Inventaire d'archives : Inventaire d'archives de l'hôpital d'Oyonnax

Contenu :

Présentation du contenu
Le fonds de l'hôpital d'Oyonnax est composé d'un panel de documents représentatifs du fonctionnement des établissements hospitaliers. Ce fonds présente les archives de la gouvernance de l'hôpital (commission administrative, commission médicale), de la comptabilité, des stocks alimentaires et pharmaceutiques, des archives médicales (comptes-rendus d'hospitalisation, journaux de consultation, journaux d'interventions, etc.), des registres de patients (hommes, femmes, mixtes, civils et militaires). Ce fonds est également riche des archives produites durant les périodes de guerre : des archives des deux hôpitaux auxiliaires installés à Oyonnax durant la Première Guerre mondiale ont notamment été conservées. En outre, ce fonds est un témoin de l'accueil de résistants lors du second conflit mondial.
Il permettra en outre la recherche en histoire de la médecine, de l'hospitalisation, des pratiques thérapeutiques, des équipements médicaux, des relations entre les pouvoirs publics et les milieux médicaux, sans oublier l'architecture et l'aménagement des bâtiments.
L'histoire des personnels de santé, laïcs et congréganistes, pourra également être envisagée, notamment à travers l'évolution de la spécialisation du personnel et de sa gestion. Plus largement, les avancées sociales à destination du personnel pourront être appréhendées à travers les délibérations de la commission administrative.

Cote :

H-dépôt Oyonnax 1-396

Publication :

Archives départementales de l'Ain
2015
Bourg-en-Bresse

Informations sur le producteur :

