Inventaire d'archives : Commune d'Ansouis

Contenu :

On trouvera dans le fonds
Archives anciennes :
Textes officiels (1606-1786), délibérations de la communauté (1540-1790), livres cadastre (1578-1730), cahiers de comptes et pièces justificatives (1538-1790), impositions (1550-1789), dettes et emprunts (1547-1754), enchères (1584-1789), bâtiments et voirie (1564-1789), sources et fontaines (1646-1778), affaires militaires (1548-1787), procédures (1529-1790), justice (1547-1789), registres paroissiaux (1582-1792), vie religieuse (1622-1790), peste (1720-1723), agriculture et commerce (1547-1787), inventaire des archives (1584-1750), sacs de toiles ayant contenu les archives (XVIe-XVIIIe s.), papiers privés (1516-1783).
Archives modernes :
Textes officiels (1789-1870), délibérations du conseil municipal (1791-1901), arrêtés du maire (1840-1925), procès (1790-1865), recensement de population (1836-1891), agriculture (1793-1895), ravitaillement (1790-1878), livrets d'ouvriers (1862-1880), états de section et mutations cadastrales de l'époque révolutionnaire (1790-1838), états de section du cadastre napoléonien (1838), impositions et taxes (1792-1919), affaires militaires (1790-1894), garde nationale (1790-1874), police locale et générale (1790-1903), hygiène et santé (1806-1894), listes électorales (1843-1894), élections (1790-1893), personnel municipal (1791-1885), budgets (an XI-1894), comptabilité (1790-1908), octroi (1807-1891), bâtiments communaux (1790-1890), biens communaux (an XIII-1893), voirie (1810-1894), carrières (1851-1889), rivières, canaux et moulins (1849-1890), cultes (1791-1880), assistance (1790-1919), enseignement (1809-1910), société de musique (1883), bureau de bienfaisance (an IX-1920), papiers privés (1790-1891).

Publication :

Archives départementales de Vaucluse
1996, 2021
Avignon

Informations sur le producteur :

