Inventaire d'archives : Archives communales déposées de Murviel-lès-Montpellier (1620-1792)

Contenu :

Le fonds ancien déposé comprend des délibérations consulaires et communales datant du XVIIIème siècle, des registres de comptes consulaires et de collecteurs (XVIIème et XVIIIème siècles), ainsi qu'une collection de registres paroissiaux couvrant la période 1664-1792.

Cote :

179 EDT 1-14

Publication :

Archives Départementales de l'Hérault
2014
Montpellier

Informations sur le producteur :

:
Communauté de Murviel, paroisse Saint-Jean-Baptiste, commune de Murviel-lès-Montpellier.
Les premières traces d'une occupation du lieu remontent au IIème siècle avant Jésus-Christ. Des fouilles archéologiques menées sur le site du Castellas ont mis au jour les vestiges d'une véritable ville antique avec oppidum, temple, fontaine et objets en céramique. Les premières mentions archivistiques de Murviel-lès-Montpellier remontent au milieu du XIème siècle (Murovetulo en 1031 dans le cartulaire de l'abbaye de Gellone en 1031, cité par Eugène Thomas dans son Dictionnaire topographique de l'Hérault paru en 1865). S'il n'existe pas de certitude concernant sa dénomination antique, la commune de Murviel prend le nom de Murviel-lez-Montpellier en 1891 avant de devenir Murviel-lès-Montpellier en 1955.
Murviel-lès-Montpellier dépend du diocèse de Montpellier. Son église Saint Jean-Baptiste, construite à la fin du XIIème siècle, est placée sous la responsabilité de l'évêque de Maguelone puis de Montpellier. La vie économique de la commune est essentiellement liée à l'agriculture puis à la viticulture, son terroir étant reconnu pour sa grande qualité et se distingue lors de concours nationaux.
La commune, dotée d'un conseil municipal depuis 1790, traverse la Révolution française et les changements de régimes politiques au XIXème siècle sans difficultés particulières. La vie politique locale reste relativement stable et s'organise autour de consuls d'abord nommés puis de maires élus. Des chantiers concernant les bâtiments communaux, l'adduction d'eau et l'assainissement sont engagés à la fin du siècle et la modernisation des équipements du villa
Le 10 décembre 1891, la commune de Murviel prend le nom de Murviel-lez-Montpellier puis, par décret du 22 mars 1955, de Murviel-lès-Montpellier (Journal Officiel, 1955, n° 74, p. 3001).

Informations sur l'acquisition :

Dépôt commune de Murviel-lès-Montpellier (entrée n° 3010, 15 février 1996).
Historique de conservation :
Les archives anciennes de la commune sont conservées en dépôt aux Archives départementales de l'Hérault.
Les archives modernes (1790-1982) et contemporaines (postérieures à 1982) sont conservées en commune et ont fait l'objet d'un classement par la Mission Archives 34 du Centre de gestion de l'Hérault en 2020.

Description :

Évolutions :
Fonds ouvert
Mise en forme :
Selon le cadre de classement des archives communales de 1926.

Conditions d'accès :

Selon les lois et règlements en vigueur.

Conditions d'utilisation :

Se référer au règlement intérieur de la salle de lecture.

Description physique :

:
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 0,58

Ressources complémentaires :

Séries d'archives concernant l'Ancien Régime (Avant 1789)
L'Ancien Régime n'ignore pas les documents statistiques et l'on peut consulter, dans la série C (Administration de la Province de Languedoc) les enquêtes qui présentent souvent un aspect descriptif. La série C réunit les archives des administrations provinciales (intendance, subdélégations, etc.) qui ont régulièrement donné ordre de dresser des tableaux économiques, sociaux et administratifs de la province de Languedoc.
La série G (archives du clergé séculier) peut apporter d'utiles renseignements sur la vie de la paroisse notamment par le biais des visites pastorales (les procès-verbaux de l'inspection d'une paroisse par l'évêque ou un archiprêtre renseignent sur l'état des lieux et les objets du culte, mais aussi sur le nombre d'habitants des communautés et la situation générale).
Il est aussi possible d'obtenir une estimation de la population d'un village ou d'une ville à partir des registres paroissiaux (collection du greffe conservée en sous-série 3 E). Ceux-ci permettent d'étudier de nombreux aspects de la vie : noms de famille, choix des prénoms, domiciles, professions, instruction, choix des parrains et marraines...
Enfin, la justice locale et seigneuriale peut être abordée par la série B qui conserve, entre autres documents, les archives des justices ordinaires (sous-série 10 BP).
 
Séries d'archives concernant la période révolutionnaire (1790-1800)
Une étude portant sur la période révolutionnaire implique la consultation de la série L notamment celles des municipalités de canton, des comités de surveillance et des sociétés populaires.
En sous-série 1 Q (Domaines nationaux), on pourra identifier les acquéreurs des biens nationaux et on trouvera des listes d'émigrés, de prêtres déportés, de condamnés et de détenus.
 