Origine:
Hôpital d'Oyonnax (Ain, France)
Biographie ou histoire
Les premières années
L'hôpital d'Oyonnax a été créé le 9 juillet 1900 par décret. Très rapidement, les membres de la commission administrative, installés en octobre 1900, se mirent à la recherche d'une congrégation religieuse pouvant assurer le service aux malades (voir la cote H-dépôt Oyonnax 17). Après avoir étudié la proposition des religieuses de la congrégation de Bourg, un traité est finalement signé le 14 septembre 1901 avec la supérieure générale des sœurs de la Charité de Besançon. Ce traité prévoyait de charger 5 religieuses du service des malades de l'hôpital d'Oyonnax. La première avait le titre de supérieure, la deuxième était chargée de la pharmacie, la troisième de la salle des hommes, la quatrième de la salle des femmes, la dernière de la direction de la cuisine.
Au mois de janvier 1902, l'hôpital est ouvert aux malades et aux vieillards. Selon l'article 36 du règlement général (voir la cote H-dépôt Oyonnax 1), « l'hôpital-hospice est établi dans l'intérêt de la population pauvre d'Oyonnax ». Seuls les malades indigents domiciliés dans la ville pouvaient alors être admis de plein droit et gratuitement. Les malades non indigents de la localité et des alentours étaient accueillis dans la mesure des places disponibles et devaient s'acquitter des frais d'hospitalisation. La ville comptait alors environ 6000 habitants.
Au fil du temps, pour répondre à la demande, l'hôpital est équipé d'une salle d'opération, d'une salle de pansements et d'une salle de bains. Dès 1911, la commission administrative de l'hôpital, face à l'augmentation constante des demandes d'accueil, charge M. Lavaud, architecte, d'établir divers avant-projets pour agrandir l'établissement. Avec la déclaration de guerre, le projet d'agrandissement fut abandonné.
Extension et modernisation du bâtiment
En 1920, la ville d'Oyonnax comptait environ 12000 habitants et l'hôpital n'était alors plus assez grand pour accueillir tous les malades et les vieillards. Afin de financer les travaux, la municipalité organisa, dès 1925, une fête annuelle de bienfaisance au profit exclusif de l'hôpital. Entre 1925 et 1931, 503 000 francs furent récoltés.
En 1926, M. Lavaud proposa quatre avant-projets d'agrandissement respectant les prescriptions du ministère de l'Hygiène et de la Prévoyance sociale en matière de constructions hospitalières . Ces règles, édictées en 1922, imposaient notamment la construction ou l'agrandissement des hôpitaux par pavillons isolés. Le premier projet fut approuvé par le conseil municipal dans sa séance du 28 septembre 1928. Il devait comprendre la construction d'une salle de laboratoire, d'un bâtiment d'habitation pour le concierge et l'économe et de sept pavillons :
  • le pavillon de la maternité ;
  • deux pavillons pour les vieillards : un pour les hommes, un pour les femmes ;
  • deux pavillons pour les tuberculeux et contagieux, hommes et femmes ;
  • deux pavillons de médecine générale : un pour les hommes, un pour les femmes.
Ce projet n'a pu être suivi d'exécution suite aux modifications des règles en matière de construction hospitalières parues en 1930, qui exigeaient désormais la construction des hôpitaux par étages et non plus par pavillons isolés.
Un nouveau projet d'agrandissement, réalisable en deux temps, a donc été proposé. La première étape prévoyait, entre autres, l'agrandissement de l'hôpital avec la construction de deux bâtiments en ailes, la construction du logement du concierge et de l'économe, l'aménagement de monte-malades, l'installation du chauffage central et de l'eau chaude ainsi que la mise à l'égout. La seconde étape permit, en 1936, la construction d'un hospice de vieillards pouvant accueillir 100 lits.
En 1942, le nouvel hospice se révéla de nouveau saturé et l'hôpital, vétuste, ne permettait plus l'accueil de tous les malades. Face à ce constat et malgré les conditions difficiles liées à la guerre, un nouveau projet d'aménagement fut présenté au secrétariat d'État à la Santé en mars 1943, afin de permettre d'accroître les capacités d'accueil (voir la cote H-dépôt Oyonnax 133). Il prévoyait d'inverser les destinations de l'hôpital et de l'hospice. Ainsi, l'hôpital, plus ancien, ne pouvant être remanié sans des frais trop importants, devint hospice, et inversement. Les services administratifs, qui se trouvaient auparavant à coté des chambres de malades et qui étaient donc exposés aux contagions, furent déménagés dans des pavillons séparés construits à cet effet. Le projet de construction d'une maternité dans un pavillon séparé, formulé à cette occasion, fut repoussé à plusieurs reprises. Le bloc opératoire qui se trouvait dans le bâtiment de l'hôpital devait également être modernisé mais, faute de subvention, ce projet fut suspendu jusqu'en 1951 et finalisé en 1955.
En 1960, les deux ailes de l'hôpital furent surélevées afin d'accueillir 42 lits supplémentaires. Au total, l'hôpital pouvait alors accueillir 194 personnes.