Éléments historiques
La commune d'Ansouis se situe dans le pays d'Aigues, sur un territoire d'une superficie de plus de 1 700 ha, traversé par le Marderic dans lequel viennent se jeter les vallats de Chabronne, d'Entraigues, du Vabre, de l'Ermitage (ou Vallat Neuf), de Gastoul et de Soulière. Ansouis, qui domine la plaine de la Durance, est limitrophe avec les communes de Cucuron et de Sannes au sud, et Villelaure et Pertuis au nord. Peu de reliefs, de multiples cours d'eau et des terres fertiles, autant d'avantages pour une agriculture bien implantée sur les trois- quarts du territoire de la commune.
Le village, installé au centre du territoire sur un piton rocheux, s'est formé autour du château construit dès le milieu du Xe siècle par le comte de Provence, Boson. Ce site, qui contrôlait le carrefour de l'ancienne route reliant Aix à Apt (par Pertuis et Cucuron) et l'un des chemins remontant la vallée de la Durance, constituait un point stratégique notable.
La seigneurie : Ansouis était un fief des comtes de Forcalquier avant de passer dans le patrimoine de la famille de Sabran à la fin du XIIe siècle. La baronnie d'Ansouis est créée en 1193, lorsque le dernier comte de Forcalquier, Guillaume IV, légua à son petit-fils Guillaume de Sabran, dit « Maltortel », un apannage constitué des seigneuries d'Ansouis, Cucuron, Sannes, Roubian et la Motte-d'Aigues. La famille de Sabran conserva la seigneurie d'Ansouis avec le titre de baronnie jusqu'au début du XVIIe siècle, et c'est en 1614, avec le décès de Gaspard de Sabran, que s'éteint cette branche des barons d'Ansouis. Gaspard de Sabran transmit la baronnie à son cousin Sextius d'Escalis, baron de Bras, qui ajouta à son titre celui de baron d'Ansouis. À la fin du XVIIe siècle, Henri, fils de Sextius d'Escalis, vendit la seigneurie d'Ansouis à Jean-Baptiste de Villeneuve, et la famille conserva la seigneurie jusqu'à la Révolution.
L'agglomération d'Ansouis, qui fut la capitale ainsi que le centre administratif et commercial de la baronnie, se développa considérablement au cours du XIIIe et début du XIVe siècle et connut une croissance démographique continue. Ansouis comptait environ 250 feux ou foyers en 1331, ce qui en faisait, avec près de 1500 habitants, une véritable petite ville. La fin du Moyen Âge, marquée par la crise économique et démographique, voit la population d'Ansouis décliner : on ne comptait plus que 41 foyers en 1471. La communauté sort de la crise à partir du XVIe siècle, et va peu à peu reprendre sa croissance. En 1578, d'après le premier cadastre conservé, la population, forte de 285 propriétaires fonciers, avait regagné son niveau de 1331. Au milieu du XVIIe siècle, on note une nouvelle baisse démographique, en lien avec la conjoncture économique difficile, mais également en raison de la séparation de la communauté de Sannes, obtenue au terme d'un long procès. Sannes, qui fut un village déserté réuni à Ansouis au début du XIVe siècle, obtint son autonomie communale en 1689, sous l'action conjointe des habitants et du seigneur, de la famille Tisaty. Après une nouvelle crise économique au début du XVIIIe siècle, Ansouis conserva une population relativement stable durant la première moitié du XIXe siècle (977 habitants en 1800, 984 habitants en 1857), avant de voir ses effectifs réduits de moitié par l'exode rural (520 habitants en 1962).
Le château est situé au sommet du site du village et domine tout le territoire. Il ne subsiste rien du premier château, mentionné dans les textes à partir de 961, qui appartenait aux comtes de Provence et de Forcalquier. Le château médiéval, édifié à la fin du XIIe-début du XIIIe siècle, fut progressivement agrandi par les barons d'Ansouis, formant un ensemble de constructions juxtaposées les unes aux autres. Plusieurs campagnes de travaux échelonnées du XVIe au XVIIIe siècle, vont permettre d'agrandir et de transformer considérablement l'édifice médiéval, conduisant au grand corps de logis conçu à la manière des hôtels aixois contemporains. Après la vente du château et de la seigneurie d'Ansouis à Jean-Baptiste de Villeneuve, les aménagements s'attacheront à des réorganisations intérieures et à la réalisation des jardins en terrasses qui entourent l'édifice. Le château échappera aux destructions révolutionnaires, passera en diverses mains au cours du XIXe siècle avant d'être racheté en 1836 par le duc de Sabran (descendant d'une branche cadette de la famille des anciens barons d'Ansouis). Il est resté dans la famille de Sabran-Pontevès jusqu'en 2007. L'édifice, avec son parc et ses jardins, a été classé monument historique en 1948.
