Inventaire d'archives : Archives communales déposées de Saint-Mathieu-de-Tréviers (1637-1899)

Contenu :

Le fonds déposé comprend des délibérations consulaires (1717-1718), un compoix datant du XVIIe siècle, des actes paroissiaux et d'état civil couvrant la période 1652-1797, ainsi qu'une table décennale 1802-1812 et quelques pièces datant du XIXe siècle.

Cote :

276 EDT 1-8

Publication :

Archives départementales de l'Hérault
2014

Informations sur le producteur :

Communauté de Saint-Mathieu, paroisse Saint-Martin puis Saint-Mathieu, commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers.
Saint-Mathieu-de-Tréviers possède un riche passé préhistorique avec la grotte de l'Hortus, habitée par l'homme de Néanderthal à partir de - 55 000 ans avant notre ère, au pied de la falaise éponyme qui surplombe le village. Le château du Lébous est l'autre site archéologique majeur de la commune puisqu'il remonte à 2 500 ans av. J.-C.
Pour le Haut-Moyen-Âge, 3 cimetières wisigoths ont en outre été découverts à Saint-Mathieu.
Une charte de 978, en citant la viguerie de Terrivias (trois voies), donne pour la première fois le nom du village.
En 1090, le Comte de Melgueil (Mauguio) achève la construction du château de Monferrand (comprenant une chapelle dédiée à Saint-Mathieu), sur le territoire de la paroisse de Saint-Martin-de-Tres-Vies. Le hameau qui prendra bientôt le nom de Saint-Mathieu est créé au pied de la forteresse. Tréviers, formé de mas ou de hameaux, évolue plus lentement.
En 1215, le Comté de Melgueil passe entre les mains de l'évêque de Maguelone.
En 1574, les calvinistes s'emparent du château et ravagent le village. Dix ans plus tard, Antoine de Cambous le reprend pour le compte de l'évêque. La paroisse de Saint-Martin-de-Tréviers se transforme en 1660 en Saint Mathieu de Tréviers en souvenir de la chapelle du château démantelé.
Pendant la Révolution, le village ne s'appelle plus que Tréviez, puis Tréviers à partir de l'an VIII, et retrouve son saint patron sous le Premier Empire.
En 1884, la Mairie est transférée de Saint-Mathieu à Tréviers.

Informations sur l'acquisition :

Dépôt de la commune de Saint-Mathieu-de-Tréviers (7 octobre 1922).
Historique de conservation :
L'ensemble des archives anciennes de Saint-Mathieu ainsi que quelques pièces datant de la fin du XVIIIe siècle et du XIXe siècle -dont un registre d'état civil - ont été déposés aux Archives départementales de l'Hérault. Le fonds d'archives couvrant cette période est très lacunaire. Une autre partie des archives modernes (1790-1982) - dont la plupart des registres d'état civil - et les archives contemporaines (postérieures à 1982) sont conservées dans la commune et ont fait l'objet d'un inventaire en interne.

Description :

Évolutions :
Fonds ouvert.
Mise en forme :
Selon le cadre de classement des archives communales de 1926.

Conditions d'accès :

Selon les lois et règlements en vigueur.

Conditions d'utilisation :

Se référer au règlement intérieur de la salle de lecture.

Description physique :

0,12 ml

Ressources complémentaires :

Séries d'archives concernant l'Ancien Régime (avant 1789)
L'Ancien Régime n'ignore pas les documents statistiques et l'on peut consulter, dans la série C (Administration de la Province de Languedoc) les enquêtes qui présentent souvent un aspect descriptif. La série C réunit les archives des administrations provinciales (intendance, subdélégations, etc.) qui ont régulièrement donné ordre de dresser des tableaux économiques, sociaux et administratifs de la province de Languedoc.
La série G (archives du clergé séculier) peut apporter d'utiles renseignements sur la vie de la paroisse notamment par le biais des visites pastorales (les procès-verbaux de l'inspection d'une paroisse par l'évêque ou un archiprêtre renseignent sur l'état des lieux et les objets du culte, mais aussi sur le nombre d'habitants des communautés et la situation générale).
Il est aussi possible d'obtenir une estimation de la population d'un village ou d'une ville à partir des registres paroissiaux (collection du greffe conservée en sous-série 3 E). Ceux-ci permettent d'étudier de nombreux aspects de la vie : noms de famille, choix des prénoms, domiciles, professions, instruction, choix des parrains et marraines...
Enfin, la justice locale et seigneuriale peut être abordée par la série B qui conserve, entre autres documents, les archives des justices ordinaires (sous-série 10 BP).
 
Séries d'archives concernant la période révolutionnaire (1790-1800)
Une étude portant sur la période révolutionnaire implique la consultation de la série L notamment celles des municipalités de canton, des comités de surveillance et des sociétés populaires.
En sous-série 1 Q (Domaines nationaux), on pourra identifier les acquéreurs des biens nationaux et on trouvera des listes d'émigrés, de prêtres déportés, de condamnés et de détenus.
 