Un nouveau projet fut lancé deux ans plus tard (délibération du 28 décembre 1965, voir la cote H-dépôt Oyonnax 23) afin de porter la capacité d'accueil de l'hôpital à 278 lits à l'horizon 1965, notamment en ouvrant une maternité.
En 1968, l'hospice fut divisé en deux afin de distinguer le service des pensionnaires valides de celui destiné aux pensionnaires invalides (délibération du 19 janvier 1968, voir la cote H-dépôt Oyonnax 23) .
Les agrandissements successifs de l'hôpital rendent compte non seulement de la demande accrue de place mais également du développement des spécialités médicales et chirurgicales. Ainsi, à la salle de chirurgie s'ajouta en 1946 un service médecine et contagieux installé à l'hospice (voir la cote H-dépôt Oyonnax 19). En 1951, un service de phtisiologie (voir la cote H-dépôt Oyonnax 20) est créé puis supprimé à compter de 1960 (voir la cote H-dépôt Oyonnax 21) afin de permettre la réorganisation du service médecine et contagieux. En 1968, un tout nouveau service d'oto-rhino-laryngologie est ouvert. En 1975, c'est au tour du service de pédiatrie d'être installé. Enfin, en 1980, l'hospice fut transformé en maison de retraite pouvant accueillir 95 personnes.
L'hôpital en temps de guerre
La Première Guerre mondiale
En août 1914, le département de l'Ain a participé à l'accueil des réfugiés de Belfort fuyant les Allemands. Dans ce contexte, l'hôpital d'Oyonnax a accueilli une quarantaine de femmes réfugiées considérées comme des « bouches inutiles ». La plupart d'entre elles restèrent durant toute la durée de la guerre dans l'établissement.
Le 25 septembre 1914, l'hôpital est divisé en deux : d'un coté l'hôpital civil qui continuait d'accueillir les malades civils et les vieillards et, de l'autre, l'hôpital militaire auxiliaire (HA) portant le numéro 207 pour la 7e région militaire (elle regroupait les départements de l'Ain, du Doubs, du Jura, du Territoire de Belfort, de la Haute-Saône, des Vosges et du Rhône). Géré par l'Association des dames françaises (ADF), l'hôpital auxiliaire pouvait accueillir 120 malades. Cette association est née en 1879 d'une première scission de la Société française de secours aux blessés militaires (SSBM) qui avait vu le jour en 1864. Son but était de former des infirmières.
À partir du 2 octobre 1914, la ville d'Oyonnax accueillit l'hôpital auxiliaire 213, installé dans les magasins de l'usine Convert, situés au 119 de la Grand Rue. L'Association des dames françaises était également chargée de la gestion de cet hôpital d'une capacité de 35 lits.
L'hôpital auxiliaire 213 ferma ses portes le 30 décembre 1916 alors que le 207 resta en activité jusqu'au 31 décembre 1918. L'hôpital d'Oyonnax recouvra entièrement son statut civil au début de l'année 1919.
La Seconde Guerre mondiale
Le second conflit mondial amena l'hôpital à s'organiser pour remplacer le personnel mobilisé ou parti au service du travail obligatoire (STO). A cette difficulté s'ajouta celle du ravitaillement, des pénuries, et de l'aménagement de l'établissement pour l'accueil des éventuels blessés. L'hôpital joua d'ailleurs un rôle important jusqu'en 1941 dans l'accueil de réfugiés et, plus tard, dans le soin porté aux résistants : des états (voir cote H-dépôt Oyonnax 76) dressés après le conflit comptabilisent ces derniers.
La Libération ouvrit une période d'instabilité pour la gouvernance de l'hôpital. De 1944 à 1945, la Commission administrative, présidée par le maire d'Oyonnax, fut dissoute et reformée à plusieurs reprises suivant l'instabilité politique de la période.
L'évolution du personnel soignant
L'histoire de l'hôpital est également liée à la laïcisation et à la spécialisation de son personnel soignant. D'abord constitué par des religieuses de la congrégation des sœurs de la Charité de Besançon, il s'est peu à peu diversifié avec l'arrivée de personnels laïcs formés. En 1942, les rapports avec la maison mère de la congrégation devinrent compliqués du fait de sa situation géographique en zone occupée. L'hôpital, ne pouvant se passer du personnel congréganiste, fit alors appel à la congrégation hospitalière des sœurs de la Croix de Jésus à Groissiat (voir la cote H-dépôt Oyonnax 19). La congrégation des sœurs de Saint-Joseph de la province de Bourg contribuèrent également à mettre à disposition de l'hôpital du personnel qualifié. En 1902, on comptait cinq religieuses pour les soins, en 1970 (H-dépôt Oyonnax 24), 147 personnes se partageaient la gestion administrative et médicale de l'établissement.
Vers la fusion
Dès les années 1970, le rattachement de l'hôpital d'Oyonnax à celui de Nantua fut envisagé. En 1978, la construction d'une école d'infirmières (H-dépôt Oyonnax 24) fut décidée en commun et la création d'un service de cardiologie fut projetée (H-dépôt Oyonnax 24). En 2002, les deux hôpitaux fusionnèrent pour former le Centre hospitalier du Haut-Bugey (CHHB).