Séries d'archives concernant la période moderne (1800-1940)
Pour cette période, il est essentiel de dépouiller les dossiers issus des bureaux exerçant la tutelle préfectorale sur les communes, classés en série O (Administration et comptabilité communale, 1800-1940).
La sous-série 1 O rassemble la comptabilité communale, la sous-série 2 O les travaux de construction et d'entretien sur les équipements communaux (mairie, école, église et presbytère, halles, etc.) et les acquisitions/aliénations des biens communaux, le bornage ; ces dossiers sont pourvus de pièces techniques et de nombreux plans ; ils peuvent compléter les éventuelles lacunes des fonds communaux.
En 3 O on trouvera des renseignements sur les chemins vicinaux et la voirie urbaine.
En 4 O, on peut retrouver l'origine de certains biens donnés ou légués à la commune, à la paroisse, aux établissements hospitaliers et de bienfaisance, aux établissements culturels (musées).
Pour la délimitation géographique, l'érection, la fusion de communes, il faut se reporter à la sous-série 1 M (administration générale) que l'on complétera avec la sous-série 3 P (cadastre) pour l'évolution de la propriété foncière communale (notamment sa répartition, la nature des cultures, les moulins, les maisons).
Pour l'étude de la population, les sous-séries 3 E (Etat civil) et 6 M (Recensement de population) sont incontournables. La sous-série 6 M est essentielle pour le chercheur en histoire locale puisqu'elle regroupe les recensements de population, les statistiques démographiques, les mouvements de population, les archives relatives à l'émigration, l'immigration et aux naturalisations.
La sous-série 1 R (Recrutement de l'armée) contient des listes d'appel des classes et les registres matricules militaires.
L'histoire politique d'une commune peut être abordée par la sous-série 3 M : on trouvera notamment les dossiers des élections municipales.
La série S Travaux publics constitue également une source essentielle en ce qui concerne les ponts, la navigation intérieure, les travaux hydrauliques ou bien les carrières et mines.
Les archives relatives aux établissements scolaires sont quant à elle conservées en série T. On trouvera aussi dans cette série les inspections et les récolements des archives communales ainsi que les monuments historiques et les affaires culturelles.
Enfin, les séries V (Cultes) et X (Assistance et prévoyance sociale) regroupent les fonds des conseils de fabrique et des bureaux de bienfaisance.
 
Série W concernant l'époque contemporaine (depuis 1940)
Les fonds d'archives des administrations qui ont versé leurs documents postérieurs à 1940 peuvent éclairer l'histoire de la commune au regard de leurs domaines d'activités respectifs.
 
Iconographie
Les documents figurés comprennent tout aussi bien des cartes et plans, des gravures et dessins anciens, des reproductions photographiques, des collections de cartes postales.
 
Archives privées
Les archives personnelles, familiales et seigneuriales sont regroupées dans les séries J et E. Les archives d'érudits locaux qui permettent d'éclairer l'histoire de la commune, sont regroupées dans la série F.
 
Archives notariales
Les Archives départementales conservent également les archives des études notariales. Conservés en sous-série 2 E, ces documents fournissent de précieuses informations sur la vie des habitants. On retrouve également parfois dans ces fonds des archives communales telles que des compoix ou des délibérations consulaires.
 
Bibliothèque des archives
Les Archives départementales peuvent également conserver des bulletins paroissiaux et des bulletins municipaux de la commune.
Sous-série 30 J. Archives concernant les communes de l'Hérault : 30 J 179/1

Références bibliographiques :

BONNET Emile. Note sur le mobilier d'une sépulture découverte à Murviel-lez-Montpellier. - Montpellier : Imprimerie générale du Midi, 1911.- 8 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 6766)
CASADO Pierre. Réflexions méthodologiques et questionnements onomastiques à propos de l'agglomération antique située sur la commune actuelle de Murviel-lès-Montpellier. In : Nouvelle revue d'onomastique n° 61, 2019, pp. 175-202 (Archives départementales de l'Hérault, coté PAR 2409)
SECONDY Louis. Le livre des habitants du lieu de Murviel. - Murviel-lès-Montpellier (Hérault) : Mairie de Murviel, 1997.- 146 p. (Archives départementales de l'Hérault, coté BIB 2573)
TRINGALE Maxence. Topographie funéraire et translations de cimetières de la fin du Moyen âge à nos jours : essai d'archéologie des périodes très documentées : l'exemple du canton de Pignan (34) : Communes de Cournonsec, Cournonterral, Fabrègues, Murviel-lès-Montpellier, Pignan, saint Georges d'Orques et Saussan. - Montpellier : Université Montpellier III - Paul Valéry, 2011.- 70 f. (Archives départementales de l'Hérault, coté TAR 846)

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD034_179EDT

Archives départementales de l'Hérault

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