Inventaire d'archives : Inventaires des archives de Théodore Monod

Contenu :

Le fonds contient les archives personnelles (Ms MDP 1-77), les archives scientifiques (Ms MD 1-151) et les carnets de récolte (Ms MD CR 1-21)

Publication :

Agence Bibliographique de l'Enseignement supérieur
2010

Informations sur le producteur :

Théodore Monod
Théodore Monod, fils de Wilfred (1867-1943) et Dorina (1868-1962) Monod , naît le 9 avril 1902 à Rouen où son père exerce son ministère de pasteur. Avant lui sont nés Gabriel (1892), décédé à sa naissance, Samuel (1894-1974), plus connu sous le pseudonyme de Maximilien Vox , et Silvain (1898-1987). Dès 1907, la famille s’installe à Paris, tout près du Jardin des Plantes et du Muséum national d’Histoire naturelle, ce qui contribua à éveiller la vocation de naturaliste de Théodore Monod. Précoce, il réalise ses premiers écrits sur le sujet dès 1915.Reçu bachelier en 1918, il hésite à devenir pasteur, mais passe finalement sa licence de sciences naturelles à la Sorbonne qu’il obtient en 1922. Pendant ce temps, entre 1920 et 1922, il participe à trois croisières océanographiques et voit publier ses premiers travaux scientifiques. Ces résultats lui valent d’être nommé assistant au Muséum national d’Histoire naturelle à l’âge de 20 ans.
En novembre 1922, il est envoyé à Port-Etienne, sur la côte mauritanienne, afin d’étudier la faune marine. Au moment de prendre le bateau du retour, en octobre 1923, il décide de se joindre à une caravane et fait 800 kilomètres à dos de chameau jusqu’à Saint-Louis du Sénégal. Il vient de réaliser sa première méharée et celle-ci est à l’origine de la passion pour le désert qui ne le quittera plus. Deux ans plus tard, entre septembre 1925 et septembre 1926, Théodore Monod est chargé d’étudier les poissons du littoral lors d’une mission au Cameroun. Cette même année 1926 le voit soutenir sa thèse de doctorat à la Sorbonne sur les Gnathiidae . En 1927, il prend part en qualité de naturaliste à l’expédition Augérias-Draper entre Alger et Tombouctou. A cette occasion, il découvre le fossile de l’homme d’Asselar. Sa passion pour le désert étant désormais bien affirmée, il décide de faire son service militaire dans les compagnies sahariennes comme chamelier de deuxième classe. Durant cette période, les déplacements de son groupe se font souvent en fonction des besoins qu’exigent ses recherches scientifiques. Cela lui permet notamment d’explorer les massifs de l’Ahnet et du Tassili.

Conditions d'utilisation :

La reproduction et la publication sont soumises à conditions, consultables sur le site Internet des bibliothèques du Muséum : http://bibliotheques.mnhn.fr

Ressources complémentaires :

Centre des archives contemporaines: Le dossier de Légion d’honneur de Théodore Monod se trouve probablement au Centre des archives contemporaines. Les dossiers se rapportant à sa nomination comme chevalier de l’Etoile Noire et commandeur de l’Ordre du Mérite saharien doivent se trouver au même endroit. Il s’agit en effet de deux des cinq ordres coloniaux français, qui étaient également gérés par la Grande Chancellerie. Ces ordres ont été supprimés en 1963 lors de la création de l’Ordre national du Mérite. Le dossier de chevalier du Mérite agricole de Théodore Monod doit également y figurer.
Service historique de la Défense, département Marine :Théodore Monod est devenu membre de l’Académie de marine en 1948 et en a assuré la présidence en 1973. On doit pouvoir trouver trace de lui dans le « fonds contemporain » de ses archives qui couvre la période 1921-2001. Ce fonds fait partie de la sous-série GG 3 des Archives de la marine, et comprend toutes les archives de l’Académie depuis cette date (correspondance, registres divers, voyages, prix décernés, réforme des statuts, communications, budget, etc.).
Académie des sciences :Théodore Monod a été membre de cette institution de 1963 à son décès. On peut certainement trouver trace de ses interventions dans les procès-verbaux des séances. Le service d’archives conserve aussi des documents lus ou présentés au cours des séances par les académiciens, ainsi que des dossiers biographiques sur leurs membres.
Bibliothèque de la Société de l'histoire du protestantisme français : On peut certainement trouver des éléments sur Théodore Monod dans le fonds d’archives de son père qui y a été déposé.- Fonds Wilfred Monod (62 cartons Cauchard).