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Le fonds a été déposé en deux temps : le 12 septembre 2012 et le 12 octobre 2013 par le Centre hospitalier du Haut-Bugey sous la responsabilité de Catherine Theppe, responsable du service archives au sein de la Direction des services économiques et logistiques.
Historique de conservation :
Historique de la conservation
Les archives constituant ce fonds étaient conservées sur leur lieu de production, à l'hôpital d'Oyonnax, jusqu'à la fusion de celui-ci avec l'hôpital de Nantua en 2002. Les archives historiques des deux établissements ont alors été regroupées dans les locaux de l'hôpital de Nantua, désafecté.
Les mauvaises conditions de conservation à cet endroit ont entrainé la perte de certains registres et une contamination partielle d'autres registres par des moississures. Une décontamination a donc été menée sur les crédits des Archives départementales pour préserver ce fonds.

Description :

Évolutions :
Accroissements
Le Centre hospitalier du Haut-Bugey conserve toujours dans ses murs des archives de l'hôpital d'Oyonnax avant sa fusion en 2002. De ce fait, il est envisageable qu'un nouveau versement ait lieu à l'avenir.
Critères de sélection :
Informations sur l'évaluation
Ont été proposé à l'élimination :
  • Les journaux de titres de recette, 1921-1962 (un échantillonnage a été réalisé sur les années en 0 et 5 ainsi que sur les années de guerre) ;
  • Journaux de bordereaux de titres de recette et de mandat, 1959-1960 ;
  • Carnets d'enregistrement des mandats, 1937-1951 ;
  • Cahier des appels téléphoniques émis, 1967-970 ;
  • Frais d'adjudication du premier agrandissement de l'hôpital : factures, 1933 ;
  • Rénovation du bloc opératoire, alimentation électrique : documentation, factures, courriers, 1954-1956 ;
  • 2e agrandissement de l'hôpital : double du cahier des prescriptions techniques des lots 1 à 12, 1963 ;
  • Matériel : correspondance relative à la mise au norme de certains appareils, factures, correspondance relative à l'entretien, à la livraison du matériel (les bons de commande ont été conservés), 1948-1963)
  • Vrac de documents comptables, listes de médicaments, correspondance, 1940-1954.
Ces documents représentent 2,15 ml.
Mise en forme :
Mode de classement
Le présent répertoire est construit suivant la structuration du cadre de classement de 1968 relatif aux archives hospitalières antérieures à 1970.
Il a été organisé en 10 parties qui reprennent les intitulés des sous-séries du cadre de classement de 1968. L'ordre de présentation de ces parties ainsi que leur subdivision respectent ses prescriptions. Concernant la partie « Archives médicales », le cadre de classement ne préconisant pas d'organisation interne spécifique, les articles ont été classés par spécialité médicale.
Il a été décidé de coter tout le fonds de manière continue. En effet, il a paru plus pertinent de ne pas scinder le fonds entre une première partie antérieure à 1970 cotée à la sous-série, comme le préconise le cadre de classement de 1968, et une seconde partie en continu à partir de 1970.
Le fonds étant susceptible d'être complété par un nouveau dépôt, il est coté sous la forme « H dépôt Oyonnax + numéro en continu » de manière à faciliter, à l'avenir, la rédaction d'un inventaire méthodique ainsi que l'organisation matérielle du fonds.

Conditions d'accès :

Statut juridique Archives publiques

Conditions d'utilisation :

Conditions d'utilisation
La reproduction est possible sous réserve du règlement de la salle de lecture en vigueur, seuls les documents non reliés peuvent être reproduits. Il est toutefois possible de prendre des photographies des documents y compris lorsqu'ils sont reliés.

Langues :

Langue des unités documentaires: L'ensemble des documents est écrit en français.

Description physique :

Description physique: Document d'archives

Métrage linéaire
Métrage linéaire: 13,30
Nombre d'unités de niveau bas
Nombre d'unités de niveau bas: 397

Ressources complémentaires :