Séries d'archives concernant la période moderne (1800-1940)
Pour cette période, il est essentiel de dépouiller les dossiers issus des bureaux exerçant la tutelle préfectorale sur les communes, classés en série O (Administration et comptabilité communale, 1800-1940).
La sous-série 1 O rassemble la comptabilité communale, la sous-série 2 O les travaux de construction et d'entretien sur les équipements communaux (mairie, école, église et presbytère, halles, etc.) et les acquisitions/aliénations des biens communaux, le bornage ; ces dossiers sont pourvus de pièces techniques et de nombreux plans ; ils peuvent compléter les éventuelles lacunes des fonds communaux.
En 3 O on trouvera des renseignements sur les chemins vicinaux et la voirie urbaine.
En 4 O, on peut retrouver l'origine de certains biens donnés ou légués à la commune, à la paroisse, aux établissements hospitaliers et de bienfaisance, aux établissements culturels (musées).
Pour la délimitation géographique, l'érection, la fusion de communes, il faut se reporter à la sous-série 1 M (administration générale) que l'on complétera avec la sous-série 3 P (cadastre) pour l'évolution de la propriété foncière communale (notamment sa répartition, la nature des cultures, les moulins, les maisons).
Pour l'étude de la population, les sous-séries 3 E (Etat civil) et 6 M (Recensement de population) sont incontournables. La sous-série 6 M est essentielle pour le chercheur en histoire locale puisqu'elle regroupe les recensements de population, les statistiques démographiques, les mouvements de population, les archives relatives à l'émigration, l'immigration et aux naturalisations.
La sous-série 1 R (Recrutement de l'armée) contient des listes d'appel des classes et les registres matricules militaires.
L'histoire politique d'une commune peut être abordée par la sous-série 3 M : on trouvera notamment les dossiers des élections municipales.
La série S Travaux publics constitue également une source essentielle en ce qui concerne les ponts, la navigation intérieure, les travaux hydrauliques ou bien les carrières et mines.
Les archives relatives aux établissements scolaires sont quant à elle conservées en série T. On trouvera aussi dans cette série les inspections et les récolements des archives communales ainsi que les monuments historiques et les affaires culturelles.
Enfin, les séries V (Cultes) et X (Assistance et prévoyance sociale) regroupent les fonds des conseils de fabrique et des bureaux de bienfaisance.
 
Série W concernant l'époque contemporaine (depuis 1940)
Les fonds d'archives des administrations qui ont versé leurs documents postérieurs à 1940 peuvent éclairer l'histoire de la commune au regard de leurs domaines d'activités respectifs.
 
Iconographie
Les documents figurés comprennent tout aussi bien des cartes et plans, des gravures et dessins anciens, des reproductions photographiques, des collections de cartes postales.
 
Archives privées
Les archives personnelles, familiales et seigneuriales sont regroupées dans les séries J et E. Les archives d'érudits locaux qui permettent d'éclairer l'histoire de la commune, sont regroupées dans la série F.
 
Archives notariales
Les Archives départementales conservent également les archives des études notariales. Conservés en sous-série 2 E, ces documents fournissent de précieuses informations sur la vie des habitants. On retrouve également parfois dans ces fonds des archives communales telles que des compoix ou des délibérations consulaires.
 
Bibliothèque des archives
Les Archives départementales peuvent également conserver des bulletins paroissiaux et des bulletins municipaux de la commune.

Références bibliographiques :

La chasse dite de Montferrand, Saint-Mathieu-de-Tréviers (Hérault). In : Etudes héraultaises 2013, n° 43, p. 219 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 3714)
ARNAL Jean, ARNAL Sylvie. Saint-Mathieu-de-Tréviers : cinquante mille ans d'histoire.- Montpellier : Impr. spéciale JAF 34, 1986.- 122 p. (Villages du Pic Saint Loup) (Médiathèque départementale de l'Hérault, coté 944.84)
BAISSETTE J. Les Sites du Lebous et de Boussargues, leur place et leur rôle au néolithique final. In : Annales de la Société d'Horticulture et d'Histoire Naturelle de l'Hérault 1984, vol. 124, n° 4 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 10)
BOUIS André. Un siècle de vie rurale dans une commune de la garrigue : St Mathieu de Tréviers.- [S.l.] : [s.n.], 1951.- 138 f. (Archives départementales de l'Hérault, coté TAR 904)
LESNE Maïté. La Communauté du Val de Montferrand. Montpellier : [sn], 1977. 52 p. (Réseau des médiathèques Montpellier Méditerranée Métropole, coté LE0825)
MIROUSE Roger. De la vallée du Lez à Saint-Martin de Londres et à Puéchabon. In : Annales de la société d'Horticulture et d'Histoire Naturelle de l'Hérault 1983, vol. 123 ; pp. 19-21 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 10)

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD034_276EDT

Archives départementales de l'Hérault

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