Références bibliographiques :

Les écrits de Théodore Monod sont très nombreux. Ils ont récemment fait l'objet d'un ouvrage très complet: Jean-Claude Hureau et Denis Escudier, Théodore Monod, 90 années de publications, Publications scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 2005, 357p. On trouvera dans le même livre une bibliographie générale sur le personnage comprenant les sources imprimées et audiovisuelles.
Publications de Théodore MonodThéodore Monod, Méharées, explorations au vrai sahara, Je sers, Paris, 1937, 301 p., rééd. Actes Sud, 1989, 238 p.Théodore Monod, Livre de prière, Lumière, Flamme, Parfums, (tiers-ordre des veilleurs), Labor et Fides, Genève, 1937, 355 p.Théodore Monod, L’Hippopotame et le Philosophe, Julliard-Sequana, Paris, 1946, 473 p., rééd. Acts Sud, 1993, 461 p.Théodore Monod, Bathyfolages, plongées profondes, René Julliard, Paris, 1954, 219 p., rééd. Actes Sud, 1991, 188 p., J’ai lu, 2000, 190 p.Théodore Monod, Les déserts, Horizons de France, Paris, 1973, 248 p. Théodore Monod, L’Émeraude des Garamantes, souvenirs d’un saharien, L’Harmattan, Paris, 1984, 380 p.Théodore Monod, Ballade de mes heures africaines, Babel, Mazamet, 1993, 461 p. Théodore Monod, Désert lybique, Arthaud, 1994.Théodore Monod, Maxence au désert, un voyage en Mauritanie, Actes Sud, Arles, 1995, 89 p. Théodore Monod (en collaboration avec Marc de Gouvenain), Majâbat Al-Koubrâ, Actes Sud, Arles, 1996, 249 p. Théodore Monod, Le chercheur d’absolu, Le Cherche Midi, 1997, 173 p.Théodore Monod, Terre et Ciel. Entretiens avec Sylvain Estibal, Actes Sud, Arles, 1997, 317 p.Théodore Monod, Et si l’aventure humaine devait échouer, Grasset, Paris, 2000, 268 p.Théodore Monod, Paix à la petite souris, Desclé de Brouwer, Paris, 2001, 61 p.Théodore Monod, Tais-toi et marche, journal d’exploration El Ghallaouya-Aratane-Chinguetti, Actes Sud, Arles, 2002, 64 p.
Bibliographie généraleRoger Cans, Théodore Monod, savant tous terrains, Paris, Sang de la Terre, 2001, 299 p.Clarisse Cohen (sous le dir.), Dictionnaire Théodore Monod. Humaniste et pacifiste, Le Cherche Midi, Paris, 2004, 198 p.Isabelle Jarry, Théodore Monod, Paris, Plon, 1990, 240 p.Isabelle Jarry, Jean-Marc Durou, Mémoires d’un naturaliste voyageur, Paris, Vilo, 1990, 179 p.Nicole Vray, Monsieur Monod, scientifique, voyageur et protestant, Arles, Actes Sud, 1994, 464 p.

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Muséum national d'Histoire naturelle, Direction des bibliothèques et de la documentation. Bibliothèque centrale
38, rue Geoffroy-Saint-Hilaire - 75005 Paris
01 40 79 48 49
http://bibliotheques.mnhn.fr
bibliotheques@mnhn.fr

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FR_751059807_MNHN_FMMD

Où consulter le document :

Muséum national d'Histoire naturelle - Direction des bibliothèques et de la documentation / Service Collecte Traitement et Flux

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