Sources complémentaires
Sources internes
Série H-dépôt
  • H-dépôt Angeville : fonds du sanatorium d'Angeville à Hauteville (1921-1970).
  • H-dépôt Convert : journaux des comptes-rendus opératoires de la clinique Vernaud/Convert (1921-1971).
  • H-dépôt CPA : fonds du Centre psychothérapique de l'Ain (1840-1974).
  • H-dépôt Montluel : fonds le l'hôpital de Montluel (1667-1809).
  • H-dépôt Oyonnax : fonds de l'hôpital d'Oyonnax (1900-2003).
  • H-dépôt Pont-de-Vaux : fonds de l'hôpital de Pont-de-Vaux. (1408-1958).
  • H-dépôt Trévoux : fonds de l'hôpital de Trévoux (1687-1938).
Série J
236 J : fonds de l'entreprise Convert à Oyonnax (XIXe siècle-1983).
L'entreprise Convert a accueilli un des deux hôpitaux militaire d'Oyonnax durant la Première Guerre mondiale.
Sous-série 4 M
  • 4 M 170 : statistiques des individus à évacuer de Belfort en cas de guerre : établissements hospitaliers pouvant recevoir des malades en cas de mobilisation, prévision de répartition des évacués dans les communes de l'Ain (1885-1914).
  • 4 M 171 : assistance aux réfugiés et aux évacués (1914-1916).
  • 4 M 172 : liste des réfugiés et évacués (1914-1918).
  • 4 M 173 : liste par arrondissement des évacués de la Meuse et de Belfort (1915-1916).
  • 4 M 174 : liste des vieillards réfugiés et des aliénés hospitalisés (1918-1921).
Sous-série 2 O
Commune d'Oyonnax :
  • Comptabilité de la commune : un dossier concernant la gestion irrégulière de l'hôpital (1922-1923).
  • Bâtiments communaux : un dossier concernant l'agrandissements et l'amélioration des services hospitaliers, l'acquisitions d'immeubles et travaux : à signaler deux plans ; travaux de réparations motivés par l'incendie du 18 août 1928 (1925-1930).
Série R
Sous-série 2 R
  • 2 R 185 : prévision de ressources hospitalières en cas de guerre (1895-1899).
  • 2 R 186 : recensement des locaux (écoles, séminaires, couvents, châteaux, industries et commerces) pouvant servir de lieu d'hospitalisation : instructions, synthèses des sous-préfets de Belley et Nantua, état récapitulatif pour l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, réponses positives des maires d'Ambérieu-en-Bugey, Attignat, Beaupont, Belley, Bourg-en-Bresse, Chalamont, Coligny, Corbonod, Feillens, Foissiat, Jujurieux, Montluel, Oyonnax, Péronnas, Poncin, Pont-d'Ain, Pont-de-Vaux, Pont-de-Veyle, Rillieux, Saint-Didier-sur-Chalaronne, Saint-Etienne-du-Bois, Saint-Rambert-en-Bugey, Thoissey, Trévoux, Verjon, Villars, Viriat, réponses négatives (1914-1918).
  • 2 R 188 : Surveillance des maladies contagieuses. – Militaires atteints : délcarations des médecins des hôpitaux du département, correspondance (1915-1916). Pandémie de grippe ou « Grippe espagnole » : correspondance, fiches de déclaration (1918).
Sous-série 10 R
  • 10 R 71 : organisation de la souscription du 17 octobre 1915 en faveur des formations sanitaires et des hôpitaux militaires de l'Ain (1915).
  • 10 R 80 : reversement du produit des souscriptions aux hôpitaux du département de l'Ain : correspondance (1915-1916).
