Inventaire d'archives : Hôpital des Enfants-Rouges
Contenu :
Les pièces sauvegardées portent sur l'origine de la fondation de l'hôpital, les acquisitions nécessaires à sa construction, et son administration. En revanche, sauf quelques pièces éparses, les comptes de l'hôpital, les baux, les legs, les inventaires après décès ont tous disparu.
Publication :
Archives de l’AP-HP
Informations sur le producteur :
Hôpital des Enfants-Rouges
Des lettres patentes de François 1er de juillet 1531 ordonnent une enquête visant à déterminer les conditions de vie des enfants de l'hôtel-Dieu de Paris. Le rapport clôturant l'enquête convainc le roi et sa sœur Marguerite de Valois, reine de Navarre, de créer dans les plus brefs délais un établissement destiné aux orphelins. Établi rue Portefoin dans le quartier du Marais, il ouvre sous le nom d'hôpital des Enfants-Dieu, puis prend celui d'hôpital des Enfants-Rouges en référence à la couleur du drap des vêtements que portent les jeunes administrés. Pour répondre aux besoins mesurés par l'enquête, l'établissement doit se destiner à l'hospitalisation des nouveau-nés et très jeunes enfants de l'Hôtel-Dieu. Cependant, les premières années de l'hôpital demeurent floues. Il semble qu'il s'éloigne de sa vocation première pour accueillir près de 80 orphelins âgés de 7 à 15 ans. L'enfance abandonnée y trouve refuge, et fort logiquement, les Enfants-Rouges sont rattachés en 1680 à l'Hôpital général. Des lettres patentes de Louis XV de mai 1772 le suppriment et transfèrent ses biens et revenus à l'hôpital des Enfants-Trouvés. Les bâtiments sont détruits en 1778.
Informations sur l'acquisition :
Historique de conservation :
Le fonds ancien des Enfants-Rouges a presque intégralement disparu dans l’incendie de la Commune (25 mai 1871), le feu qui détruit l’hôtel de ville voisin ayant atteint les bâtiments de l’Assistance publique, avenue Victoria. Seules deux des dix-huit liasses décrites par Brièle dans son Inventaire sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790 ont échappé à une destruction définitive. Un récolement sommaire réalisé en 1957-1958 a permis d’évaluer le reliquat et les lacunes du fonds des Enfants-Rouges, lequel a été réparti en cinq liasses. Les descriptions ont été assorties d’une table de concordances avec les numéros de pièces portés dans l’inventaire de Brièle. Cette organisation a été conservée dans le présent instrument de recherche.
Conditions d'accès :
Publiable sur internet
Description physique :
1 boite, 0,10 ml.
Ressources complémentaires :
Bordier (Henri), Inventaire des archives générales des établissements de bienfaisance du département de la Seine, ms., t. 1, 1860, p. 18, 237-269. (D/124/I)
Brièle, Léon, Récolement des archives de l'administration générale de l'Assistance publique qui ont échappé à l'incendie de mai 1871, Paris, 1876, p. 145-150.
Brièle, Léon, Inventaire sommaire des archives hospitalières antérieures à 1790, tome III, réimpr. sur ordre de Michel Möring, Paris, 1886, p. 281-288. (Usuel)
Vallette, Hôpital général, Enfants-Trouvés, La Trinité, Enfants-Rouges, s.d. (Usuel)
Références bibliographiques :
La cote placée entre parenthèses en fin de référence est celle de l'ouvrage ou de l'article dans la bibliothèque des Archives de l'AP-HP.
Villière, Roger, Un hôpital d'autrefois, « les Enfans-Rouges »,Paris, 1925. (B/829/14)
Bavoux, Paule, Les orphelins et les enfants trouvés à Paris à la fin du Moyen Âge, Mémoire de maîtrise, 1967, p. 22-27. (C/1296)
Laugier, A., « Note sur la chapelle des Enfants-Rouges », Commission municipale du Vieux-Paris, 1898, p. 21. (C/558/1)
Tuetey, Alexandre, « Marguerite de Navarre, bienfaitrice de l'hôpital des Enfants-Rouges », Bulletin de la société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 1916, p. 48-50. (75PER/43)
Identifiant de l'inventaire d'archives :
FRAPHP075_000003