Inventaire d'archives : Archives communales déposées de Vendres (1326-2005)

Contenu :

Le fonds ancien déposé se compose principalement d'une riche collection de délibérations consulaires depuis 1632, de plusieurs compoix depuis le XVème siècle, ainsi que des registres d'actes paroissiaux depuis 1646.
Le fonds moderne, postérieur à 1789, couvre l'ensemble des domaines d'intervention de la commune. Il comprend notamment les délibérations communales jusqu'en 1980, les documents cadastraux jusqu'en 1953 dont l'atlas napoléonien de 1830, ainsi que des inventaires d'archives datant des XIXème et XXème siècles, conservés sous la cote 329 EDT 140. L'état civil n'a pas été déposé. On notera plus particulièrement, en sous-série 4H - Mesures d'exceptions et faits de guerre, de nombreuses pièces relatives à la Seconde Guerre mondiale.

Cote :

329 EDT 1-310

Publication :

Archives départementales de l'Hérault
2014
Montpellier

Informations sur le producteur :

Communauté de Vendres, paroisse Saint-Étienne, commune de Vendres.
Les premières mentions archivistiques de Vendres remontent au début du XIIème siècle (Terminium de Veneris, en 1140 dans le cartulaire de l'église cathédrale Saint-Nazaire de Béziers, cité par Eugène Thomas dans son Dictionnaire topographique de l'Hérault paru en 1865). Toutefois, une villa Veneris, symbole antique du patronage de Vénus est connue dès la fin du Xème
siècle. Ainsi, la carte diocésaine et la carte de Cassini indiquent au bord de l'étang les restes du temple de Vénus qui a donné son nom à cette commune. Par ailleurs, le territoire de Vendres, en particulier sur le Puech Massale, semble avoir été habité, d'après des fouilles archéologiques, dès la Préhistoire, à l'Age de bronze vers la fin du 2 ème millénaire avant notre ère. L'appellation de la commune devient officiellement Vendres au XVIème siècle.
Si le nord du territoire est essentiellement constitué de vignobles, la commune domine au sud un vaste étang. Il mesure environ 6 kilomètres du nord au sud pour environ 4 kilomètres d'ouest en est. La première mention de cet étang, sous le nom de palus Hélicé, d'après un poème latin du IVème siècle de notre ère, remonterait au VIème siècle avant notre ère. L'étang est devenu un espace naturel protégé.
La situation du village sur la route vers l'arrière pays en direction des oppida d'Ensérune et Béziers, a rendu Vendres particulièrement propice au commerce au VIIème siècle.
En 1761, Vendres a pour dépendance le château de Castelnau.
La vie politique de la commune, dotée d'un conseil municipal depuis 1790, s'organise autour de maires d'abord nommés puis
élus. Des chantiers concernant les bâtiments communaux, l'adduction d'eau et l'assainissement sont engagés à la fin du siècle et la modernisation des équipements du village se prolongent tout au long du XXème siècle.
La vie économique de Vendres est longtemps restée essentiellement liée à l'agriculture. Cependant, la richesse de son environnement naturel, rend la ville particulièrement attrayante à d'autres égards. La commune bénéficie en effet, au sud-est de son territoire, d'une large zone littorale. Un important cordon dunaire en protège les terres sablonneuses. Des domaines viticoles s'y sont installés. Plus en retrait à l'embouchure de l'Aude, le grau de Vendres est dynamisé depuis les années 1990 par un port de plaisance mais surtout par le port départemental du Chichoulet qui permet d'assurer une activité conchylicole.
 

Informations sur l'acquisition :

Dépôts de la commune de Vendres (entrée n° 4047, 3 avril 2008 ; entrée n° 5298, 27 octobre 2012).
Historique de conservation :
Les archives anciennes, antérieures à 1790, ainsi qu'une partie des archives modernes (1790-1982) ont été déposées aux Archives départementales de l'Hérault. Une autre partie des archives modernes comprenant notamment l'état civil depuis 1793, ainsi que la plupart des archives contemporaines (postérieures à 1982) sont conservées en commune et ont fait l'objet d'un classement par la Mission Archives du Centre de gestion de l'Hérault en 2012.

Description :

Évolutions :
Fonds ouvert.
Mise en forme :
Selon le cadre de classement des archives communales de 1926.

Conditions d'accès :

Selon les lois et règlements en vigueur.

Conditions d'utilisation :

Se référer au règlement intérieur de la salle de lecture.

Description physique :

16,46 ml

Ressources complémentaires :

Séries d'archives concernant l'Ancien Régime (Avant 1789)
L'Ancien Régime n'ignore pas les documents statistiques et l'on peut consulter, dans la série C (Administration de la Province de Languedoc) les enquêtes qui présentent souvent un aspect descriptif. La série C réunit les archives des administrations provinciales (intendance, subdélégations, etc.) qui ont régulièrement donné ordre de dresser des tableaux économiques, sociaux et administratifs de la province de Languedoc.
La série G (archives du clergé séculier) peut apporter d'utiles renseignements sur la vie de la paroisse notamment par le biais des visites pastorales (les procès-verbaux de l'inspection d'une paroisse par l'évêque ou un archiprêtre renseignent sur l'état des lieux et les objets du culte, mais aussi sur le nombre d'habitants des communautés et la situation générale).
Il est aussi possible d'obtenir une estimation de la population d'un village ou d'une ville à partir des registres paroissiaux (collection du greffe conservée en sous-série 3 E). Ceux-ci permettent d'étudier de nombreux aspects de la vie : noms de famille, choix des prénoms, domiciles, professions, instruction, choix des parrains et marraines...
Enfin, la justice locale et seigneuriale peut être abordée par la série B qui conserve, entre autres documents, les archives des justices ordinaires (sous-série 10 BP).
 