Le village était protégé par une enceinte fortifiée, dont les premiers ouvrages remontent au début du XIIIe siècle, et qui furent remplacés par de nouvelles fortifications dans le courant du XIVe siècle. Percée de trois portes et flanquée de tours, elle n'englobait qu'une partie de l'agglomération, mais ne fut jamais agrandie. De cette enceinte, encore pratiquement intacte au début du XIXe siècle, ne subsistent actuellement que quelques vestiges (classés monuments historiques en 1948) et des fragments englobés dans des constructions plus récentes.
L'église paroissiale Saint-Martin, présente dans les textes dès la fin du XIe siècle, était une dépendance du chapitre cathédral d'Aix. L'édifice, adossé à l'intérieur de la première enceinte urbaine, n'est probablement pas antérieur à la fin du XIIIe siècle. Il se compose d'une nef de trois travées et d'un vaisseau transversal, ainsi que d'un clocher-mur percé de quatre baies. L'église n'a pas été agrandie par la suite, la présence du château au nord, du cimetière au sud (actuelle place) rendaient impossible la construction de chapelles latérales.
Ansouis comprenait sur son territoire plusieurs prieurés ruraux qui dépendaient de grandes abbayes. Ces prieurés, parfois ruinés ou devenus de simples chapelles à l'époque où les documents communaux ont été conservés, soit à partir de 1540 environ, étaient toujours considérés comme bénéfices, comme l'indique le titre de prieur porté par plusieurs ecclésiastiques.
  • L'ancien prieuré Notre-Dame de Beauvoir (ou Beauvais) dépendait de l'abbaye de Saint-André de Villeneuve, puis fut rattaché au XVIIe siècle au grand séminaire d'Aix. La chapelle, à demi ruinée en 1620, fut ensuite désaffectée et convertie en remise.
  • L'ancien prieuré Saint-Estève ou Saint-Étienne-de-Bornas figurait parmi les dépendances de l'abbaye de Psalmody à partir de 1099. En mauvais état dès le XIVe siècle, le prieuré n'est plus habité à la fin du Moyen Âge, mais la chapelle fut restaurée au XVIIe siècle et survécut jusqu'au XVIIIe siècle. Désaffectée avant la Révolution, elle fut ensuite transformée en habitation.
  • L'ancien prieuré Saint-Maurin : ce petit établissement rural apparait dans les textes à partir de 1383, puis semble abandonné au XVe siècle. La chapelle en ruine, sans doute relevée au XVIIIe siècle, est ensuite désaffectée et vendue en 1791 ; elle sera par la suite détruite et remplacée par une bastide.
  • L'ancien prieuré Saint-Pierre : dépendant du chapitre de l'abbaye de Saint-Ruf, le prieuré rural se composait seulement d'une chapelle, située à proximité du village. Ruiné vers la fin du XVIe siècle, l'édifice fut restauré mais la chapelle fut par la suite désaffectée et vendue en 1791. Le duc de Sabran put la racheter au XIXe siècle, avant de la faire remettre en état et de la rouvrir au culte.
Le baron d'Ansouis, Gaspard de Sabran, possédait en 1605 une ferme dite de Martialis, que Sextius d'Escalis fit agrandir en 1632 et qui devint une véritable bastide. Acquise par la famille de Michaelis au XVIIIe siècle, elle fut érigée en fief. Après la Révolution, elle appartint au comte de Portalis, ministre de Napoléon.
La famille de Sabran, une des plus éminentes de Provence, compte parmi ses membres un personnage illustre, saint Elzéar (1285-1323). Marié très jeune à Delphine de Signe en 1299, Elzéar et son épouse s'engagèrent dans un voeu de chasteté en 1316 et menèrent une vie placée sous le signe de la prière, de la pénitence et du dévouement à autrui. Elzéar fut canonisé le 15 avril 1369 par le pape Urbain V, et le culte de Delphine (dont le procès de canonisation n'a jamais été achevé) fut approuvé par le pape Innocent XII en 1694. Les deux époux sont ensevelis dans l'église des frères mineurs d'Apt, et leurs reliques conservées dans la cathédrale Sainte-Anne d'Apt et dans l'église d'Ansouis.
(D'après Elisabeth Sauze et Jean-Pierre Muret, Ansouis et son château, Lauris : Association Pour le Luberon, 2005)

