Inventaire d'archives : Archives communales déposées du Plessis-Gassot (1517-1970)

Contenu :

Les archives antérieures à 1790 et la série H - Affaires militaires, sont particulièrement représentées dans ce fonds. Le lecteur est invité à consulter particulièrement la cote II 2 pour laquelle un grand nombre de pièces se rapporte à des habitants du Plessis-Gassot

Cote :

E-DEPOT 47 CC1 - 1R1

Publication :

Archives départementales du Val-d’Oise
10/08/2012

Informations sur le producteur :

Le Plessis-Gassot (Val-d'Oise)
Le Plessis-Gassot, 77 habitants (données légales au 1er janvier 2009), 410 hectares, est une commune rurale du Pays de France, située à proximité d'Ecouen et de Bouqueval. Le site gallo-romain de remonterait à la fin du IIe siècle-début IIIe siècle. Au IVe siècle, le village fut détruit, reconstruit, puis abandonné. Etymologiquement, le terme "" désigne un espace clos de haies de bois mort ou d'épineux, haies permettant d'éviter les intrusions humaines ou animales. D'après l'abbé Lebeuf, le terme "Gassot" viendrait du nom d'un seigneur dit "Gasson" ou "Gassen", qui aurait vécu au IXe siècle. Il était le seigneur du village de Saint-Léger, proche du Plessis-Gassot : "Il ne seroit pas extraordinaire qu'un même seigneur eut un village proche Saint-Denis et un clos deux lieues et demie plus loin", écrit l'abbé Lebeuf. Vers 1320, cette terre appartient au roi Philippe V le Long, qui la donne à Simon Mauregard. Elle passe en 1333 à la famille de Trie. Du XIVe au XVIe siècle, plusieurs propriétaires se succèdent au Plessis-Gassot. En 1521, les terres et l'église sont données par messire Antoine Robert, notaire et secrétaire de François Ier, à l'ordre des Guillemites, ou Blancs-Manteaux. Au XVIe siècle, ces derniers ainsi que les religieuses de Maubuisson possèdent les deux plus importants domaines du village, séparés par la muraille qui court le long de la grande rue. Les Blancs-Manteaux, qui n'habitent pas sur place, confient leurs biens à un laboureur-receveur. Le nommé Chartier est recruté pour occuper ce poste, transmis dès lors de père en fils. En 1567 à la bataille de Saint-Denis, les Huguenots incendient les deux dépendances du village, Thiessonville et Saint-Leu-Saint-Gilles. Le titre de seigneur de Thiessonville a toutefois été porté jusqu'en 1793 par le marquis de Crussol, seigneur de Bouqueval. Des archives, seul le terrier de 1563 a survécu à cet incendie. En 1768, les Blancs-Manteaux abandonnent leur seigneurie au prince de Condé, seigneur d'Ecouen, en échange d'autres terres. Le prince tardant à exécuter sa part du contrat, les religieux entament un procès, auquel la Révolution mettra un point final. Biens et terres, confisqués comme biens nationaux, sont rachetés par les Chartier qui accèdent par ailleurs à des responsabilités politiques locales : Antoine-Benoît Chartier sera maire de la commune de 1787 à 1790, Antoine-François Chartier de 1800 à 1816. Tous les premiers édiles de la commune seront ensuite issus de cette famille de 1830 à 1940, date à laquelle Fernand Chartier sera révoqué par le régime de Vichy. Durant le XXe siècle, le village souffre de l'abandon progressif de la population. Un centre relais de distribution électrique est installé à proximité, tout comme l'aéroport de Roissy, qui génère d'importantes nuisances et limite le développement de l'habitat. Par ailleurs, le centre d'enfouissement des déchets du Val-d'Oise, vaste de 250 hectares, s'étend en grande partie sur le territoire de la commune. Il a absorbé en 1974 l'ancien hameau de Thiessonville, aujourd'hui totalement disparu. - . - .

Informations sur l'acquisition :

Conformément aux articles L. 212-11 à L. 212-14 du Code du patrimoine, les communes de moins de 2 000 habitants sont tenues de déposer leurs archives centenaires aux Archives départementales. Dans le but de conférer une cohérence historique au fonds, après accord du maire, des archives non centenaires n'ayant plus aucune utilité administrative ont été associées au dépôt. La commune est propriétaire de ses archives et le reste après dépôt aux Archives départementales. Les archives communales du Plessis-Gassot, déposées en 1996, sont cotées en E-DEPOT 47.

Description :

Critères de sélection :
Des éliminations réglementaires ont été opérées sur des documents n'ayant pas d'intérêt historique.
Mise en forme :
Le classement de ce fonds a été effectué conformément au cadre de classement des archives communales de 1926.

Conditions d'accès :

Délais de communicabilité réglementaire : conformément à l'article L213-2 du Code du patrimoine. Restrictions d'accès liées à l'état matériel des documents : conformément au règlement de la salle de lecture en vigueur.
Publiable sur internet

Conditions d'utilisation :

Conformément au règlement de la salle de lecture en vigueur.

Description physique :

Importance matérielle :
1,908 ml (137 articles), 4 plans, 5 affiches

Ressources complémentaires :

Les archives communales postérieures à 1945 et les registres paroissiaux et d'état civil depuis 1547 restent consultables en mairie.

Références bibliographiques :

- BADUEL (Daniel), Essai sur le Plessis-Gassot : fixage et étymologie, Jeunesse préhistorique et géologique de France, n° 6, p. 91-98, 1981 [ADVO, PER 185 6/1981]. - BRUNET (Claude), Une communauté rurale au XVIIIe siècle : Le Plessis-Gassot, Paris : Imprimerie nationale, 1964 [ADVO, BIB 8 1831]. - MORICEAU (Jean-Marc), POSTEL-VINAY (Gilles), Ferme, entreprise, famille : grande exploitation et changements agricoles : les Chartier XVIIe-XIXe siècle, Paris : Éd. de l'École des hautes études en sciences sociales, 1992 [ADVO, BIB 8 3159].

Mises à jour :

Intégration des notices du répertoire dans Thot par Caroline Pompier 2012-08-06
Structuration du répertoire dans l'aide au classement de Thot par Roselyne Chapeau 2012-08-08
Conversion du répertoire en document EAD (DTD EAD v. 1.1.) par l'export Thot 2013-05-15

Identifiant de l'inventaire d'archives :

FRAD095_00007

Archives départementales du Val-d'Oise

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