Inventaire d'archives : Hospices civils de Lyon - Fonds de l'hospice des vieillards de la Guillotière (1824-1922)

Contenu :

Le volume du fonds reste peu important (1,45 mètre linéaire). Malgré son aspect lacunaire, il donne cependant une vision assez précise de la création et du fonctionnement de l'Etablissement entre 1824 et 1869. La série L (administration générale) regroupe l'ensemble des archives relatives à la création de l'Hospice ainsi que l'intégralité des registres de délibérations rendues par la commission administrative à partir de 1831. Les comptes administratifs conservés en série M présentent un intérêt certain pour l'étude de l'évolution des finances de l'Etablissement durant cette période. Enfin, les dossiers individuels d'inscription et les registres d'entrées des vieillards (série Q) constituent une source incontournable pour l'histoire de la protection sociale en général et de la vieillesse en particulier.

Cote :

GU

Publication :

Archives municipales de Lyon
2015
1 place des Archives
69002 Lyon
France

Informations sur le producteur :

Hospice des vieillards de la Guillotière
Le projet d'établir un hospice de vieillards à La Guillotière remonte à 1821, en raison du nombre croissant de vieillards pauvres. La Guillotière est alors une ville indépendante de Lyon. Ce projet est à l'initiative de M. Vitton, maire de la commune et de M. Neyrat, curé de la paroisse. Ils sont tous les deux membres du bureau de bienfaisance et persuadent leurs collègues de leur allouer les fonds nécessaires à l'achat d'un hospice. En 1824, l'autorisation gouvernementale est accordée. Le bureau de bienfaisance acquiert de M. Creuzet, l'ancien couvent des Picpus pour établir l'Hospice. Ce n'est qu'en 1827 que l'Hospice accueille ses premiers pensionnaires. Il ne dispose alors que de sept lits pour sept vieillards des deux sexes. Sa situation financière est précaire et l'Etablissement ne peut être reconnu officiellement. C'est chose faite en 1831 grâce à une ordonnance royale. L'Etablissement prend alors le nom « d'hospice d'Angoulême », en l'honneur d'un ancien dirigeant de l'armée française en Espagne, le duc d'Angoulême. Le choix de ce nom prestigieux devait permettre une plus facile reconnaissance de l'Etablissement par le gouvernement En 1831, une commission administrative de cinq membres est installée à la tête de l'Hospice par le maire de la Guillotière. Sous la direction du docteur Pierre-Etienne Martin, puis du docteur Joseph Gensoul, l'Etablissement se développe et accueille quarante quatre vieillards en 1844. En 1852, l'annexion de la commune de la Guillotière à Lyon entraîne le rattachement de l'Etablissement aux Hospices civils de Lyon dont la gestion devient effective à compter du 1er juillet 1869. Ce rattachement doit permettre selon les volontés du département du Rhône, une meilleure gestion de l'Etablissement. Mais la situation de l'Hospice empire. Il est progressivement délaissé par les autorités car il devient trop onéreux comme indiqué dans le registre des délibérations du conseil général d'administration des HCL de 1922, délibération n°301, folio 328. La Première Guerre mondiale porte un coup fatal aux finances de l'Hospice. Il ferme définitivement ses portes en 1922. Un projet d'accueil d'enfants assistés est abandonné. Les bâtiments sont finalement loués à la Ville de Lyon et deviennent une caserne de sapeurs-pompiers.Sophie Eyroulet, L'hospice des vieillards de la Guillotière (1831-1869), mémoire de maîtrise d'histoire contemporaine dirigé par Olivier Faure, Lyon, Université Lyon III, 1996, 217 p.GU 1 L 10Mathieu Varille (dir.), Les Hospices civils de Lyon (542-1952), Lyon, Audin, 1953, pp. 102-103.AC 1 LP 187

Informations sur l'acquisition :

Versement par les Hospices Civils de Lyon aux Archives municipales de Lyon. Les HCL restent propriétaires de leurs fonds et les AML en assurent la gestion (convention de gestion du 17 septembre 2007, valable pour une durée de 25 ans).
Historique de conservation :
En l'absence de bordereau de versement, il nous est impossible aujourd'hui de connaître exactement la date et l'historique du versement de ce fonds au service central des Archives des HCL. Néanmoins, on peut supposer qu'il proviendrait d'un versement effectué par l'administration centrale des HCL dans les années 1960.

Description :

Évolutions :
Fonds clos
Mise en forme :
Le fonds est classé en séries thématiques selon le cadre de classement des archives hospitalières du 11 mars 1968 (arrêté portant règlement des archives hospitalières).

Conditions d'accès :

Le régime commun est la libre communicabilité des archives publiques. La loi du 15 juillet 2008 fixe des délais de communicabilité en considération des intérêts qu'elle entend protéger : vie privée, informations médicales& Les documents comportant des renseignements individuels à caractère médical sont communicables 25 ans à compter de la date du décès de l'intéressé, ou, si la date de décès n'est pas connue, 120 après la naissance. Les dossiers individuels de personnel ne sont communicables qu'au terme d'un délai de 50 ans après la date de clôture du dossier, voire 120 ans, à compter de la date de naissance de l'intéressé. Enfin, les registres et répertoires des entrées sont communicables 50 ans après leur clôture. Les registres des naissances et des décès, s'ils ne comportent pas de données médicales, peuvent être communiqués 50 ans à compter de leur clôture.

Conditions d'utilisation :

La reproduction des documents est autorisée sous conditions. Toute réutilisation, notamment pour une publication, une exposition, une diffusion plus large, doit faire l'objet d'une demande de réutilisation des données publiques.

Langues :

Français

Description physique :

Importance matérielle :
1,45 m.l.

Ressources complémentaires :

Le lecteur peut se reporter aux autres instruments de recherche des archives des Hospices Civils de Lyon.
Sources complémentaires : FRAC069123_GU_02 
Archives municipales de Lyon

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAC069123_GU_01

Commune de Lyon - Archives municipales

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