Séries d'archives concernant la période révolutionnaire (1790-1800)
Une étude portant sur la période révolutionnaire implique la consultation de la série L notamment celles des municipalités de canton, des comités de surveillance et des sociétés populaires.
En sous-série 1 Q (Domaines nationaux), on pourra identifier les acquéreurs des biens nationaux et on trouvera des listes d'émigrés, de prêtres déportés, de condamnés et de détenus.
 
Séries d'archives concernant la période moderne (1800-1940)
Pour cette période, il est essentiel de dépouiller les dossiers issus des bureaux exerçant la tutelle préfectorale sur les communes, classés en série O (Administration et comptabilité communale, 1800-1940).
La sous-série 1 O rassemble la comptabilité communale, la sous-série 2 O les travaux de construction et d'entretien sur les équipements communaux (mairie, école, église et presbytère, halles, etc.) et les acquisitions/aliénations des biens communaux, le bornage ; ces dossiers sont pourvus de pièces techniques et de nombreux plans ; ils peuvent compléter les éventuelles lacunes des fonds communaux.
En 3 O, on trouvera des renseignements sur les chemins vicinaux et la voirie urbaine.
En 4 O, on peut retrouver l'origine de certains biens donnés ou légués à la commune, à la paroisse, aux établissements hospitaliers et de bienfaisance, aux établissements culturels (musées).
Pour la délimitation géographique, l'érection, la fusion de communes, il faut se reporter à la sous-série 1 M (administration générale) que l'on complétera avec la sous-série 3 P (cadastre) pour l'évolution de la propriété foncière communale (notamment sa répartition, la nature des cultures, les moulins, les maisons).
Pour l'étude de la population, les sous-séries 3 E (Etat civil) et 6 M (Recensement de population) sont incontournables. La sous-série 6 M est essentielle pour le chercheur en histoire locale puisqu'elle regroupe les recensements de population, les statistiques démographiques, les mouvements de population, les archives relatives à l'émigration, l'immigration et aux naturalisations.
La sous-série 1 R (Recrutement de l'armée) contient des listes d'appel des classes et les registres matricules militaires.
L'histoire politique d'une commune peut être abordée par la sous-série 3 M : on trouvera notamment les dossiers des élections municipales.
La série S Travaux publics constitue également une source essentielle en ce qui concerne les ponts, la navigation intérieure, les travaux hydrauliques ou bien les carrières et mines.
Les archives relatives aux établissements scolaires sont quant à elle conservées en série T. On trouvera aussi dans cette série les inspections et les récolements des archives communales ainsi que les monuments historiques et les affaires culturelles.
Enfin, les séries V (Cultes) et X (Assistance et prévoyance sociale) regroupent les fonds des conseils de fabrique et des bureaux de bienfaisance.
 
Série W concernant l'époque contemporaine (depuis 1940)
Les bordereaux de versement des administrations permettent de poursuivre l'étude entreprise pour la période postérieure à 1940.
 
Iconographie
Les documents figurés comprennent tout aussi bien des cartes et plans, des gravures et dessins anciens, des reproductions photographiques, des collections de cartes postales.
 
Archives privées
Regroupées dans la série J, on trouve dans cette série les archives personnelles, familiales, seigneuriales et d'érudits locaux qui permettent d'éclairer l'histoire de la commune.
 
Archives notariales
Les Archives départementales conservent également les archives des études notariales. Conservés en sous-série 2 E, ces documents fournissent de précieuses informations sur la vie des habitants. On retrouve également parfois dans ces fonds des archives communales telles que des compoix ou des délibérations consulaires.
 
Bibliothèque des archives
Les Archives peuvent conserver également les bulletins paroissiaux et les bulletins municipaux de la commune.
Sous-série 30 J. Archives concernant les communes de l'Hérault : 30 J 329/1-2

Références bibliographiques :

BARET Edouard. Un village du pays biterrois au XIVe siècle : Vendres, 1373-1384. In : Cahiers d'histoire et d'archéologie 1933, tome VI, 21e cahier ; pp. 383-394 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 3583/4)
BOURIN Monique, CHALLET Vincent. Temps, lieux et supplices : les mémoires paysannes à l'épreuve de l'enquête (Vendres, fin du XIIIe siècle). In : Annales du Midi  avril-juin 2013, tome 125, n° 282, pp. 239-262 (Réseau des médiathèques Montpellier Méditerranée Métropole)
GARRAUD Simone. Histoires d'eaux Montady, Capestang, Vendres : étangs et canaux.. In : Mémoire d'Oc n° 73, 1999, 75 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 1034/10)
Histoire et histoires : Vendres en Languedoc.- [S.l.] : [s.n.], [1984].- 44 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BRA 4808)
MISSION ARCHIVES 34. Répertoire numérique détaillé des archives communales de Vendres. - Montpellier : Mission Archives 34, 2012.- 117 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BRA 10271)
SALMON P. Vendres, village du biterrois au XVe siècle d'après un terrier de 1446. - [S.l.] : [s.n.], 1991.- 81 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté TAR 510)

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD034_329EDT

Archives départementales de l'Hérault

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