Etude notariale

Si les premiers actes connus du notariat d'Argenteuil remontent à 1560 (cote 2 E 1 1), il est encore incertain d'établir la liaison avec la deuxième étude pour laquelle les documents conservés commencent en 1780.

Les premiers notaires étaient aussi notaires royaux au Châtelet de Paris. Au XIXe siècle, l'on voit défiler huit notaires qui n'ont apparemment aucun lien familial entre eux. La présence moyenne des notaires est limitée à une dizaine d'années, sauf le dernier, Léon Boutfol, qui y est resté plus de cinquante ans. Cette brève durée de séjour de chacun des notaires au cours du XIXe siècle semble prouver que la ville d'Argenteuil est plus un lieu de passage qu'un lieu d'implantation sociale et professionnelle des notaires.

Actuellement cette étude est dirigée par la famille Beauchais depuis le 6 avril 1933 : Adrienne et Jean-Pierre Beauchais avec Florence et Pierre Beauchais.

Elle est localisée 12, rue de la Poste, dans le centre-ville d'Argenteuil.

Ville d'Argenteuil La ville d'Argenteuil était autrefois réputée par ses vignes et ses productions horticoles. Située sur une rive de la Seine, elle assurait le ravitaillement de Paris ainsi que la liaison entre la capitale et la mer. Depuis l'époque gallo-romaine, elle fournissait également la matière première pour la construction des habitats grâce aux carrières de gypse.

L'industrialisation du milieu du XIXe siècle consécutive au développement du chemin de fer et du transport fluvial modifie le paysage urbain. Les usines s'installent au bord du fleuve, fournissant bateaux, armatures métalliques, pneumatiques, automobiles, avions et hydravions... L'exploitation des carrières de gypse s'accroît pour répondre aux besoins des grands travaux de l'aménagement de Paris.

L'importance de ces activités agricoles puis industrielles est favorable à l'implantation et à la pérennité d'études notariales.