Informations sur l'acquisition :

Informations sur les modalités d'entrée
Dépôt (1996)
Historique de conservation :
Historique de la conservation
Le premier inventaire général des archives de la communauté est dressé en 1697 par Gaspard Dagard, greffier et secrétaire, accompagné de Jean Antoine Bessière, juge royal de Pertuis. Cet inventaire est réalisé au cours de onze journées de travail, entre le 10 et le 27 avril, et donne lieu à une analyse plus ou moins longue des pièces et documents contenus dans les archives, mais sans numérotation ni cote. À l'issue de ce travail, il sera confectionné 68 sacs neufs, tous soigneusement identifiés avec leur "tillet", qui seront rangés année par année dans les "rateliers" du local, à la porte soigneusement fermée. Les autres inventaires qui ont pu être réalisés, du XVIe au XVIIIe siècle, concernent les papiers de la gestion d'un consul, dressés lors des changements de conseil.
Il faudra ensuite attendre 1847, date à laquelle le maire fait dresser l'inventaire des archives et objets mobiliers, conformément à la circulaire du ministre de l'Intérieur du 16 février 1842, pour disposer d'un inventaire réglementaire, mais celui-ci reste assez succinct. Dix ans plus tard, une circulaire préfectorale (20 septembre 1857) demande la réalisation d'un inventaire des archives antérieures à 1790, avec tables alphabétiques. Transmis à l'approbation du préfet en 1860, cet inventaire donne lieu à de nombreuses remarques de la part d'Achard, archiviste départemental et fait l'objet de plusieurs renvois successifs. Ce n'est qu'en août 1861 que l'inventaire est approuvé, après d'importantes rectifications. L'exemplaire de cet inventaire conservé aux Archives départementales (daté du 28 avril 1861) contient d'ailleurs les traces de ces modifications, en particulier par plusieurs articles raturés. Les courriers de l'archiviste départemental signalent également le mauvais état de conservation de certains documents (registres de délibérations, cadastres, registres paroissiaux) ainsi que la nécessité d'abandonner l'emploi des sacs en toile pour renfermer les papiers, ce qui est considéré comme un "usage suranné".
Cet inventaire reste malgré tout fautif, comme cela sera noté lors de l'inspection de 1867, car il ne mentionne pas les pièces justificatives des comptes, pourtant présentes en grand nombre dans le fonds.
Les premiers rapports d'inspection des archives de la commune décrivent une situation matérielle difficile. En 1859, les archives sont stockées hors de la mairie, au premier étage d'un bâtiment dont le rez-de-chaussée sert de bûcher et le second étage est utilisé comme logement, avec des risques de destruction occasionnés par le chauffage au bois. Quelques années plus tard, vers 1880, on retrouve les archives déposées dans une pièce attenante à la salle du conseil, « entassées pêle-mêle sur de mauvais rayons fixés au mur et exposées à la poussière », et des liasses et registres qui ne comportent plus aucune cote de l'inventaire de 1861. La confection d'un placard pour mettre à l'abri les archives et la réalisation d'un récolement sont alors prescrits.
En 1939, l'inspection réalisée fait état d'archives anciennes en plein désordre par suite d'un déménagement récent, entassées dans une pièce attenante au secrétariat. L'ensemble est à reclasser entièrement.
Malgré ce grand désordre, il n'a pas été noté, au cours du reclassement des archives à la suite de leur dépôt aux Archives départementales, de documents en déficit par rapport à l'inventaire de 1861.
La lacune du registre des délibérations de la période 1630-1655, qui avait bien été mentionnée en 1861, a pu être comblée en partie par quelques fragments de ce registre, conservés dans les fonds départementaux sous la cote "4 E communes Ansouis". Ces fragments de registre de délibérations (moins d'une centaine de folios) ont été réintégrés dans le fonds communal en 1996.
Il faut également souligner que, malgré les injonctions faites en 1861, un grand nombre de documents se trouvaient encore en 1996 dans des sacs en toile ou en jute, en particulier pour les procès et les pièces de comptes.
Documents n'appartenant pas au fonds communal
Il a été constaté, lors du classement effectué en 1996, la présence d'un certain nombre de documents n'appartenant pas au fonds des archives communales : ils ont été réintégrés dans leur fonds d'origine. Il s'agit des documents suivants :
  • Documents de la cour de justice d'Ansouis : liasse du procès de Jacques Habelli contre le procureur juridictionnel (1550-1556). La liasse a été réintégrée en série B des Archives départementales.
  • Documents de la société populaire d'Ansouis : 2 cahiers de délibérations, correspondance (1792-1793). Ils ont été réintégrés en série L (6 L 131-132).
  • Documents de la confrérie du Saint-Esprit, ainsi que quelques pièces de la confrérie du Saint-Sacrement. Ils ont été réintégrés en sous-série 5 E (5 E 1-7)
  • Documents de la commune de Sannes (vers 1860-1870). Ils seront restitués à la commune de Sannes.
  • Documents appartenant au fonds de l'école d'Ansouis. Les documents ont été classés en sous-série 1 T (1 T 635-638)
  • Fonds de l'hôpital d'Ansouis : ces documents ont fait l'objet d'un classement à part.
  • Documents de la cour de justice de Bras (Alpes-de-Haute-Provence) : 4 cahiers (1496-1509). Ils ont été restitués aux Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence.

