulaire de Maguelone.
Sous l'Ancien Régime, la communauté de Notre-Dame-de-Londres, administrée collégialement par deux consuls et un conseil de communauté, dépend du chapitre cathédral de Maguelone puis de Saint-Pierre de Montpellier ainsi que des seigneurs de la Roquette puis de la famille des Roquefeuil à partir du XVIème siècle. La vie économique de la commune est essentiellement liée à l'agriculture (céréales et fourrages), à l'élevage des moutons, à l'exploitation du bois (pour la fabrication du charbon) et de carrières de pierre de taille, ainsi qu'à l'éducation des vers à soie et ce jusqu'au XX ème siècle. La viticulture n'apparaît que tardivement, dans les années 1870.
La commune, dotée d'un conseil municipal à partir de 1790, traverse la Révolution française et les changements de régimes politiques au XIX ème siècle sans difficultés particulières. La vie politique locale reste relativement stable et s'organise autour de maires d'abord nommés puis élus. Au XIXème siècle, comme dans toute la région, le développement de l'agriculture puis de la viticulture ainsi que des voies de communications (chemins de fer) permet au village de connaître son apogée avec 543 habitants en 1865. Des chantiers concernant les bâtiments communaux (mairie avec écoles), l'adduction d'eau potable (fontaines, puits et aqueducs) et l'assainissement sont engagés et cette modernisation des équipements du village se prolongent tout au long du XXème siècle comme dans toutes les communes de France.
Son histoire au XXème siècle reflète les événements majeurs de l'Histoire de France. Les hécatombes de la guerre de 1914-1918 sont rappelées au souvenir par le monument aux morts et ses soldats morts pour la France. La crise de l'Entre-deux-guerres est marquée par un déclin économique et démographique de la commune. La guerre de 1939-1945 voit l'arrivée de réfugiés belges et la population soumise au rationnement ainsi qu'aux réquisitions allemandes à partir de 1943. Après la guerre, le village continue de décliner jusqu'à n'atteindre plus que 129 habitants en 1968. Mais il se repeuple à partir des années 1970, grâce à sa proximité avec Montpellier et à l'afflux de nouveaux arrivants, attirés par le soleil et la région. De plus, son classement en village d'intérêt supérieur lui permet d'être remis en valeur et restauré dans les années 1990.
Aujourd'hui, la commune de Notre-Dame-de-Londres continue de se moderniser tout en préservant son patrimoine culturel et naturel (ravin des Arcs), son attrait touristique, son charme et ses traditions (jeu de tambourin).
Informations sur l'acquisition :
Dépôt commune de Notre-Dame-de-Londres
Historique de conservation :
Le fonds ancien de Notre-Dame-de-Londres (antérieur à 1790) a été déposé aux Archives départementales de l'Hérault. Le fonds moderne (1790-1982) a été restitué à la commune en 2012, lors du classement des archives publiques non déposées de la commune par la Mission archives du centre de gestion de l'Hérault. Les archives contemporaines (postérieures à 1982) sont également conservées dans la commune et ont été classées par la Mission Archives.
Description :
Évolutions :
Fonds ouvert
Mise en forme :
Selon le cadre de classement des archives communales de 1926.
Conditions d'accès :
Selon les lois et règlements en vigueur.
Conditions d'utilisation :
Se référer au règlement intérieur de la salle de lecture.
Description physique :
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 0,10 ml
Ressources complémentaires :
Références bibliographiques :
BOUGETTE Emile, DOUMERGUE Benoît. Histoire du pays de Londres. - Saint-Martin-de-Londres : Foyer rural intercommunal, 1991.- 435 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 2694)
L'HOSTIS Sylvie, ROYER Didier. L'église oubliée de Notre-Dame-de-Londres dans son environnement de manses (Hérault). In : Cahiers d'Arts et traditions rurales 2012-2013, n° 23-24 ; pp. 69-96 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 3024/4)
MACAIRE Pierre. Notre-Dame de Londres : village médiéval. Montpellier : Ed. Plein des sens, 1997. 20 p. (Réseau des médiathèques Montpellier Méditerranée Métropole, coté LEP0341)
MISSION ARCHIVES 34. Répertoire numérique détaillé des archives communales de Notre-Dame-de-Londres. - Montpellier : Mission Archives 34, 2013. 94 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BRA 10280)
SMETS Josef. Histoire d'une famille paysanne de la Caumette, Notre-Dame-de-Londres, (Hérault), à travers ses documents privés. In : Etudes héraultaises 1987, n° 2-3 ; pp. 121-125 (disponible sur le site des Etudes héraultaises : http://www.etudesheraultaises.fr/wp-content/uploads/1986-87-20-histoire-d-une-famille-paysanne-de-la-caumette-notre-dame-de-londres.pdf)
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAD034_185EDT