Série W
Fonds de la Préfecture :
  • 1379 W : comptes de gestion des hôpitaux (1940-1964).
Fonds du Cabinet du Préfet :
1062 W 103 : fonctionnement et revendications des hôpitaux du département (1970-1976).
778 W 279 : fonctionnement des ordres médicaux (1940-1959).
778 W 281 : organisation des médecins dans le département (1935-1958).
Fonds de la sous-préfecture de Nantua :
  • 533 W 140 : manifestation du personnel soignant (1970-1988).
  • 1062 W 102 : organisation de la nouvelle carte hospitalière suite à la réforme hospitalière (1970-1971).
  • 1228 W 276 : membres des commissions administratives des établissements charitables.- Registre (1941-1956). Désignation pour les hôpitaux-hospices de Cerdon, Nantua et Oyonnax : arrêtés préfectoraux, correspondance, notes (1945-1959).
Fonds de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales :
  • 93 W 40, 44 : hôpital de Nantua : budgets primitifs et supplémentaire, compte de gestion (1972-1974).
  • 93 W 53 : pix de journée d'hospitalisation à l'hôpital de Nantua (1974-1975).
  • 1277 W 12 : établissements hospitaliers pendant l'occupation (1943-1947).
  • 1332 W 12 : signatures de conventions entre l'hôpital d'Oyonnax et l'autorité militaire, la radiothétapie et l'hôpital de Pont-de-Vaux : délibération, convention, correspondance (1961-1979).
  • 1584 W : ravitaillement des établissements de soins et professionnels de santé (1941-1949).
Série X
Sous-série 1 X
  • 1 X 221-222 : Hôpital-hospice d'Oyonnax (1898-1940).
Sous-série 3 X
  • 3 X 346*-347* : registres nominatifs des admissions hospitalières (1934-1938).
  • 3 X 352*-375* : registres nominatifs de suivi des dépenses incombant aux communes (1913-1933).
  • 3 X 376*379* : registres nominatifs par compte de prestataires (hôpitaux, professionnels de santé, pharmaciens, transporteurs) (1922-1927).
  • 3 X 380*-382* : registres chronologiques d'inscription des frais d'assistance engagés par les prestataires (1922-1927).
Série Z
Fonds de la sous-préfecture de Nantua :
  • 3 Z 421 : administration hospitalière (1932-1953).
  • 3 Z 422-424 : tableaux des budgets et des comptes administratifs des hôpitaux-hospices de l'arrondissement (1936-1939).
Série Fi
  • 5 Fi 283/0001 : fête de bienfaisance – Miss Oyonnax 9 août 1925 (1925).
  • 5 Fi 283/0004 : fête de bienfaisance – Miss Oyonnax 3 août 1930 (1930).
  • 5 Fi 283/0046, 0098-0100 : campagne 1914-1915 – Souvenir de l'hôpital auxiliaire 207 à Oyonnax – Remise solennelle de la médaille militaire au chasseur Béraud du 15e bataillon de chasseurs à pied (s.d.).
  • 5 Fi 283/0076 : Multivues (s.d.).
  • 5 Fi 283/0083 : La Forge, estampille de l'hôpital auxiliaire d'Oyonnax – Le Médecin-chef (s.d.).
D'autres fonds photographiques cotés en Fi sont susceptibles de concerner l'hôpital d'Oyonnax.
Sources externes
Archives municipales de Bourg-en-Bresse
  • Série H-dépôt : archives des hôpitaux de Bourg-en-Bresse (1301-1789).