Description :

Mise en forme :
Mode de classement
Le fonds des archives anciennes a été traité en s'appuyant sur l'inventaire réalisé en 1861, mais en raison de nombreux compléments, certaines cotes de l'inventaire de 1861 ont dû être modifiées et un très grand nombre de cotes ont été rajoutées. les principaux changements concernent toutes les séries :
  • Série AA : l'inventaire de 1861 comportait un document coté AA 1 concernant les procès contre Sannes, mais cet article était barré ; les documents ont été recotés au sein des articles FF 1 à FF 5. Les articles cotés AA 1 à AA 8 dans l'actuel inventaire sont des compléments par rapport à l'inventaire de 1861.
  • série BB : ajout du registre de délibérations de la période 1631-1634, qui vient s'insérer après le BB 7, et prend donc la cote BB 8. Les registres cotés BB 8 à BB 19 en 1861 sont décalés d'une cote et deviennent BB 9 à BB 20. Le livre d'enchères coté BB 20 en 1861 mais dont l'analyse a été barrée est recoté en DD 1. les documents BB 21 à BB 25 de l'actuel inventaire sont des compléments par rapport à l'inventaire de 1861.
  • série CC : les documents cotés CC 7 à CC 225 de l'actuel inventaire sont des compléments par rapport à l'inventaire de 1861.
  • Série DD : les documents cotés DD 1 à DD 8 de l'inventaire de 1861, dont l'analyse a été barrée, ont été recotés en série FF car ils concernent des procès. Le document coté DD 9 de l'inventaire de 1861 a été recoté en DD 6. Les articles DD 2 à DD 5 de l'actuel inventaire sont des compléments par rapport à l'inventaire de 1861.
  • Série EE : les documents EE 1 à EE 5 de l'actuel inventaire sont des compléments par rapport à l'inventaire de 1861.
  • Série FF : l'ensemble de cette série a été remanié et les articles cotés FF 1 à FF 10 dans l'inventaire de 1861 ont été recotés en FF 1 à FF 11. Les articles FF 12 à FF 31 de l'actuel inventaire sont des compléments par rapport à l'inventaire de 1861.
  • Série GG : pour les registres paroissiaux, les cotes attribuées en 1861 (GG 1 à GG 15) sont désormais caduques en raison de travaux de reliure, qui ont modifié la structure des registres. Les documents cotés GG 10 à GG 13 de l'actuel inventaire sont des compléments par rapport à l'inventaire de 1861.
  • Série HH et II : les documents cotés dans ces deux séries viennent en complément à l'inventaire de 1861
Pour les archives modernes (postérieures à 1790), le classement a été effectué en 1996, à la suite du dépôt fait en 1994.
Cet inventaire a fait l'objet d'un léger retraitement en 2021 (mise aux normes de l'ISAD'G, création de nouveaux niveaux de titres, précisions sur les provenances), pour sa mise en ligne sur le site Internet des Archives départementales : le plan de classement a été remanié, conduisant à adopter un classement méthodique et non plus numérique. Autre point sur le retraitement de 2021 : un article a subi une modification de cote. Il s'agit du dossier contenant les matrices pour la contribution foncière (1791-an VIII), qui avait été coté 2 G 1 en 1996 : ce dossier figure désormais sous la cote 1 G 6 ; la cote 2 G 1 devient vacante.
En raison de ces changements, l'inventaire de 1996 est désormais caduc.

