Inventaire d'archives : Hospice de Gerbéviller
Contenu :
Présentation du contenu
Ce fonds permet de suivre l'évolution de l'hospice de Gerbéviller aux XVIIIe et XIXe siècles. Les archives concernent principalement le financement et les comptes de l'hospice, de sa création en tant que bureau de Charité en 1725, à sa transformation en maison de charité en 1783, puis en hospice civil durant la Révolution française. Outre les papiers de l'établissement de la maison de la charité entre 1783 et 1785, il y a quelques pièces consacrées aux malades hospitalisés au XIXe siècle.
Cote :
H-DÉPÔT 15 1-40
Publication :
Archives départementales de la Meurthe-et-Moselle
2012
Nancy
Informations sur le producteur :
Hospice (Gerbéviller, Meurthe-et-Moselle)
Biographie ou histoire
Par édit de 1724, le duc de Lorraine Léopold Ier ordonne la création d'un bureau de bienfaisance dans toutes les paroisses, chargé de venir en aide aux indigents, orphelins et malades et de distribuer des vivres aux plus démunis. À Gerbéviller, un bureau de charité, aussi appelé confrérie de la charité, voit le jour en décembre 1725 sous la présidence du curé de Gerbéviller, Nicolas Mangin. Ses revenus sont assurés par le placement du capital reçu des dons, legs et quêtes, souvent par la constitution de rentes.
En août 1783, des lettres patentes royales autorisent le bureau de charité à devenir maison de charité, grâce notamment au don d'une maison située rue de la Barre (actuelle rue Maurice-Barrès) par François Henry, rentier à Nancy et originaire de Gerbéviller. Le règlement de l'établissement est arrêté et enregistré en 1785.
En avril 1784, un contrat est passé avec les sœurs de la charité de Saint-Charles de Nancy afin qu'elles prennent en charge les pauvres et les malades de la maison de charité.
L'établissement est géré par une commission d'administrateurs élus comprenant, entre autres, des directeurs, des trésoriers et des receveurs.
Durant la Révolution, la maison de charité prend le nom d'hospice civil. Cet établissement continue à fonctionner grâce aux dons et aux legs et à être géré par des administrateurs, tandis que l'économe est souvent une sœur de Saint-Charles. À la maison initiale offerte par François Henry, s'ajoutent des propriétés rarement achetées mais le plus souvent obtenues par des dons ou des legs. Ainsi l'orphelinat, rue Haute, provient du don de Mme veuve Consonove en 1870. Détruit pendant la Première Guerre mondiale, il est reconstruit à partir de 1926.
Les sœurs de la congrégation de Saint Charles sont restées à Gerbéviller jusqu'en 1976 et certaines d'entre elles se sont imposées dans l'histoire de l'hospice et même dans celle de la ville, telles que sœur Mechtilde pendant la Révolution, sœur Hélène au début du XIXe siècle et sœur Julie pendant la Première Guerre mondiale.
L'hospice de Gerbéviller continue sa vocation hospitalière en accueillant à présent les personnes âgées.
Informations sur l'acquisition :
Informations sur les modalités d'entrée
Dépôt en date du 18 octobre 2010.
Historique de conservation :
Historique de la conservation
Le fonds des archives de l'hospice de Gerbéviller a été conservé à la maison de retraite de Gerbéviller avant d'être déposé aux Archives départementales en 2010
Description :
Mise en forme :
Mode de classement
Pour l'organisation du fonds, le plan de classement réglementaire des archives hospitalières (arrêté interministériel du 11 mars 1968) a été adopté, en conservant toutefois une cotation continue à trois éléments n'intégrant pas les séries du plan de classement.
Conditions d'accès :
Statut juridique
Archives publiques
Description physique :
Importance matérielle :
7 boîtes
0,85
Information matérielles :
papier
Ressources complémentaires :
Références bibliographiques :
Bibliographie
GODFRIN (J.), L'Hospice de Gerbéviller, édition du Pays lorrain, 1961.
Organisme responsable de l'accès intellectuel :
Archives départementales de Meurthe-et-Moselle
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAD054_0000000460