Inventaire d'archives : Gouvernement général de l'Afrique équatoriale française Chemin de fer Congo-Océan Sous-série 3H

Contenu :

Aux Archives nationales d'outre-mer : Ministère des Colonies :Administration centrale :Direction des Affaires politiques (XIXe siècle -1962).Direction du Contrôle, du Budget et du Contentieux (1875-1983).Inspection générale des Travaux publics (XIXe siècle -1965).Services annexes : Agence économique de la France d'outre-mer (1897-1967).Gouvernement général de l'Afrique équatoriale française : Missions d'inspection des colonies (Sous-série 3D, 1901-1950).Archives privées : Comité central français pour l'outre-mer (100 APOM, 1863-1965).Papiers Louis Tréchot : Compagnie française du Haut et Bas-Congo (141 APOM, 1894-2003).Aux Archives nationales du monde du travail : Société de construction des Batignolles (89 AQ, 1846-1958).

Cote :

GGAEF 3H 1 à 72

Publication :

Archives nationales d'outre-mer
Aix-en-Provence

Informations sur le producteur :

Gouvernement général de l'Afrique équatoriale française
L'Afrique équatoriale française Créée en 1910, l'Afrique équatoriale française regroupait les quatre colonies du Gabon, du Moyen-Congo, de l'Oubangui-Chari et du Tchad. Cet ensemble s'étendait du désert du Sahara au fleuve Congo et de l'océan Atlantique aux monts du Darfour, soit sur une superficie de 2 500 000 kilomètres carrés. Son chef-lieu était Brazzaville, résidence du gouverneur général. En 1926, est fondée par André Matswa à Paris l'« Amicale des originaires de l'Afrique-Équatoriale française », qui de simple association d'entraide ne tarde pas à se muer en syndicat parfaitement organisé, puis en mouvement pré-indépendantiste. Durant la Seconde Guerre mondiale, le lieutenant-gouverneur du Tchad, Félix Éboué, est un des premiers à se rallier aux forces françaises libres (août 1940). Dans les premiers mois de l'après-guerre, c'est en Afrique équatoriale française que sont jetées les bases de l'Union française, discutée lors de la conférence de Brazzaville. Sous la IVe République (1946-1958), la fédération est représentée au parlement français. Le référendum de septembre 1958 transforme les cinq entités constituant la fédération en républiques autonomes (République congolaise ou Congo-Brazzaville, République centrafricaine, République gabonaise, République du Tchad, République du Cameroun) au sein d'une éphémère Communauté française. En 1959, les nouvelles républiques se groupent en une association baptisée Union des républiques de l'Afrique centrale, avant d'accéder à la pleine indépendance en 1960. Les archives du gouvernement général de l'Afrique équatoriale française La création d’un service d’archives en Afrique équatoriale française est tardive. L’arrêté du 2 août 1945 attribue l’administration du dépôt d’archives du gouvernement général à l’Institut d’Études centrafricaines (section de documentation). L’arrêté du 14 juin 1950 créé un service central des archives et bibliothèque du Gouvernement général, avec à sa tête un archiviste portant le titre de conservateur des archives nommé par arrêté du Haut-Commissaire. C’est un service fédéral qui possède l'administration sur l’ensemble des archives administratives des territoires, ainsi qu’un droit de regard sur les bibliothèques publiques de la fédération. En 1958, le service est transformé en bureau rattaché au cabinet. Il assure la conservation des archives et de la bibliothèque du groupe du territoire. Au vu du rapport de la commission de liquidation d’avril 1959, les archives administratives d’intérêt commun seront versées au secrétariat permanent de la conférence des premiers ministres, les archives administratives concernant un seul État lui seront remises, les archives historiques sont remises aux Archives nationales françaises. La construction du Chemin de fer entre le Congo et l'Océan La construction d'une voie de chemin de fer entre le Congo et l'océan Alantique, invoquée dès les premiers temps de l'implantation française en Afrique centrale, commença après la Première guerre mondiale. A partir des années 1890, de nombreux tracés sont étudiés avant que la solution Brazzaville-Pointe-Noire ne s'impose. A l'instigation du gouverneur général Merlin, un premier emprunt est voté en 1909 pour un avant-projet et l'étude de la côte atlantique afin de fixer le terminus maritime. En 1910, une convention est signée avec la société de construction des Batignolles (S.C.B.). Malgré le vote d'un emprunt de 171 millions de francs pour la construction du chemin de fer et du port de Pointe-Noire, la guerre stoppe les opérations. En 1921, le premier coup de pioche est enfin donné et en 1922, la S.C.B. est chargée de la construction de la section côtière de la voie, de Pointe-Noire au massif du Mayombé. Le reste de la ligne, au départ de Brazzaville puis de Mindouli, est construit par le gouvernement général en régie directe, ensuite par adjudication à la Compagnie lyonnaise de l'A.E.F. Peu mécanisée, la construction nécessite des hommes en grand nombre pour toutes les opérations : défrichage, portage des matériaux, déblaiement, remblaiement, creusement du tunnel du mont Bamba...On puise d'abord dans les circonscriptions traversées, mais, très vite, il faut faire appel aux ressources d'autres régions. Jusqu'au Tchad qui fournit des contingents. En 1928, on va jusqu'à recruter de la main d'oeuvre chinoise dans le Kouang Tchéou Wan. Le transport, le ravitaillement, le logement, l'habillement et l'hygiène de centaines d'hommes durent être organisés, d'abord empiriquement et au jour le jour, puis avec plus de sérieux et de prévoyance. Voir Gilles Sauter, Notes sur la construction du chemin de fer Congo-Océan (1921-1934), dans Cahiers d'études africaines, n° 26, 1967, pp.219-299.

Description :

Mise en forme :
Le gouverneur Antonetti fait de la construction du chemin de fer l'affaire de son "règne" à la tête de l'A.E.F (1924-1934). Il est à cet égard significatif que nombre de lettres et de rapports soient annotés de sa main et que l'essentiel des documents classés dans la sous-série 3H concernent la période 1924-1934 pendant laquelle Antonetti est gouverneur général. C'est d'ailleurs à partir de cette date que le Chemin de fer Congo-Océan (C.F.C.O.) est doté d'une organisation administrative cohérente et que les travaux reprennent avec une nouvelle vigueur. Voir le livre de souvenirs de Michel R.O. Manot, L'aventure de l'or et du Congo-Océan. Paris, 1930, 94 p.

Conditions d'accès :

Libre accès aux originaux.
Publiable sur internet

Description physique :

4, 5 mètres linéaires
Dimensions :

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRANOM_00593

Liens