Conditions d'accès :

Modalités d'accès
Fonds classé. Fonds communicable.

Langues :

Langue des documents: Français, latin, provençal.

Description physique :

Description physique: Document d'archives

Nombre d'éléments
Nombre d'éléments: 523 articles
Métrage linéaire
Métrage linéaire: 23,42

Ressources complémentaires :

Inventaire(s) à consulter également
Ansouis. Inventaire sommaire des archives communales antérieures à 1790 (1506-1790). 1861, manuscrit.
Sources complémentaires aux archives départementales de Vaucluse
Sources complémentaires hors archives départementales de Vaucluse
Archives nationales
Ba 10 : cahiers de doléances d'Ansouis, la Bastidonne, Cabrières-d'Aigues, Cadenet, Cucuron, Lauris, Lourmarin, Mérindol, Mirabeau, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Saint-Martin-de-la-Brasque, Sannes, la Tour-d'Aigues, Vaugines, Vitrolles (1789)
Archives communales de Cucuron
AA 2 : hommage d'Elzéar de Sabran au comte de Provence au sujet des terres de Cucuron, Ansouis, Vaugines, "Aussane" [Sannes] (p. 8)
non coté : Municipalité de canton de Cucuron-Ansouis : délibérations (an IV-an V). Arrêtés (an V-an VIII). Mariages décadaires (an VII-an VIII). Contributions (an IV-an VIII). Liste électorale (an V). Certificats de résidence (an V-an VII). Affaires militaires.
Documents séparés du fonds
Notariat d'Ansouis. Étude Enjoubert (de Pertuis)
Papiers de la communauté d'Ansouis
3 E 56/1084 : canage des terres incultes à défricher (1653)
3 E 56/1085 : cadastre (1657)
3 E 56/1086 : actes et contrats pour la communauté reçus par François Deleuze, greffier et secrétaire (1710-1717)

Références bibliographiques :

Bibliographie
Duhamel (Léopold), "Monographie d'Ansouis", Annuaire de Vaucluse, Avignon, 1902, p. 79-83
Février (P.-A.) (Dir.), Inventaire Général des Monuments et des richesses artistiques de la France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Vaucluse, le Pays d'Aigues (cantons de Cadenet et Pertuis), Paris, 1981, Imprimerie Nationale, 716 p.
Sauze (Élisabeth) et Muret (Jean-Pierre), Ansouis et son château, Lauris : Association Pour le Luberon, 2005, 99 p.
Sauze (Élisabeth), "Un document inédit des archives communales de Cucuron : le tarif de leyde de la baronnie d'Ansouis de 1405", Provence historique, tome 23, fascicule 93-94, 1973.
Cockborne (Anne-Marie de) et Guénot (Marcel), Ansouis, en parcourant les registres paroissiaux et d'état civil, Cercle généalogique de Vaucluse et terres adjacentes, 1996.
Coulet (Noël), "Au miroir des visites pastorales : les villages du diocèse d'Aix-en-Provence, XIVe-XVe siècle", L'Église au village. Lieux, formes et enjeux des pratiques religieuses, Cahiers de Fanjeaux, n°40, Toulouse, 2006, p. 121-139.
Chronique d'Anthoine Olivier, Lieutenant puis Capitaine de ville à Ansouis au XVI° siècle au temps des guerres de religion. Livre de raison. Éléments relevés et mis en page par "Ansouis-Patrimoine", 2017.

Localisation physique :

Localisation: Archives départementales de Vaucluse

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD084_IR0000656

Institutions :

Commune d'Ansouis

Personnes ou Institutions :

Commune d'Ansouis

Type de document :

Document d'archives

Archives départementales de Vaucluse

Liens