Références bibliographiques :

Bibliographie
Archives hospitalières :
  • BARTHÉLÉMY Marie, GUÉRIN Patrice, « Les archives hospitalières et médicales, un patrimoine à valoriser », dans Revue de la Société française d'histoire des hôpitaux, n° 150, 2014, p. 15-20.
  • BAUDOT Marcel, « Les archives hospitalières », dans Manuel d'archivistique, Paris, Archives nationales, 1991, 2ème édition, p. 368-379.
  • DELSALLE Paul, « Sur l'archivage hospitalier : travaux récents », dans Revue archivistique de l'université de Haute-Alsace, n° 2, mai 1990, p. 47-51.
  • DÉSERT Gabriel, « Une source historique trop oubliée : les archives hospitalières », dans La Gazette des archives, n° 94, 3ème trimestre 1976, p. 145-164.
  • DÉSERT Gabriel, « Les archives hospitalières, source d'histoire économique et sociale », dans Cahier des annales de Normandie, n° 10, 1977.
  • DUCLERT Camille, « Archives hospitalières : un état des lieux », dans Revue de la Société française d'histoire des hôpitaux, n° 150, 2014, p. 37-38.
  • GOURRAUD Virginie, « Évolution des méthodes de gestion et de conservation des archives hospitalières », dans Revue de la Société française d'histoire des hôpitaux, n° 150, 2014, p. 7-14.
  • LE GRAND Léon, « Pour composer l'histoire d'un établissement hospitalier, sources et méthode », dans Revue d'histoire de l'Église de France, 1930, p. 161-239.
  • « Les archives de la Santé », La Gazette des archives, n° 167, 1994, p. 335-428.
  • « Les archives hospitalières : enjeux et pratiques », La Gazette des archives, n° 205, 2007-1.
Histoire générale des hôpitaux :
  • DOMIN Jean-Paul, Une histoire économique de l'hôpital (XIXe-XXe siècles) : une analyse rétrospective du développement hospitalier, Tome 1 (1803-1945), Paris, Comité d'histoire de la Sécurité sociale (CHSS), 2008.
  • DOMIN Jean-Paul, Une histoire économique de l'hôpital (XIXe-XXe siècles) : une analyse rétrospective du développement hospitalier, Tome 2 (1946-2009), Paris, Comité d'histoire de la Sécurité sociale (CHSS), 2013.
  • DUHAU Isabelle, LAROCHE Claude, LAGET Pierre-Louis, L'hôpital en France : histoire et architecture, Lyon, Editions Lieux dits, (coll. Cahiers du patrimoine), 2012.
  • IMBERT Jean (dir.), Histoire des hôpitaux, Toulouse, Privat, 1982.
  • IMBERT Jean, Les hôpitaux en France, Paris, PUF, (coll. Que sais-je ?), 1996.
  • LE MANDAT Maurice, « Chapelle et hôpital », dans Revue de la Société française d'histoire des hôpitaux, n° 147, 2013, p. 6-26.
  • MAREC Yannick (dir.), Accueillir et soigner ? L'hôpital et ses alternatives du Moyen-âge à nos jours, Presse universitaire de Rouen et du Havre, 2007.
  • OLIER François, QUÉNEC'HDU Jean-Luc, Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918, Tome 2, Ysec Editions, 2010.
  • ROMANENS Jean-Louis, « Genèse du concept de service public hospitalier », dans Revue de la Société française d'histoire des hôpitaux, n° 150, 2014, p. 41-54.
  • SÉGADE Jean-Pierre, « Santé et évolution du droit hospitalier », dans Revue de la Société française d'histoire des hôpitaux, n° 136, 2010, p. 5-7.
  • TOLLET Gaston, Les édifices hospitaliers depuis leurs origines jusqu'à nos jours, Paris, 1892.
  • VALLERY-RADOT Pierre, Deux siècles d'histoire hospitalière (1602-1836), Paris, 1947.
Hôpitaux du département de l'Ain :
  • BAUDOT Marcel, CANDILLE Marcel (dir.), « Hôpitaux du département de l'Ain », dans Revue de la Société française d'histoire des hôpitaux, n° 16-17-18, Association des amis de l'assistance publique à Paris, 1966. Cote AD Ain : 46 Presse 1-3.
  • CARRAZ Manuel, L'hôpital de Chatillon-lès-Dombes au XVIIIe siècle, [Mémoire de maîtrise, Université Lumière Lyon II], Lyon, 1994. Cote AD Ain : BIB T 301.
  • DALLEMAGNE André, “L'Hôtel-Dieu de Belley”, dans Le Bugey, n° 16, 1922, p. 487-534 : 33 BIB RHL 2.
  • DUBOIS Eugène, Histoire des hospices de Bourg, Bourg-en-Bresse, Berthod, 1932. Cote AD Ain : BIB D 3.
  • TRENARD Louis, “A Belley, de l'Hôtel-Dieu à l'hôpital Joseph Récamier », dans Bulletin de la Société française d'histoire des hôpitaux, n° 51, 1985, p. 21-27. Cote AD Ain : 46 Presse 1.

Localisation physique :

Localisation physique: Le fonds est conservé aux Archives départementales de l'Ain, 1 boulevard Paul Valéry 01000 Bourg-en-Bresse.

Organisme responsable de l'accès intellectuel :

Organisme responsable de l'accès intellectuel: Archives départementales de l'Ain.

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD001_H-DEPOT_OYONNAX

Liens